Autonomie – Les chroniques de Brigitte https://aaper.ch/chroniques Information, détail, explication, conseil Tue, 28 Nov 2023 19:24:14 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.6.16 Quelle pratique pour quel résultat ? https://aaper.ch/chroniques/2022/05/15/quelle-pratique-pour-quel-resultat/ Sun, 15 May 2022 17:21:47 +0000 http://aaper.ch/chroniques/?p=4205 Quelle pratique pour quel résultat ?

Questionnement

Avez-vous l’impression que votre pratique et vos résultats ne sont pas à la hauteur de vos attentes dans le domaine privé, professionnel, familial et/ou autres ?

Pensez-vous que vous pourriez trouver une autre façon de faire mais que pour le moment vous ne la connaissez pas ?

Etes-vous prêt-e à changer votre pratique pour optimiser vos résultats et être en accord avec vos attentes ?

Si trois fois oui, je vous invite à lire la suite 😉

 

Le décor

Depuis plus de 20 ans, je cultive l’art de la rencontre, avec des personnes de tous les âges, de toutes sortes de professions, en individuel ou en groupe et j’aime répondre à leur demande, qu’elle soit dans le domaine de la personne, du couple, de la famille, de la profession, de l’apprentissage, de l’enseignement, de l’éducation, de la fonction dirigeante, des relations professionnelles, etc. … au niveau physique, mental, émotionnel et/ou spirituel.

Autrement dit, je me sens à ma place pour aider à trouver le grain de sable qui bloque, à l’enlever et à apprendre à empêcher qu’un autre revienne à sa place… si c’est la demande de la personne.

Autrement dit : le libre-arbitre garde sa place.

Si le cœur vous en dit, je vous invite à lire la suite 😉

 

L’intrigue, l’enquête et le dénouement

Le déroulement de cette aventure se passe chez moi en présentiel ou par zoom, ou sur place chez vous ou dans un lieu neutre choisi pour un groupe, pour la durée et le nombre d’épisodes qui vous convient. Une aventure à la carte selon vos besoins !

Autrement dit : enquêter, découvrir ce que la personne/le groupe peut changer et le mettre en pratique.

Si cela vous parle, je vous invite à me contacter 😊

brigitte@tombez.chwww.aaper.ch

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Chronique 33 : la réussite https://aaper.ch/chroniques/2020/07/08/chronique-33-la-reussite/ https://aaper.ch/chroniques/2020/07/08/chronique-33-la-reussite/#comments Wed, 08 Jul 2020 11:50:02 +0000 http://aaper.ch/chroniques/?p=3617 C’est la fin de l’année scolaire.

Les élèves ont reçu l’évaluation de leurs acquis en fonction de leurs apprentissages, âges, niveaux, etc. Les examens finaux ont eu lieu dans toutes les formations… sauf en 2020… et les apprenti-e-s et étudiant-e-s ont reçu leurs résultats et leurs certificats. La réussite leur est confirmée officiellement… c’est un aboutissement… quel bonheur !

C’est la fin du repas.

Les plats sont vides. Les gens se sont régalés. Un silence significatif a eu lieu… tellement c’était bon… et les compliments fusent. La réussite est confirmée par les convives… le résultat ou plutôt le jeu en valait la chandelle…

C’est la fin de la journée, de la semaine, des vacances, d’un projet, etc.

Pas d’indices officiels, ni de convives pour entendre le silence ou leurs mots de satisfaction …

Comment savoir si la réussite est là ?

Une question de juillet 2020 ou une question quotidienne possible, utile et judicieuse dans n’importe quel domaine ?

« Chroniquons » ?


3 choix

Quand une personne passe un examen ou une évaluation, idéalement, elle a la possibilité de repérer quelle question ou quelle partie recevra le plus de points : soit elle le sait , … car elle s’est renseignée… soit c’est indiqué directement sur le questionnaire.  Du coup, elle veille à y répondre le mieux possible, afin de mettre toutes les chances de son côté. Elle a fait un choix. Elle veut réussir, elle s’est préparée au mieux et s’engage à fond dans son choix jusqu’au bout. Avec lucidité, elle saura aussi ainsi si elle n’a pas pu répondre à la question principale qu’elle aura échoué.

Se donner les moyens de repérer la question/partie principale, celle qui remporte le plus de points et y répondre consciemment et avec soin ! Réussir à faire !

Et quand une personne ne passe pas d’examens ? Pas besoin de réussir à faire …  mais réussir à être… donc elle devrait savoir ou être renseignée ou s’être renseignée 😉 pour repérer la question/situation gagnante !

Par exemple :

Physiquement, la « question » principale est l’eau. L’eau représente 60 à 65 % du corps d’un adulte, 75 % de celui d’un bébé.

Nous donnons-nous les moyens d’y « répondre » consciemment et avec soin ?

Mentalement, la « question » principale est nos pensées. Nous pensons à une vitesse plus grande que celle de la lumière.

Nous donnons-nous les moyens d’y « répondre » consciemment et avec soin ?

Émotionnellement, la « question » principale concerne nos émotions. Nous ressentons des émotions normales car nous vivons et en plus nous ressentons des émotions car nous jugeons les situations.

Nous donnons-nous les moyens d’y « répondre » consciemment et avec soin ?

Lire la « question/situation », quel que soit le domaine… une perception aiguisée suivie d’une description impartiale ! Réussir à être !

Et pour réussir sa vie ? … elle sait… car elle s’est renseignée 😉

Selon l’éducation, les circonstances et les désirs de son âme, la personne apprend, expérimente, réussit et/ou échoue… donc apprend, expérimente, réussit et/ou échoue… et ainsi de suite éternellement !

Bien entendu, chaque personne peut choisir de mettre une grosse quantité de quelque chose dans sa vie… beaucoup de « points » pour la famille ou le travail ou le sport ou la santé ou la musique ou les jeux vidéo ou la nature ou la politique ou la planète ou les autres ou l’argent, etc. et ainsi se donner les moyens d’y répondre consciemment et avec soin… et de sentir la satisfaction !

Comme par exemple, lorsque la personne remplit son assiette à un buffet avec ses mets préférés… en se renseignant si elle peut y retourner une 2e ou une 3e fois… à volonté… et en ayant une perception aiguisée sur la taille de son assiette et de son estomac, sur la quantité de nourriture à disposition et sur le nombre de personnes présentes 🙂

Notre intention d’y mettre une quantité … dans l’assiette ou dans la vie… va de paire avec une ouverture sur la quantité à disposition dans la réalité ! Réussir à avoir !

note contentenote contente

Dans le cadre de mon travail, je rencontre régulièrement des élèves qui ne réussissent pas à apprendre et/ou des parents et des enseignant-e-s qui ne réussissent pas à faire apprendre et/ou des personnes qui ne réussissent pas à se sentir vivantes, joyeuses, tranquilles et en paix…

Apprendre à réussir fait partie des possibles à apprendre… quelle que soit la question/situation… c’est un choix … 

Ce que la personne sait faire, elle le fait et ce que la personne ne sait pas encore faire, elle l’apprend… elle choisit de l’apprendre … 

Cela passe par le choix de la perception aiguisée et la description impartiale de la question/situation…qu’est-ce que j’ai à apprendre, quelles connaissances me manquent, qu’est-ce que je peux changer ? …

Avec …  le choix d’accepter la réussite ou l’échec qui va suivre, avec … le choix d’accepter le « nombre de points » de la réalité du moment !

Qu’en dites-vous ?

Et si réussir sa vie, c’était cela… choisir continuellement en respectant notre libre-arbitre dans la réalité de l’instant ?

note contentenote contente

La lumièr’ revient déjà
Et le film est terminé
Je réveille mon voisin
Il dort comme un nouveau-né
Je relèv’ mon strapontin
J’ai une envie de bailler
C’était la dernièr’ séquence
C’était la dernièr’ chronique
Et le rideau sur l’écran est tombé

Bye bye …

coeur en musique

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Chronique 32 : de l’utilité des équations https://aaper.ch/chroniques/2020/06/28/chronique-32-de-lutilite-des-equations/ https://aaper.ch/chroniques/2020/06/28/chronique-32-de-lutilite-des-equations/#respond Sun, 28 Jun 2020 07:45:42 +0000 http://aaper.ch/chroniques/?p=3592 Certains préfèrent les branches littéraires et d’autres les branches scientifiques… ou pas

Pour ma part, en plus de l’analyse grammaticale (chronique 31) 😉 , j’aimais beaucoup les mathématiques et peu la physique.

Et vous ?

Je me rends compte que j’aimais beaucoup résoudre les équations et effectuer les études de fonction sans pouvoir faire le lien avec leur application en physique… et voilà de quoi « chroniquer »… aimer résoudre mais pas appliquer… hum hum

Voici le partage de ma réflexion.


peace equation

Pourquoi j’aimais les équations et les résoudre ?… et pourquoi je pense parfois en équation ?

Selon mes recherches, une équation est, en mathématiques, une relation (en général une égalité) contenant une ou plusieurs variables. Résoudre l’équation consiste à déterminer les valeurs que peut prendre la variable pour rendre l’égalité vraie. La variable est aussi appelée inconnue et les valeurs pour lesquelles l’égalité est vérifiée solutions.

Les idées de relation, d’égalité, de variables, d’inconnues, de solutions résonnent très fort au fond de moi… comme des ingrédients de base présents tout le temps et comme si je ne peux pas concevoir chaque instant autrement qu’avec une relation, une égalité, des variables, des inconnues et des solutions !

Avec l’équation, il y a la possibilité de représenter la même chose autrement et ainsi de permettre d’autres représentations et de tenir compte des autres… une ouverture… 3x + 2 = 8 ou  3x = 8 – 2 ou 3x = 6

Avec l’équation, il y a la possibilité de trouver l’inconnue… une aventure…  3 x = 6 donc x = 2

Dans une équation, il peux y avoir une ou plusieurs variables, une ou plusieurs solutions voire une infinité de solutions et… pas de solution ! … ce n’est pas une sinécuremais cela reste une ouverture et une aventurenon ?

En tous les cas, je me rends compte aujourd’hui, qu’une partie de moi pas consciente à l’époque … aimait beaucoup l’idée que dans une égalité, il peut y avoir des inconnues qui ne sont que des variables… et pas des ennuis… et que cela peut déboucher sur une, des ou pas de solution-s ! … un infini futur...

En ce début d’été 2020, je rencontre régulièrement dans le cadre de mon travail, des « situations-équations » pourtant avec variables et solutions… mais où l’inconnu-e, le « je ne sais pas encore », le « ce que je vais pouvoir trouver et/ou apprendre » fait peur et est décrit comme difficile ou compliqué… aucune ouverture ou aventure fermeture…

La technique de résolution des équations d’identifier les éléments de la même « famille » et de les regrouper d’un côté du = pour aboutir à la solution était pour moi une sorte de gymnastique qui m’apportait de la souplesse… et même de la désinvolture…

EXEMPLE

3a + 4b = 2x + 3b

3a + 4b – 3b = 2x + 3b – 3b

3a + 1b = 2x

(3a +b) /2 = x

Puis arriva le moment de la représentation dans un système d’axe. Il était possible de « dessiner une équation » en posant un axe vertical, un horizontal et une unité de référence, donc de voir l’équation et de passer à la fonction y = ax ou y = ax +b … presque de l’architecture...

droites

Actuellement, mon équilibre dépend de mon axe vertical et horizontal … l’intersection étant le moment présent en lien avec mon passé et mon futur… Il est appelé « origine » dans le système d’axe mathématique. Et il est maintenant évident que je ne peux avancer depuis mon origine que dans mon « unité »… ma posture

En ce début d’été 2020, je rencontre régulièrement dans le cadre de mon travail, des « situations-équations » pourtant avec variables et solutions … mais avec une difficulté à vivre le présent comme il est, comme si les axes ont bougé, les repères sont perdus et il n’y a pas d’unité… plus d’armature

Dans le cadre des études de fonctions, il est demandé de faire  le calcul de l’intersection avec l’axe vertical (x=0) et l’axe horizontal (y=0). Une droite affine ou linéaire définie par deux points peut ainsi être tracée très facilement… deux points reliés et vous avez une droite infinie… Pour d’autres fonctions, il sera demandé le calcul de l’asymptote verticale ou horizontale, de faire tendre l’inconnue vers l’infini… mésaventure ?… le graphique représentera une parabole … donc une droite qui tourne comme une ceinture…

Dans les études de fonctions, j’ai vraiment beaucoup aimé appliquer une procédure pour découvrir le graphique de la fonction… et ainsi en avoir une autre lecture…

Par contre, je n’ai vraiment pas réussi à appliquer tous ces outils mathématiques à la physique car je n’y mettais pas de sens… mais cela je ne le sais que maintenant… déconfiture ou immature ?

note contentenote contente

Ai-je appris d’autres outils sans les utiliser pour ce à quoi ils sont prévus ? … oui assurément...

Les ai-je détournés de leur utilisation de départ ? … oui assurément…

Par exemple, actuellement, je me rends compte qu’à chaque instant, le plus confortable pour moi, est de mettre le futur et le passé à zéro pour juste vivre ce moment-là… une intersection continuelle avec un système d’axes invisibles mais présents… une ossaturepas pour dessiner un chemin forcément tout droit … tout en étant consciente de « l’infiniture » des possibilités… et de ma participation à cette création éternelle avec libre-arbitre …

new problem

Et oui, c’est peut-être cela l’idée, à chaque instant, nous expérimentons avec notre acquis, apprenons des procédures et créons des outils avec des utilisations nouvelles en lien avec nos besoins POUR y répondre et être la pièce unique, légitime et nécessaire du grand puzzle !

Une inconnue dans la situation-équation de départ + une inconnue dans la solution + une inconnue dans l’utilisation = des variables infinies de possibilités ?

Qu’en dites-vous ?

note contentenote contente

Solutions inconnues

Fleurissent fleurissent

Solutions apparues

L’début d’la nouveauté… l’début d’l’autonomie … l’début d’la liberté !

coeur en musique

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Chronique 31 : de l’utilité de l’analyse grammaticale https://aaper.ch/chroniques/2020/06/18/chronique-31-de-lutilite-de-lanalyse-grammaticale/ Thu, 18 Jun 2020 05:59:36 +0000 http://aaper.ch/chroniques/?p=3564 Je suis allée à l’école primaire dans un petit village du Vully. J’ai commencé en première année primaire, pas d’école enfantine. J’étais dans la même salle que les « deuxièmes » et les « troisièmes », tout en haut du collège. A l’étage en dessous, il y avait une autre grande salle pour les « quatrièmes » et les « cinquièmes ».

C’est là que j’ai appris à lire, à écrire, à compter et à faire de l’analyse grammaticale !

J’aimais vraiment beaucoup cela et il me semble que c’est seulement maintenant que je me rends compte de l’impact que cela a eu sur moi et mes choix.

Et vous, aimiez-vous l’analyse grammaticale ou la grammaire ? Ou comme la plupart des élèves que je rencontre actuellement mélangez-vous les CV, les CP, les GN ou les COD et les COI ?

Pensez-vous que l’analyse grammaticale est inutile ?

Voici mon analyse 🙂 de ce mois de juin 2020, que je partage avec vous !


 

partie manquante

Nature – Forme – Fonction

Voilà le titre des 3 colonnes qu’il fallait remplir pour analyser chacun des mots d’une phrase.

Nature = ce que c’est comme mot

Forme = sous quelle forme il apparaît là

Fonction = à quoi il sert dans la phrase

EXEMPLE selon la terminologie de mon époque !

Le soleil brille.

Le : article défini – masculin singulier – détermine le nom soleil

soleil : nom commun – masculin singulier – sujet du verbe brille

brille : verbe briller – 3e personne du singulier de l’indicatif présent – accordé avec le sujet soleil

Les nombreux exercices de l’époque avec des phrases toujours plus longues et avec plus de compléments m’ont passionnée. En effet, il y avait toujours une autre catégorie de mots à découvrir.

EXEMPLE

Le soleil qui brille aujourd’hui ici dans notre jardin met en valeur les rosiers de diverses couleurs complètement en fleurs, le gazon verdoyant et bien entendu le ciel bleu si pur.

Je me rends compte maintenant que chaque nouvelle catégorie a aiguisé ma curiosité. Chaque mot a une nature, une forme et une fonction propre, précise, utile et nécessaire dans la phrase qu’ils forment ensemble. Une trame invisible, une structure solide, une géométrie sacrée sur laquelle tout se pose !

En effet, l’apprentissage de la nature, de la forme et de la fonction des mots dans une phrase m’a permis de faire le lien, au fur et à mesure des expériences de ma vie avec la nature, la forme et la fonction des situations, des personnes, des problèmes et de leurs solutions !

Je me rends compte que prendre conscience de la nature, de la forme et de la fonction de ce que je vis est un moyen de vivre le moment présent. Une décomposition-description de ce qui est sans jugements ou émotions ou croyances limitantes ! La description systématique des faits chronologiques avec des mots précis et un ton assertif. Pour moi, un moyen de me libérer et d’éviter des sensations voire des sentiments désagréables et/ou inadéquats !

EXEMPLE

Je vois que le soleil brille.

Cet entraînement répétitif… a débouché sur un bénéfice très clair pour moi … maintenant … c’est le gain de temps et la capacité à mettre du sens et à découvrir le point de départ d’un problème ou d’une situation afin de stopper très vite la confusion ou la montée exponentielle de complications !

Cet apprentissage de l’analyse séquentielle permet de mettre en évidence très rapidement l’information qui manque, la non-connaissance de quelque chose qui débouche souvent sur une impasse. Une compétence pour repérer le noeud du problème !

EXEMPLE

L’élève qui pense que les soustractions c’est difficile alors qu’il n’a pas encore appris ce calcul.

J’ai pu constater que cela découle sur l’amélioration de l’écoute et de la communication, sur les prises de décisions donc sur la confiance en nos choix. Une influente analyse !

EXEMPLE

Le parent qui prend le temps de poser des questions à ses enfants par rapport à leurs actes, d’écouter vraiment leurs réponses et d’expliquer la nature, la forme et la fonction des conséquences positives ou négatives de ces actes.

Et les 3 titres de l’analyse grammaticale deviennent dans le quotidien :

Nature = ce que c’est …

Forme = sous quelle forme cela apparaît …

Fonction = à quoi cela sert …

 

note contentenote contente

L’analyse grammaticale des mots d’une phrase est ainsi devenue pour moi un vrai jeu voire une aventure, une façon d’exprimer la passion, la créativité. Il va sans dire que les mots sont importants pour moi dans la mesure où ils permettent l’expression de soi avec amour et humour. Juste des mots qui viennent du coeur remplis de joie ! … des mots dits, écrits ou pensés… car le silence est aussi une expression…

Si vous repérez les CV, les CP, les GN ou les COD et les COI, vous serez à l’aise avec le nominatif, l’accusatif, le datif et le génitif et vous pourrez faire des liens pour apprendre différentes langues… grâce à cette structure de base qu’est l’analyse grammaticale !

Si vous prenez conscience de la nature, de la forme et de la fonction des gens, des situations, des expériences, etc. autour de vous, vous pourriez être plus à l’aise et faire des liens… grâce à cette structure de référence qu’est l’analyse réelle des faits !

Si vous sentez la nature, la forme et la fonction de vos émotions, de vos blessures, de vos jugements, de vos sentiments, de vos sensations, etc., vous pourriez être en train reprendre votre plein pouvoir, avoir accès à votre potentiel et ainsi montrer l’exemple… grâce à cette structure bienveillante qu’est l’analyse ou l’introspection de soi !

… à défaut d’arriver à repérer le CV dans une phrase 🙂

note contentenote contente

C’est la « grammaire » Michèle qui a perdu son mot

Qui crie par la fenêtre qui l’lui analys’ra

C’est le bon père Lustucru qui lui a répondu

Et bien grammaire Michèle votre mot n’est pas perdu … je l’ai entendu !

coeur en musique

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Chronique 28 : assez ou trop ? https://aaper.ch/chroniques/2020/05/18/chronique-28-assez-ou-trop/ https://aaper.ch/chroniques/2020/05/18/chronique-28-assez-ou-trop/#respond Mon, 18 May 2020 06:38:29 +0000 http://aaper.ch/chroniques/?p=3467 En principe, quand on a assez mangé ou bu, on sent qu’on est rassasié-e et on arrête… hum

EXEMPLE : le bébé qui ne veut plus boire même si son biberon n’est pas terminé.

En principe aussi, quand on en a fait assez, on voit que c’est bon, on entend que c’est bon ou on en a marre et on arrête… hum hum…

EXEMPLE : on voit que la chambre est rangée, on entend la cloche qui annonce la récréation ou on sent la lassitude et on arrête.

En principe toujours, quand on a donné assez, on se sent satisfait-e et on arrête… hum hum hum…

EXEMPLE : la personne qui s’assied en contemplant son travail avec bienveillance et satisfaction.

Pourtant, régulièrement, on continue, s’acharne, persiste, poursuit, allonge, s’éternise, s’entête, s’obstine, etc. parce qu’on juge que ce n’est pas encore assez ! Un « jamais assez » à la fois motivant et enthousiasmant mais aussi pesant et accablant !

Pas vous ? Moi cela m’arrive souvent et cela a donné cette chronique 🙂


Evaluer le « assez » par la quantité, la qualité, la forme, la couleur, le résultat, nos valeurs ou un autre critère précis ? … bon salaire pour mon travail ou pas assez payé au vu des efforts et du temps consacré…

Evaluer le « c’est suffisant » comme le 4 sur 6 de l’école ?… juste suffisant donc pas assez bien …

Evaluer « l’intensité » comme un goût dans les créations culinaires ou un ressenti dans les oeuvres artistiques ? … trop de sel ou pas assez de sel… pas assez abstrait ou pas assez réaliste… pas assez rock, trop classique…

Evaluer le « en avoir assez » en étant excédé, irrité, impatient comme lors d’une tâche/un devoir à faire dans un temps donné et en plus qu’on n’arrive pas à faire… comme une privation de liberté

En avoir assez, en faire assez, en donner assez… comment savoir quand c’est assez et pas déjà trop ?

Je vous propose l’intersection des 3 pyramides 🙂 un peu de géométrie sacrée … voire un diamantet surtout un équilibre !

La pyramide de Maslow (voir chronique 23 : l’essentiel) en lien avec nos besoins… pour notre corps, notre coeur et notre tête

maslow pyramide

EXEMPLE de question pour évaluer le « assez » : de quoi ai-je besoin ici et maintenant ? … pour me sentir en équilibre !

La pyramide de la taxonomie de Bloom (voir chronique 24 : l’évaluation) pour l’apprentissage et son évaluation… pour notre tête, notre coeur et notre corps …

bloom pyramide

EXEMPLE de question pour évaluer le « assez » : qu’est-ce que j’ai besoin d’apprendre ici et maintenant ? … pour me sentir en équilibre !

Et la 3e pyramide… celle des niveaux logiques de la PNL (Programmation Neuro Linguistique) … pour notre tête, notre corps et notre coeur …

pyramide niveaux logiques

Une invitation à repérer à quel niveau (environnement, comportement, capacité , croyance et identité) la réflexion/le problème se situe.

EXEMPLE de question pour évaluer le « assez » : comment faire pour adopter le bon comportement dans cet environnement ? … pour me sentir en équilibre !

Et l’intersection des 3 pyramides pourrait donner sous forme de question : 

En étant qui je suis, avec ce qui est important pour moi, dans cet environnement ici et maintenant, pour répondre à mes besoins, comment vais-je apprendre ce dont j’ai besoin et/ou que vais-je faire concrètement ?

Qu’est-ce que je choisis d’être ?

Et l’intersection des 3 pyramides  a donné pour moi sous forme de réponse :

En étant qui je suis, avec ce qui est important pour moi, dans cet environnement ici et maintenant, pour répondre à mes besoins, je choisis de récupérer ma liberté d’être qui je suis… et ce sera assez 🙂

note contentenote contente

La question du « assez » posée aux autres sera suivie de leur évaluation, leur avis, leur jugement, leur réponse . Parfois cela nous conviendra et nous passerons à l’action suivante. Parfois cela ne nous conviendra pas … car ce ne sera pas assez comme nous voulons… surgira alors une autre question sur le « assez », posée aux autres, avec le risque d’une évaluation ou réponse bloquante suivie de… tout cela sans fin… stop c’est assez !

EXEMPLE : la peur de ne pas être à la hauteur quand on nous répond : mais ouiiii… c’est booon, cela suffiiiit… arrêêête…

La question du « assez » posée à soi-même est notre évaluation, notre avis, notre jugement, en réponse à notre comparaison avec notre choix… et peut être suivie d’un sentiment de complétude… à nous de récupérer cette sensation d’équilibre… pour passer en toute liberté de choix  à une autre action !

EXEMPLE : je choisis, je suis le flux, je ressens, je choisis d’ajuster éventuellement et… c’est assez… pour cette fois !

D’abord un choix ! Car pas de choix pas de assez !

note contentenote contente

Promenons-nous dans le « assez »

Pendant que le « trop » n’y est pas

Car s’il y était il nous mangerait

Mais comme il n’y est pas

Il nous mangera pas

coeur en musique

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Chronique 24 : l’évaluation https://aaper.ch/chroniques/2020/04/08/chronique-24-levaluation/ Wed, 08 Apr 2020 06:50:23 +0000 http://aaper.ch/chroniques/?p=3242 J’ai peur des « éva » (évaluations) car je ne connais pas les questions ! me dit une jeune élève de moins de 10 ans lors d’un entretien de méthodes d’apprentissage pour l’aider à mieux réussir à l’école.

Tu connais les réponses par contre… donc tu es prête ! lui ai-je répondu.

Son inquiétude a été neutralisée par de la tranquillité !

Une vague dans un sens neutralisée par une vague dans l’autre sens !


vérification

Il y a les évaluations de l’école appelées aussi travaux écrits (TE), contrôles, examens (exa), etc.

Ces évaluations utiles au suivi de la progression engendrent souvent du stress. Cette petite fille n’avait pas peur de « faire l’évaluation » comme la plupart des gens qui ont eux peur de passer leur permis de conduire, de se rendre à un entretien, de passer les examens finaux, etc. Cette petite fille avait carrément peur de l’évaluation elle-même, de sa définition de base, de son sens… à savoir : questions/exercices que tu ne connais pas à l’avance et dont les réponses que tu donneras indiqueront si tu as mémorisé, compris, appliqué, analysé, synthétisé et évalué (pyramide de la taxonomie de Bloom) la matière en question !

bloom

Le « évalué » vient à la fin de la pyramide. Je vous invite à l’insérer entre chaque étape. Comme de la crème dans les mille-feuilles, plus il y en a meilleur c’est 😉 … J’évalue moi-même avant que quelqu’un ne me « fasse une évaluation » !

EXEMPLES

J’apprends mon vocabulaire et j’évalue si je l’ai mémorisé…s’il est dans ma tête et si j’arrive à le redire et à l’écrire… je suis prêt-e !

J’apprends une règle de grammaire et j’évalue si je l’ai mémorisée et comprise… si elle est dans ma tête et si j’arrive à l’expliquer à quelqu’un… je suis prêt-e !

J’apprends une formule de math et j’évalue si je l’ai mémorisée, comprise et si je sais l’appliquer… si elle est dans ma tête et si j’arrive à l’utiliser dans un nouvel exercice tout-e seul-e… je suis prêt-e !

Ces évaluations intermédiaires prennent la forme de vraies « vagues dans l’autre sens »,… des auto-évaluations sur mesure qui neutralisent le stress et permettent à la confiance de s’installer… non ?

Il y a aussi les évaluations du quotidien appelées perceptions, sensations, intuitions, discernement, etc.

EXEMPLES évaluation par les sens

Nos yeux, de très gentils gendarmes, vont nous montrer que le verre est très au bord de la table, que les chaussettes sont à l’envers, que l’assiette n’est pas finie, etc.

Nos oreilles, de très gentils gendarmes aussi, vont nous faire entendre que quelqu’un parle très fort, que quelqu’un pleure, que quelque chose est tombé, etc.

La « vague dans l’autre sens » va être une combinaison de nos sens… le bon sens 🙂 POUR prendre une décision.

EXEMPLES

La main qui repousse le verre au milieu de la table et l’oeil qui valide sa position.

La main qui se pose sur la bouche pour faire « chut » et l’oreille qui valide les décibels.

Et puis il y a la constante évaluation de notre bien être appelée aussi bonheur, joie, gratitude, tendresse, harmonie, etc.

On dit qu’on pèse le pour et le contre, qu’on estime, qu’on juge, qu’on apprécie, qu’on considère une situation.

Et parfois on n’est pas prêt-e … ni pour évaluer, ni pour décider… un arrêt sur image !

Et là, en général, nos proches sont là pour nous sourire et nous dire qu’il n’y a pas assez de sel, que la vie continue et que derrière les nuages le ciel reste bleu 🙂 … toutes sortes de précieuses et gentilles vaguelettes !

note contentenote contente

Pour ma part, je me suis rendu compte que je n’étais pas prête à tout cela, que je ne connaissais ni les questions ni les réponses, ni l’objet ni le processus. Par contre, j’ai appris le principe de la vague inverse 😉

Et donc quand je ne me sens pas bien, j’évalue au mieux la situation et je mets au mieux la « vague inverse sur mesure du moment » en place pour neutraliser cet instant POUR que la vie continue et pour que je sente mon élan de contribution !

EXEMPLES de vagues inverses qui ont marché pour moi parce que je ressentais de l’enthousiasme à l’idée de le faire 🙂

Ecouter de la musique sans parole, parler avec mes proches et des amies, dessiner un mandala, faire un gâteau aux poires, faire une séance de Pilates, prendre un bain, regarder le paysage, etc.

Ma vague inverse c’est l’enthousiasme ! Merci je viens de réussir à l’évaluer en écrivant cette chronique !

coelho entousiasme

Et vos « vagues inverses » c’est quoi ?

note contentenote contente

Il court, il court l’enthousiasme
L’enthousiasme du bois, Mesdames
Il court, il court l’enthousiasme
L’enthousiasme du bois joli
Il est passé par ici

Il repassera par là
Il court, il court l’enthousiasme
L’enthousiasme du bois, Mesdames
Il court, il court l’enthousiasme
L’enthousiasme du bois joli.

coeur en musique

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Chronique 19 : concret et/ou abstrait https://aaper.ch/chroniques/2020/02/18/chronique-19-concret-etou-abstrait/ Tue, 18 Feb 2020 17:25:24 +0000 http://aaper.ch/chroniques/?p=2974 Un arbre est visible concrètement. Quand on parle d’un arbre à quelqu’un, cette personne a eu, a ou aura l’occasion de voir concrètement un arbre pour s’en faire une représentation mentale… SA référence mentale de l’arbre, SA connaissance de l’arbre, selon son âge, son métier, son pays et les circonstances de la vie ! … avec des possibles mises à jour régulières 😉

EXEMPLE de référence mentale d’un arbre – un élément concret

Alors qu’on est assis-e au salon, cela peut être, dans notre tête : le souvenir d’une photo, d’un film ou comme si on y était maintenant vers un arbre, un schéma mental ou un film inventé de la croissance accélérée d’un arbre depuis sa graine jusqu’à sa taille d’une dizaine de mètres, le mot arbre écrit en couleur sur un écran mental, les lettres du mot arbre que l’on entend dire, la sensation du toucher de l’écorce ou du mouvement des branches, le bruit du vent dans les feuilles, etc.

En tous les cas, c’est notre façon de penser à un arbre… notre liberté d’y penser !

Et pour tout ce qui n’est pas visible concrètement, on fait comment puisqu’on ne peut rien voir « à d’vrai » ?

EXEMPLE de référence mentale d’un concept abstrait : la politesse

Heu…

On ne s’en fait pas de représentation mentale… hum…

On n’y pense pas… hum hum…

Et si on « chroniquait » ?


obtenir réussite

Si nous voyons concrètement notre monde quotidien, famille, collègues, animaux, maison, meubles, nourriture, outils, etc., nous sommes entourés de concepts abstraits invisibles, tout au long de notre vie :  les devoirs, la réussite, la motivation, l’ordre, la concentration, le courage, la politesse, la bêtise,  la tolérance,  l’autonomie, la confiance, l’originalité, la compassion, le temps, la loi, les valeurs, la méchanceté, la douceur, la joie et bien d’autres !

Nous ne les voyons pas et nous y faisons continuellement référence… en prononçant des mots qui peuvent atterrir dans des oreilles non informées … une vraie mine de confusion potentielle !

Chacun-e d’entre nous a vraisemblablement SA représentation mentale de la motivation, de la politesse, de la tolérance, etc. et c’est bien à SA représentation qu’il/elle se réfère quand il/elle en parle… et oui, voilà pourquoi on se prend la tête parfois… notre référence mentale est différente de celle de l’autre… mais on ne la voit pas !

EXEMPLE

Mon enfant a des problèmes de motivation et de concentration… étant souvent la traduction de … il n’a pas envie et ne comprend pas ce qu’il lit… et moi j’ai des problèmes car je ne sais pas comment faire…

Comment ou quoi faire pour acquérir les connaissances abstraites utiles et nécessaires dès le plus jeune âge ?

En donnant des descriptions et/ou en répondant aux questions POUR faciliter la création d’une représentation mentale, une sorte de petite pièce de théâtre mentale qui met en scène des gens, des décors, des paroles, des sensations, des odeurs, des goûts, des couleurs, des textures, etc. et parfois ses propres expériences. Une création mentale sur mesure, unique et personnelle qui mériterait bien un César voire un Oscar 🙂 POUR compléter la liberté de penser avec la responsabilité de penser et ainsi apprendre à penser ! Et tout ceci entrecoupé de petites pauses silencieuses pour que l’enfant ou la personne puisse penser à sa vitesse, créer et fignoler ses scénarios mentaux, tranquillement en sécurité !

EXEMPLES

Quand nous lisons des livres avec des tout petits, nous décrivons les animaux, les objets et toutes sortes d’éléments concrets, maintes et maintes fois en répétant les mêmes mots 🙂 . Et si nous faisions des petites pauses POUR respecter leur rythme et leur permettre de penser ? En plus, nous pouvons ajouter des éléments non visibles car il est toujours possible de compter quelque chose sur les images, de faire semblant d’ouvrir un cadeau, de goûter un gâteau, de sentir une fleur, etc. Idéalement se taire à nouveau quelques instants pour leur offrir un moment « d’activité psychique », pour les emmener dans leur imagination voire dans l’abstraction en tous les cas dans leurs pensées… un début de pièce de théâtre mentale… sera un début d’entraînement cérébral  et un pas vers l’abstrait !

Quand nous prenons du temps pour expliquer, montrer, dessiner, visiter, cuisiner, réparer, etc. et ainsi apprendre de nouveaux mots à quelqu’un POUR passer d’un objet à des schémas puis à des symboles, nous pouvons toujours nous taire quelques instants POUR favoriser ce temps d’évocation mentale puis nous intéresser à la représentation mentale de la personne et lui demandant de nous la communiquer !

Quand nous prenons du temps pour apprendre de nouveaux mots à quelqu’un en étant soi-même un exemple et un témoignage de motivation, de tolérance, de confiance, etc. dans le quotidien 😉 , nous pouvons ensemble évoquer POUR favoriser et s’intéresser à la représentation mentale de la personne à propos de ces concepts invisibles et abstraits mais bien présents… et bien sûr communiquer la nôtre !

note contente note contente

Quand un concept abstrait apparaît, c’est un vrai investissement que de prendre soin de lui donner sa représentation mentale « sa pièce de théâtre mentale » 🙂 Faisons des pauses évocatives !

EXEMPLE

Et si on disait que la grammaire c’est le mode d’emploi pour la construction des phrases ?… comme pour un lego où on a besoin des explications à suivre pour chaque partie et une description des pièces avec un schéma pour savoir comment elles vont s’emboîter les unes aux autres ?

La capacité d’abstraction cela s’apprend comme tout !

Pour comprendre et réfléchir, nous avons besoin d’évoquer mais aussi de manipuler dans notre pensée les concepts dans des raisonnements, de faire des liens entre des informations pour arriver à des déductions voire à des décisions qui pourront être exprimées et mises en oeuvre.

D’abord je pense et après je fais, d’abord je mets en scène dans ma tête et après je…

Encore un moyen de rester dans le moment présent et même d’éviter la tendance à l’impulsivité non bénéfique !

Bonne représentation 🙂

note contentenote contente

Il était un nouveau concept

Il était un nouveau concept

Qui n’avait ja-ja-jamais existé

Qui n’avait ja-ja-jamais été pensé

Ohé! Ohé! Matelot,
Matelot navigue sur les mots
Ohé! Ohé! Matelot,
Matelot navigue avec les mots

coeur en musique

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chronique 17 : dire oui à… https://aaper.ch/chroniques/2020/01/28/chronique-17-dire-oui-a/ https://aaper.ch/chroniques/2020/01/28/chronique-17-dire-oui-a/#comments Tue, 28 Jan 2020 10:00:03 +0000 http://aaper.ch/chroniques/?p=3006 J’ai pas envie de devoir : me lever, faire mes devoirs, travailler avec cette personne, remplir ma feuille d’impôts, préparer le repas, faire les courses, faire le ménage, rendre visite à quelqu’un, prendre un rendez-vous, amener la voiture au service, aller chez le dentiste, etc.

Oh non… (avec un soupir)… mais bon…  (avec un soupir)… cela va aller… (avec un soupir)… allons-y !

Et vous ? Cela vous arrive de soupirer et de dire « oh non… » ?

Et si, avec ou sans soupir, … vous disiez … oui … ?


yes

Parfois, il arrive qu’une personne se sente obligée d’être là, de faire cela, de vivre cela. Comme si elle avait été parachutée là, sans le demander… tellement les circonstances sont rébarbatives voire inhumaines !

EXEMPLES vécus🙂

Une maman, au téléphone à 7 h du matin avec un médecin, car un de ses trois enfants a une énorme fièvre et très mal au ventre à droite… et une souris lui passe entre les pieds !

Une personne, en train de prendre des fleurs de Bach sur le parking d’un hôpital, avec l’estomac tellement serré et les jambes qui la soutiennent à peine, à l’idée de ce qu’elle va vivre à l’intérieur de la chambre avec la personne en fin de vie !

A l’époque, j’avais pensé très fort, soupiré et peut-être même dit à haute voix « Oh non… mais bon… cela va aller… allons-y… ».

En fait je me rends compte que je disais consciemment non à ce que je voyais concrètement. Je disais non à l’enfant malade, la possible opération, les problèmes d’organisation, la souris, la maladie, la douleur, la mort. Je ne voulais pas vivre cela.

Par contre, je ne me rendais pas compte, que je disais du coup aussi non à ce que je ressentais sur le moment. Je disais non à ma peur de ne pas savoir, de ne pas y arriver, de ne pas être à la hauteur de la situation. Je disais non à mon envie de fuir et de ne pas être là. Je disais non à ma culpabilité qui suivait … Je disais non à un vrai cocktail émotionnel explosif  !

Voilà où je veux en venir 😉

Les émotions légitimes que je ressentais à l’époque 🙂 n’étant pas accueillies consciemment par moi, se figeaient à l’intérieur de mon corps, pas pour former des pépites d’or mais pour former des scories. Comme des grains de sable qui bloquent le tout ! Des sensations corporelles désagréables et incompréhensibles ! Un malaise quotidien sans raison qui amène la confusion ! Une bombe à retardement pas prise en compte et prête à exploser au moment où on s’y attend le moins !

Maintenant, le plus souvent 🙂 si un « oh non » arrive, je dis « oui » à ce que je ressens afin de vivre ce moment en entier. Je laisse « couler les émotions » (cf chronique 6) et ainsi j’évite, autant que possible, la formation de résidus ou de dépôts invisibles mais tellement encombrants et absorbants.

J’adhère à ce qui est ET à ce que je ressens comme si je me donne entièrement le consentement de vivre cela. Les émotions sont ainsi vécues consciemment au moment où elles se passent et pas plus tard et ailleurs, sans sens.

note contentenote contente

Dire oui à ce qui se passe, c’est une possibilité de vivre le moment présent, en disant oui à ce que nous percevons ET ressentons avec tendresse et bienveillance pour soi !

Dire oui à ce qui se passe, c’est ouvrir  les deux bras tout grands pour accueillir des expériences multicolores !

Dire oui à ce qui se passe, c’est un observateur ou une observatrice au clair avec ce qu’il ou elle ressent… même si l’observation modifie ce qu’on observe selon la physique quantique 😉

Dire oui à ce qui se passe, maintenant, c’est un sentiment de paix à l’idée des futures expérimentations et sensations !

Alors… à quoi pourriez-vous dire oui aujourd’hui ?

note contentenote contente

Et y a des gens heureux
Des vies tristes qui dorment dehors
Et y a des gens heureux
Et d’autres qui brassent de l’or

Christophe Maé

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Chronique 16 : répéter https://aaper.ch/chroniques/2020/01/18/chronique-16-repeter/ https://aaper.ch/chroniques/2020/01/18/chronique-16-repeter/#respond Sat, 18 Jan 2020 07:58:00 +0000 http://aaper.ch/chroniques/?p=2940 Je répète mais je n’y arrive pas.

J’ai beaucoup répété et pourtant j’ai fait une mauvaise note.

Je dois tout le temps lui répéter de ranger sa veste, faire ses devoirs, venir manger, aller au lit, etc.

Si l’une de ces 3 affirmations est la vôtre ET que vous n’êtes pas satisfait-e,  je vous invite à arrêter de « répéter » puisque cela ne marche pas.

D’accord, mais alors je fais comment ?

Je vous invite à changer la façon de faire, à améliorer la qualité de votre action plutôt que la quantité.

D’accord, mais alors je fais comment ?

Vous vous répétez non ? 🙂 hihihi…

A la découverte !


détective

1. Identifier la façon de faire

2. Prendre conscience de ce qui est inutile et répétitif

3. Mettre en place le changement utile

EXEMPLE : « Je répète mais je n’y arrive pas. »

Qu’est-ce que tu fais toi, quand tu répètes ?

Je lis mon vocabulaire, mes feuilles d’histoire. Je regarde mes exercices de math. Puis je « cache » ou ma maman m’interroge ou j’essaie de refaire des exercices.

Et ?

Et je n’y arrive pas bien… même qu’on recommence beaucoup de fois… et même parfois on s’énerve… et c’est encore pire de continuer.

Donc cela ne sert à rien ou à pas grand chose ?

Oui et je suis découragé-e… et je n’ai pas envie de m’y mettre… cela me saoule…

Et si tu mettais ce que tu lis dans ta tête, tranquillement, comme c’est utile pour toi, POUR pouvoir l’utiliser seul-e après, quand tu vas « cacher » ou quand ta maman va t’interroger ?

EXEMPLE : « J’ai beaucoup répété et pourtant j’ai fait une mauvaise note. »

Qu’est-ce que tu fais toi, quand tu répètes ?

Cela dépend. Pour le vocabulaire, je lis un petit bout puis je « cache ». Puis je lis encore un bout de plus et je recommence depuis le début. Puis je recommence le lendemain. Et parfois je les écris. Et parfois je fais des cartons.Et parfois j’utilise quizlet. Et parfois ma maman ou mon papa m’interrogent. Pour l’histoire, on a des objectifs. Alors je fais les objectifs et mes parents me posent des questions. Et parfois je fais un résumé. Je relis le résumé. Pour les math, j’essaie de refaire les exercices.

Et ?

Et à la maison, je sais mais… à l’école je stresse… ou je ne comprends pas les questions… ou j’ai tout oublié…

Donc cela ne sert à rien ou à pas grand chose ?

Oui et en plus j’ai peur de faire faux… de me faire gronder… et de redoubler.

Et si tu mettais ce que tu lis dans ta tête, tranquillement, comme c’est utile pour toi, POUR pouvoir l’utiliser seule-e après, quand tu vas vérifier si tu sais ou quand tes parents vont t’interroger ou lors du contrôle ?

EXEMPLE : « Je dois tout le temps lui répéter de ranger sa veste, faire ses devoirs, venir manger, aller au lit, etc. »

Comment cela se passe ?

Je lui demande de ranger sa veste, une fois, deux fois puis je m’énerve. Je lui demande de venir faire ses devoirs, une fois, deux fois, même trois fois puis je m’énerve. Et pour le reste c’est la même chose…

Et ?

Et je finis par péter les plombs, … crier… et souvent cela finit en larmes.

Donc cela ne sert à rien ou pas grand chose ?

Oui et en plus, je m’en veux de m’énerver si rapidement… et je ne me sens pas à la hauteur.

Et si vous le préveniez que vous allez lui dire quelque chose une seule fois, qu’il va la mettre dans sa tête tout de suite ici et maintenant, comme c’est utile pour lui POUR qu’il puisse la faire seul-e juste après  ?

note contentenote contente

Répéter c’est redire exactement la même chose !

Et il est possible de le faire sans mettre de sens, sans comprendre, sans s’en souvenir, seulement comme un perroquet. Et à force, la quantité des répétitions donne l’impression de savoir… mais la réponse donnée est souvent seulement … une répétition de ce qui a été déjà dit !

Donc changeons ! Choisissons de mettre dans notre tête la nouvelle matière, de nouvelles informations, de nouvelles sollicitations ! Évoquons à notre façon ! Approprions-nous la nouveauté POUR l’utiliser ici ou ailleurs, maintenant ou plus tard !

Répéter c’est aussi s’entraîner !

D’ailleurs, le petit enfant est capable de choisir de répéter maintes et maintes fois le même geste pour apprendre à empiler des plots par exemple et il le fait jusqu’à la réussite. Il fabrique son réseau de neurones, tranquillement, comme c’est utile pour lui POUR pouvoir utiliser cela plus tard tout seul !

Les sportifs/sportives et les musiciens/musiciennes choisissent aussi de s’entraîner quotidiennement comme c’est utile pour eux/elles POUR pouvoir vivre leur passion lors d’un concours ou d’un concert.

Prêt-e pour l’entraînement ?

note contentenote contente

 

Une répétition longtemps

Ça use Ça use

Une répétition longtemps

Ça use les parents

Une répétition gnangnan

Ça use Ça use

Une répétition gnangnan

Ça use les enfants

coeur en musique

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Chronique 13 : concentration et organisation https://aaper.ch/chroniques/2019/12/08/chronique-13-concentration-et-organisation/ https://aaper.ch/chroniques/2019/12/08/chronique-13-concentration-et-organisation/#comments Sun, 08 Dec 2019 17:59:16 +0000 http://aaper.ch/chroniques/?p=2863 « Nous souhaitons vous rencontrer car notre fils/fille a des soucis d’organisation et de concentration. »

Voici la plupart des demandes actuelles pour mon travail dans le cadre de l’aide à l’apprentissage.

Or, très rapidement dans la discussion avec la personne concernée, je me rends compte qu’il/elle est capable de préparer toutes ses affaires de hockey ou de danse, de prendre le bon bus pour arriver à l’heure, d’économiser pour pouvoir s’acheter son jeu préféré, d’argumenter pour obtenir quelque chose, de faire un puzzle, de jouer à des jeux vidéos, etc.

Donc, au moins une fois, pendant un moment, il/elle s’est concentré-e et organisé-e pour arriver à son but… hum..

Il se pourrait que le problème ne soit pas là où il est annoncé… hum, hum…

Ok mais il est où alors ?

Menons la chronique 🙂


infini en couleur

Avoir de l’organisation ou le sens de l’organisation, c’est être capable de mettre de l’ordre dans son travail, de planifier des tâches en lien avec son travail dans un délai imparti et de mettre de l’ordre dans ses pensées.. d’où le besoin de concentration !

Le temps apparaît alors évidemment comme référence de l’organisation.

Si la personne sait  » lire le temps », le problème est ailleurs !

« Lire le temps » : apprendre et utiliser la chronologie, apprendre et utiliser la notion de délai, apprendre à évaluer le temps nécessaire pour effectuer une tâche, apprendre à lire l’heure sur une montre !

EXEMPLES

D’abord tu te laves les dents et après je lirai une histoire avec toi… quelqu’un a décidé un avant et un après !

Dans 5 minutes, tu devras aller te coucher… quelqu’un a décidé avant et a précisé un délai !

Il me faut 30 minutes pour préparer ce repas… quelqu’un a évalué avant !

J’ai besoin de 45 minutes pour aller à Lausanne… quelqu’un a évalué avant … et si c’est Google Maps en plus… 🙂

Si la personne sait se concentrer, le problème est ailleurs !

Encore faudrait-il avoir appris à se concentrer !

La recherche dans le dictionnaire Larousse donne : fixer son attention sur quelque chose, y être attentif. L’exemple donné est : se concentrer sur un problème difficile… 🙁

Et sur les activités agréables on peut se concentrer ? 

La définition de l’attention, donnée également dans le dictionnaire,  est : capacité de concentrer volontairement son esprit sur un objet déterminé ; cette concentration elle-même.

La concentration c’est de l’attention et l’attention c’est de la concentration selon le dictionnaire… donc on tourne en rond … hum hum hum…

Et en plus, pas concret du tout ces définitions, non ? et si on disait… se concentrer c’est mettre dans sa tête ?

EXEMPLES

Va lire ton vocabulaire maintenant dans ta chambre POUR le mettre dans ta tête POUR que je puisse te le dicter après et POUR que tu réussisses ta dictée vendredi quelqu’un a décidé avant et a expliqué quoi, quand et comment faire…

Mets dans ta tête maintenant que tu fais tes devoirs en rentrant de l’école cet après-midi sinon tu sera privé-e de télévision ce soirquelqu’un a décidé avant, expliqué quoi, quand et averti des conséquences…

Je mets dans ma tête, maintenant en classe, les nouvelles règles de grammaire POUR réussir les exercices à faire en devoir pour demain et le contrôle de vendredivous avez décidé quoi, quand, comment et pourquoi…

Si la « lecture du temps » et la concentration sont acquis, compris et utilisés, cela pourrait donner :

EXEMPLES

Je vais ranger ma chambre maintenant POUR que nous puissions installer les rails de mon nouveau train électrique sur le sol, tous les deux, dans un petit momentil s’est fixé un but, a décidé, évalué et lu le temps… bravo !

Je vais ranger mes habits maintenant POUR que nous puissions aller nous promener au bord du lac, toutes les deux, et donner à manger du pain aux canards après le dînerelle s’est fixée un but, a décidé, évalué et lu le temps… bravo !

Je vais apprendre l’allemand le lundi soir car j’ai évalué ma situation actuelle et j’ai décidé de me perfectionner maintenant POUR obtenir un autre poste l’année prochainevous avez décidé !

Vous voyez  le problème ?… hein ?

ligne horizontale avec crayon

Il est où le problème alors ?

Peut-être qu’il n’y a pas de vrai problème d’organisation et de concentration mais un autre problème à résoudre… ou quelque chose d’autre à apprendre… simplement que la liberté de choix est liée à la responsabilité de choix, elle-même liée à une décision à prendre, elle-même liée à un but à se fixer !

Comme un fil rouge (ou d’une autre couleur 😉 ) ou un mouvement infini POUR lier le tout à chaque instant 🙂

En tant que parents, apprenons à nos enfants à « lire le temps », à évaluer une situation, à prendre des décisions dans leur tête et à s’y référer  !

En tant que personne, rappelons-nous que nous savons « lire le temps », évaluer une situation, prendre des décisions dans notre tête et nous y référer !

ligne horizontale avec crayon

Il est où le bonheur, il est où?
Il est où?
Il est où le bonheur, il est où?
Il est où?
Il est là le bonheur, il est là
Il est là
Il est…
Christophe Maé
notes de musique

 

 

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