Communication – Les chroniques de Brigitte https://aaper.ch/chroniques Information, détail, explication, conseil Tue, 28 Nov 2023 19:24:14 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.6.16 Quelle pratique pour quel résultat ? https://aaper.ch/chroniques/2022/05/15/quelle-pratique-pour-quel-resultat/ Sun, 15 May 2022 17:21:47 +0000 http://aaper.ch/chroniques/?p=4205 Quelle pratique pour quel résultat ?

Questionnement

Avez-vous l’impression que votre pratique et vos résultats ne sont pas à la hauteur de vos attentes dans le domaine privé, professionnel, familial et/ou autres ?

Pensez-vous que vous pourriez trouver une autre façon de faire mais que pour le moment vous ne la connaissez pas ?

Etes-vous prêt-e à changer votre pratique pour optimiser vos résultats et être en accord avec vos attentes ?

Si trois fois oui, je vous invite à lire la suite 😉

 

Le décor

Depuis plus de 20 ans, je cultive l’art de la rencontre, avec des personnes de tous les âges, de toutes sortes de professions, en individuel ou en groupe et j’aime répondre à leur demande, qu’elle soit dans le domaine de la personne, du couple, de la famille, de la profession, de l’apprentissage, de l’enseignement, de l’éducation, de la fonction dirigeante, des relations professionnelles, etc. … au niveau physique, mental, émotionnel et/ou spirituel.

Autrement dit, je me sens à ma place pour aider à trouver le grain de sable qui bloque, à l’enlever et à apprendre à empêcher qu’un autre revienne à sa place… si c’est la demande de la personne.

Autrement dit : le libre-arbitre garde sa place.

Si le cœur vous en dit, je vous invite à lire la suite 😉

 

L’intrigue, l’enquête et le dénouement

Le déroulement de cette aventure se passe chez moi en présentiel ou par zoom, ou sur place chez vous ou dans un lieu neutre choisi pour un groupe, pour la durée et le nombre d’épisodes qui vous convient. Une aventure à la carte selon vos besoins !

Autrement dit : enquêter, découvrir ce que la personne/le groupe peut changer et le mettre en pratique.

Si cela vous parle, je vous invite à me contacter 😊

brigitte@tombez.chwww.aaper.ch

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Chronique 31 : de l’utilité de l’analyse grammaticale https://aaper.ch/chroniques/2020/06/18/chronique-31-de-lutilite-de-lanalyse-grammaticale/ Thu, 18 Jun 2020 05:59:36 +0000 http://aaper.ch/chroniques/?p=3564 Je suis allée à l’école primaire dans un petit village du Vully. J’ai commencé en première année primaire, pas d’école enfantine. J’étais dans la même salle que les « deuxièmes » et les « troisièmes », tout en haut du collège. A l’étage en dessous, il y avait une autre grande salle pour les « quatrièmes » et les « cinquièmes ».

C’est là que j’ai appris à lire, à écrire, à compter et à faire de l’analyse grammaticale !

J’aimais vraiment beaucoup cela et il me semble que c’est seulement maintenant que je me rends compte de l’impact que cela a eu sur moi et mes choix.

Et vous, aimiez-vous l’analyse grammaticale ou la grammaire ? Ou comme la plupart des élèves que je rencontre actuellement mélangez-vous les CV, les CP, les GN ou les COD et les COI ?

Pensez-vous que l’analyse grammaticale est inutile ?

Voici mon analyse 🙂 de ce mois de juin 2020, que je partage avec vous !


 

partie manquante

Nature – Forme – Fonction

Voilà le titre des 3 colonnes qu’il fallait remplir pour analyser chacun des mots d’une phrase.

Nature = ce que c’est comme mot

Forme = sous quelle forme il apparaît là

Fonction = à quoi il sert dans la phrase

EXEMPLE selon la terminologie de mon époque !

Le soleil brille.

Le : article défini – masculin singulier – détermine le nom soleil

soleil : nom commun – masculin singulier – sujet du verbe brille

brille : verbe briller – 3e personne du singulier de l’indicatif présent – accordé avec le sujet soleil

Les nombreux exercices de l’époque avec des phrases toujours plus longues et avec plus de compléments m’ont passionnée. En effet, il y avait toujours une autre catégorie de mots à découvrir.

EXEMPLE

Le soleil qui brille aujourd’hui ici dans notre jardin met en valeur les rosiers de diverses couleurs complètement en fleurs, le gazon verdoyant et bien entendu le ciel bleu si pur.

Je me rends compte maintenant que chaque nouvelle catégorie a aiguisé ma curiosité. Chaque mot a une nature, une forme et une fonction propre, précise, utile et nécessaire dans la phrase qu’ils forment ensemble. Une trame invisible, une structure solide, une géométrie sacrée sur laquelle tout se pose !

En effet, l’apprentissage de la nature, de la forme et de la fonction des mots dans une phrase m’a permis de faire le lien, au fur et à mesure des expériences de ma vie avec la nature, la forme et la fonction des situations, des personnes, des problèmes et de leurs solutions !

Je me rends compte que prendre conscience de la nature, de la forme et de la fonction de ce que je vis est un moyen de vivre le moment présent. Une décomposition-description de ce qui est sans jugements ou émotions ou croyances limitantes ! La description systématique des faits chronologiques avec des mots précis et un ton assertif. Pour moi, un moyen de me libérer et d’éviter des sensations voire des sentiments désagréables et/ou inadéquats !

EXEMPLE

Je vois que le soleil brille.

Cet entraînement répétitif… a débouché sur un bénéfice très clair pour moi … maintenant … c’est le gain de temps et la capacité à mettre du sens et à découvrir le point de départ d’un problème ou d’une situation afin de stopper très vite la confusion ou la montée exponentielle de complications !

Cet apprentissage de l’analyse séquentielle permet de mettre en évidence très rapidement l’information qui manque, la non-connaissance de quelque chose qui débouche souvent sur une impasse. Une compétence pour repérer le noeud du problème !

EXEMPLE

L’élève qui pense que les soustractions c’est difficile alors qu’il n’a pas encore appris ce calcul.

J’ai pu constater que cela découle sur l’amélioration de l’écoute et de la communication, sur les prises de décisions donc sur la confiance en nos choix. Une influente analyse !

EXEMPLE

Le parent qui prend le temps de poser des questions à ses enfants par rapport à leurs actes, d’écouter vraiment leurs réponses et d’expliquer la nature, la forme et la fonction des conséquences positives ou négatives de ces actes.

Et les 3 titres de l’analyse grammaticale deviennent dans le quotidien :

Nature = ce que c’est …

Forme = sous quelle forme cela apparaît …

Fonction = à quoi cela sert …

 

note contentenote contente

L’analyse grammaticale des mots d’une phrase est ainsi devenue pour moi un vrai jeu voire une aventure, une façon d’exprimer la passion, la créativité. Il va sans dire que les mots sont importants pour moi dans la mesure où ils permettent l’expression de soi avec amour et humour. Juste des mots qui viennent du coeur remplis de joie ! … des mots dits, écrits ou pensés… car le silence est aussi une expression…

Si vous repérez les CV, les CP, les GN ou les COD et les COI, vous serez à l’aise avec le nominatif, l’accusatif, le datif et le génitif et vous pourrez faire des liens pour apprendre différentes langues… grâce à cette structure de base qu’est l’analyse grammaticale !

Si vous prenez conscience de la nature, de la forme et de la fonction des gens, des situations, des expériences, etc. autour de vous, vous pourriez être plus à l’aise et faire des liens… grâce à cette structure de référence qu’est l’analyse réelle des faits !

Si vous sentez la nature, la forme et la fonction de vos émotions, de vos blessures, de vos jugements, de vos sentiments, de vos sensations, etc., vous pourriez être en train reprendre votre plein pouvoir, avoir accès à votre potentiel et ainsi montrer l’exemple… grâce à cette structure bienveillante qu’est l’analyse ou l’introspection de soi !

… à défaut d’arriver à repérer le CV dans une phrase 🙂

note contentenote contente

C’est la « grammaire » Michèle qui a perdu son mot

Qui crie par la fenêtre qui l’lui analys’ra

C’est le bon père Lustucru qui lui a répondu

Et bien grammaire Michèle votre mot n’est pas perdu … je l’ai entendu !

coeur en musique

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Chronique 29 : c’est qui « on » ? https://aaper.ch/chroniques/2020/05/28/chronique-29-cest-qui-on/ Thu, 28 May 2020 06:15:59 +0000 http://aaper.ch/chroniques/?p=3496 On pourrait aller se promener …

On pourrait ralentir …

On pourrait manger plus sainement…

On devrait faire quelque chose pour la planète…

On devrait changer nos mauvaises habitudes…

On devrait arriver à éviter les conflits…

On n’y est pas encore arrivé…

On a besoin de plus de temps…

On va y penser…

« On » c’est qui ?


 

empreinte coeur

Parfois, « on » cela pourrait être « je » mais avec une touche d’hésitation et/ou un soupçon de non conscience et/ou de non responsabilité et/ou de non confiance en sa propre réussite ! … un moyen de détourner l’attention et ainsi éviter de se sentir inférieur-e ?

EXEMPLE 

On pourrait ralentir … = je pourrais ralentir MAIS … est-ce que je vais y arriver, est-ce que c’est vraiment une bonne idée ?

Parfois, « on » cela pourrait être « je + tu » mais avec une touche de retenue et/ou un soupçon d’agacement et/ou de découragement et/ou de jugement ! … un moyen de détourner l’attention et ainsi éviter de se sentir coupable ?

EXEMPLE

On devrait changer … = je devrais changer MAIS …. est-ce que je vais y arriver, est-ce que c’est vraiment une bonne idée ? … et en plus tu devrais changer aussi… est-ce que tu vas y arriver ?

Parfois, « on » cela pourrait être « nous » MAIS avec une touche de questionnement, de demande d’approbation  ou un soupçon d’espoir dans le futur ! … un moyen de détourner l’attention et ainsi éviter de se sentir seul-e ?

EXEMPLE

On va y penser … = nous allons y penser MAIS … d’abord on doit décider si et quand on va y penser … hihihi...

En grammaire, « on » est un pronom indéfini neutre qui peut prendre le genre et le nombre du sujet, donc être masculin ou féminin ou singulier ou pluriel, … une grande souplesse … et une infinie quantité de possibilités … et de confusion…

Dans mon travail, il arrive qu’après avoir répondu à la demande de la personne, elle dit : BON, ON VA ESSAYER !

Et là, au « on » s’ajoute le « essayer » avec son lot de doutes, d’incertitudes, de craintes, d’échecs, d’usure voire de hasards !

EXEMPLE

On va essayer de changer ce qui ne va pas donc de ne pas s’énerver pour les devoirs… ne l’aviez-vous pas déjà fait avant ?

Au risque de me répéter, j’en profite pour vous déconseiller d’essayer …  car une partie de vous sait qu’en essayant, elle risque de ne pas réussir! Faites de votre mieux à ce moment-là ni plus ni moins !

 

note contentenote contente

Quand on dit « on »… sommes-nous vraiment conscient-e de qui parle ?

Quand on dit « on » … prenons-nous les responsabilités de ce qui nous appartient, avec notre libre-arbitre, POUR inviter ou passer à l’action, POUR donner la liberté de choix, POUR permettre la cocréation, la créativité, la solidarité ?

Quand on dit « on » … prenons-nous notre place en étant qui nous sommes ?

Quand on dit « on »… communiquons-nous avec une haute teneur en informations ?

Si oui, nous pourrons certainement entendre ce que disent les autres, l’opinion d’autrui sur notre conduite et nos actions…voir venir le « quand-dira-t-on » de notre entourage…

Si non, on pourrait parler en anglais… pas de « on » unique… mais plusieurs possibilités de traduction… dont « we » … prononciation oui … 🙂

note contentenote contente

Oh toi, plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui, plus elle
Et tous ceux qui sont seuls
Allez, venez
Et entrez dans la danse
Allez, venez
C’est notre jour de chance

Grégoire, 2008

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Chronique 28 : assez ou trop ? https://aaper.ch/chroniques/2020/05/18/chronique-28-assez-ou-trop/ https://aaper.ch/chroniques/2020/05/18/chronique-28-assez-ou-trop/#respond Mon, 18 May 2020 06:38:29 +0000 http://aaper.ch/chroniques/?p=3467 En principe, quand on a assez mangé ou bu, on sent qu’on est rassasié-e et on arrête… hum

EXEMPLE : le bébé qui ne veut plus boire même si son biberon n’est pas terminé.

En principe aussi, quand on en a fait assez, on voit que c’est bon, on entend que c’est bon ou on en a marre et on arrête… hum hum…

EXEMPLE : on voit que la chambre est rangée, on entend la cloche qui annonce la récréation ou on sent la lassitude et on arrête.

En principe toujours, quand on a donné assez, on se sent satisfait-e et on arrête… hum hum hum…

EXEMPLE : la personne qui s’assied en contemplant son travail avec bienveillance et satisfaction.

Pourtant, régulièrement, on continue, s’acharne, persiste, poursuit, allonge, s’éternise, s’entête, s’obstine, etc. parce qu’on juge que ce n’est pas encore assez ! Un « jamais assez » à la fois motivant et enthousiasmant mais aussi pesant et accablant !

Pas vous ? Moi cela m’arrive souvent et cela a donné cette chronique 🙂


Evaluer le « assez » par la quantité, la qualité, la forme, la couleur, le résultat, nos valeurs ou un autre critère précis ? … bon salaire pour mon travail ou pas assez payé au vu des efforts et du temps consacré…

Evaluer le « c’est suffisant » comme le 4 sur 6 de l’école ?… juste suffisant donc pas assez bien …

Evaluer « l’intensité » comme un goût dans les créations culinaires ou un ressenti dans les oeuvres artistiques ? … trop de sel ou pas assez de sel… pas assez abstrait ou pas assez réaliste… pas assez rock, trop classique…

Evaluer le « en avoir assez » en étant excédé, irrité, impatient comme lors d’une tâche/un devoir à faire dans un temps donné et en plus qu’on n’arrive pas à faire… comme une privation de liberté

En avoir assez, en faire assez, en donner assez… comment savoir quand c’est assez et pas déjà trop ?

Je vous propose l’intersection des 3 pyramides 🙂 un peu de géométrie sacrée … voire un diamantet surtout un équilibre !

La pyramide de Maslow (voir chronique 23 : l’essentiel) en lien avec nos besoins… pour notre corps, notre coeur et notre tête

maslow pyramide

EXEMPLE de question pour évaluer le « assez » : de quoi ai-je besoin ici et maintenant ? … pour me sentir en équilibre !

La pyramide de la taxonomie de Bloom (voir chronique 24 : l’évaluation) pour l’apprentissage et son évaluation… pour notre tête, notre coeur et notre corps …

bloom pyramide

EXEMPLE de question pour évaluer le « assez » : qu’est-ce que j’ai besoin d’apprendre ici et maintenant ? … pour me sentir en équilibre !

Et la 3e pyramide… celle des niveaux logiques de la PNL (Programmation Neuro Linguistique) … pour notre tête, notre corps et notre coeur …

pyramide niveaux logiques

Une invitation à repérer à quel niveau (environnement, comportement, capacité , croyance et identité) la réflexion/le problème se situe.

EXEMPLE de question pour évaluer le « assez » : comment faire pour adopter le bon comportement dans cet environnement ? … pour me sentir en équilibre !

Et l’intersection des 3 pyramides pourrait donner sous forme de question : 

En étant qui je suis, avec ce qui est important pour moi, dans cet environnement ici et maintenant, pour répondre à mes besoins, comment vais-je apprendre ce dont j’ai besoin et/ou que vais-je faire concrètement ?

Qu’est-ce que je choisis d’être ?

Et l’intersection des 3 pyramides  a donné pour moi sous forme de réponse :

En étant qui je suis, avec ce qui est important pour moi, dans cet environnement ici et maintenant, pour répondre à mes besoins, je choisis de récupérer ma liberté d’être qui je suis… et ce sera assez 🙂

note contentenote contente

La question du « assez » posée aux autres sera suivie de leur évaluation, leur avis, leur jugement, leur réponse . Parfois cela nous conviendra et nous passerons à l’action suivante. Parfois cela ne nous conviendra pas … car ce ne sera pas assez comme nous voulons… surgira alors une autre question sur le « assez », posée aux autres, avec le risque d’une évaluation ou réponse bloquante suivie de… tout cela sans fin… stop c’est assez !

EXEMPLE : la peur de ne pas être à la hauteur quand on nous répond : mais ouiiii… c’est booon, cela suffiiiit… arrêêête…

La question du « assez » posée à soi-même est notre évaluation, notre avis, notre jugement, en réponse à notre comparaison avec notre choix… et peut être suivie d’un sentiment de complétude… à nous de récupérer cette sensation d’équilibre… pour passer en toute liberté de choix  à une autre action !

EXEMPLE : je choisis, je suis le flux, je ressens, je choisis d’ajuster éventuellement et… c’est assez… pour cette fois !

D’abord un choix ! Car pas de choix pas de assez !

note contentenote contente

Promenons-nous dans le « assez »

Pendant que le « trop » n’y est pas

Car s’il y était il nous mangerait

Mais comme il n’y est pas

Il nous mangera pas

coeur en musique

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Chronique 20 : la différence https://aaper.ch/chroniques/2020/02/28/chronique-20-la-difference/ https://aaper.ch/chroniques/2020/02/28/chronique-20-la-difference/#respond Fri, 28 Feb 2020 13:05:47 +0000 http://aaper.ch/chroniques/?p=3123 Une différence cela rime à quoi ?… ok… cela distingue une chose d’une autre, un être d’un autre… donc on sait qui c’est et ce que c’est 😉

Une différence c’est aussi un calcul donc une soustraction entre une quantité totale et une quantité à enlever, c’est comme un reste.

EXEMPLE

J’ai CHF 100.- et je dépense CHF 80.-. Il me reste CHF 20.- comme résultat.

Si j’additionne plein de différences, le résultat c’est quoi ? Pour finir… c’est un plus ou un moins ? … une nuance ou un abîme ?

Seule petite fille rouquine de la famille, du quartier voire du village, il est vraisemblable que les adultes de l’époque me regardaient et voyaient ma différence… de couleur de cheveux 🙂 Ai-je ainsi appris à me sentir différente ? Cette différence a-t-elle participé à qui je suis aujourd’hui ?

Ces derniers jours, la différence a rempli mon quotidien sous plusieurs formes et m’a inspiré cette chronique.


tulipe

Il y a les différences physiques qui riment avec tolérance.

EXEMPLE

Les personnes différentes par leur taille, leur poids, leur couleur de peau, leur morphologie, leur façon de s’habiller ou de se coiffer, etc.

Il y a les différences mentales qui riment avec connaissances et/ou indulgence.

EXEMPLE

Les personnes différentes par leur opinion politique, culturelle, religieuse, écologique, etc.

Il y a les différences émotionnelles qui riment avec bienveillance.

EXEMPLE

Les personnes différentes par leur sensibilité et leur réceptivité.

Et il y aussi les différences qui riment avec violence et maltraitance.

EXEMPLE

Les moqueries et/ou attaques à propos de la taille, de la couleur de la peau, des opinions, de la sensibilité, etc.

Il y a les différences qui riment avec impuissance.

EXEMPLE

Une personne qui agit dans un endroit en ne respectant ni les personnes, ni les règles, ni le matériel.

Il y a les différences qui riment avec excellence, endurance et persévérance.

EXEMPLE

Les quelques centièmes qui permettent de gagner une descente à ski.

La différence côtoie parfois la patience et/ou l’indifférence, cela dépend de l’écart… puis elle rime avec divergence.

EXEMPLE

Un adulte qui supporte le comportement inadéquat d’un enfant un moment… puis l’écart devient trop grand… et l’élastique pète à force de tirer dessus… et là peut-être que la différence c’était en plus un moyen d’attirer l’attention !

note contentenote contente
Et puis la quantité qui, ajoutée à une quantité, donne une somme égale à une autre est aussi une différence.
EXEMPLE
La différence entre 100 et 25 est 75.
Donc il est possible de penser différemment, faire différemment, et/ou de vouloir faire la différence en ajoutant quelque chose, un complément, pour arriver à l’égalité, et/ou à la moyenne et/ou à la norme sans s’éloigner et mettre trop de distance et risquer l’incohérence !
C’est peut-être cela se sentir à la hauteur…  ajouter qui on est, même si on se sent différent-e, POUR faire la différence, en prenant en compte les faits, nos besoins, nos désirs et la réalité !
note contentenote contente

Nous ajout’rons c’qui manque, les dés ne sont pas jetés !
La vie que voilà, ira le partager !

Entrez dans la différence ! Voyez comme on danse !

Chantez, dansez, embrassez qui vous voulez !

coeur en musique

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Chronique 18 : l’exemple https://aaper.ch/chroniques/2020/02/08/chronique-18-lexemple/ https://aaper.ch/chroniques/2020/02/08/chronique-18-lexemple/#respond Sat, 08 Feb 2020 09:41:34 +0000 http://aaper.ch/chroniques/?p=3031 Quand on est grand-e, on doit montrer l’exemple.

Suis son exemple !

Quel exemple donnes-tu en faisant cela ?

Voici un exemple d’utilisation de la règle du participe passé avec avoir. 😉

Donnez-moi un exemple de verbe du 2e groupe ?

Par exemple, tu pourrais mettre la table pour me rendre service…

Je vous montre l’exemple et vous m’imitez ?

Inspirée par la « petite action exemplaire » de mise à disposition d’outils, à Vallorbe, diffusée dans l’émission Mise au point dimanche soir, je vous propose de « chroniquer » à propos de l’exemple. L’intention de cette personne est de rendre visible, modestement, avec ses moyens,  une alternative POUR faire comprendre, toucher ou rendre possible de grandes actions.

Un petit exemple pour l’homme ! Un grand pas pour l’humanité ? 🙂


donner

Aînée de la famille, on m’a dit de montrer l’exemple à mon frère et à ma soeur et cela m’a bien convenu. En plus, en rentrant de mon premier jour d’école, j’ai annoncé que je voulais… « faire maîtresse d’école » quand je serai grande… donc je montrais l’exemple et je commandais ce petit monde avec aisance… 😉

En grandissant, avec l’adolescence, montrer l’exemple a été une découverte différente. Oser se positionner, faire des choix, réagir, se définir, suivre l’exemple des parents ou être un exemple différent pour les parents ?

Puis, j’ai rencontré des adultes exemplaires qui m’ont clairement fait avancer tellement leur modèle était stimulant. Ils m’ont montré la bonté, la générosité, l’honnêteté, la clarté, la confiance, la joie. J’ai également rencontré des adultes non exemplaires qui m’ont permis d’avancer aussi, tellement leur exemple était décevant et m’obligeait à aller puiser dans mes ressources ! C’était une évidence de choisir de ne pas agir ainsi !

Les exemples étaient alors des moyens de comparer, de jauger, voir de juger … hum hum… et finalement de choisir. Ils m’ont servi de leçon ou d’avertissement.

Dans l’enseignement et l’apprentissage, les règles de grammaire, les théorèmes de math, etc. sont suivis d’exemples pour faciliter la compréhension et la mise en application. Et bien entendu, il y a des bons exemples pour une personne et des autres bons exemples pour une  autre personne …  L’exemple en général parle car il permet de faire un lien avec le vécu ou les connaissances et il devient une référence. Et parfois une explication sans exemple suffit !

Dans mon rôle de maman, j’ai été très touchée et fière de voir nos enfants suivre certains exemples 🙂 et d’avoir favorisé cette trace. Actuellement, j’ai la chance d’être grand-maman et ainsi d’avoir de tout jeunes et vrais exemples d’insouciance, de joie, de courage, de sensibilité, de drôlerie et j’en passe 🙂 .

Un exemple cela peut être une personne et une action. Alors quand une personne honnête fait une action exemplaire édifiante, cela pourrait devenir plus qu’un exemple… un modèle digne d’être imité !

Ouvrons nos yeux et nos oreilles pour repérer les exemples remarquables qui nous entourent chez les humains et dans les autres règnes. L’exemple de la nature (arbres qui communiquent par leurs racines via les champignons) et des animaux (les abeilles et les fourmis organisées et capables de communiquer entre elles) est une source inépuisable de modèles représentatifs et inspirants.

Et bien sûr, il y a les exemples précieux de nos proches qui ne sont plus là… qui resteront éternellement dans notre mémoire… avec un voile de tendresse autour.

note contente note contente

Un exemple visible et concret avec des actes et des gestes contient aussi une part d’exemple invisible au niveau de l’intention et du sens…. plus ou moins consciente d’ailleurs… que la personne soit jeune ou plus âgée, qu’elle fasse juste ou faux et que cela nous plaise ou pas !

A tous les coups, un exemple est une occasion d’utiliser notre libre-arbitre, une expérience pour évoluer et agir en accord avec nous-même !

Un exemple cela se montre, cela se donne, cela se prend, cela se suit… ou pas !

note contentenote contente

Exemple tu dors

Ton idée va trop vite ?

Exemple tu dors

ton idée va trop fort ?

ton idée ton idée va trop vite !

ton idée ton idée va trop fort !

coeur en musique

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chronique 17 : dire oui à… https://aaper.ch/chroniques/2020/01/28/chronique-17-dire-oui-a/ https://aaper.ch/chroniques/2020/01/28/chronique-17-dire-oui-a/#comments Tue, 28 Jan 2020 10:00:03 +0000 http://aaper.ch/chroniques/?p=3006 J’ai pas envie de devoir : me lever, faire mes devoirs, travailler avec cette personne, remplir ma feuille d’impôts, préparer le repas, faire les courses, faire le ménage, rendre visite à quelqu’un, prendre un rendez-vous, amener la voiture au service, aller chez le dentiste, etc.

Oh non… (avec un soupir)… mais bon…  (avec un soupir)… cela va aller… (avec un soupir)… allons-y !

Et vous ? Cela vous arrive de soupirer et de dire « oh non… » ?

Et si, avec ou sans soupir, … vous disiez … oui … ?


yes

Parfois, il arrive qu’une personne se sente obligée d’être là, de faire cela, de vivre cela. Comme si elle avait été parachutée là, sans le demander… tellement les circonstances sont rébarbatives voire inhumaines !

EXEMPLES vécus🙂

Une maman, au téléphone à 7 h du matin avec un médecin, car un de ses trois enfants a une énorme fièvre et très mal au ventre à droite… et une souris lui passe entre les pieds !

Une personne, en train de prendre des fleurs de Bach sur le parking d’un hôpital, avec l’estomac tellement serré et les jambes qui la soutiennent à peine, à l’idée de ce qu’elle va vivre à l’intérieur de la chambre avec la personne en fin de vie !

A l’époque, j’avais pensé très fort, soupiré et peut-être même dit à haute voix « Oh non… mais bon… cela va aller… allons-y… ».

En fait je me rends compte que je disais consciemment non à ce que je voyais concrètement. Je disais non à l’enfant malade, la possible opération, les problèmes d’organisation, la souris, la maladie, la douleur, la mort. Je ne voulais pas vivre cela.

Par contre, je ne me rendais pas compte, que je disais du coup aussi non à ce que je ressentais sur le moment. Je disais non à ma peur de ne pas savoir, de ne pas y arriver, de ne pas être à la hauteur de la situation. Je disais non à mon envie de fuir et de ne pas être là. Je disais non à ma culpabilité qui suivait … Je disais non à un vrai cocktail émotionnel explosif  !

Voilà où je veux en venir 😉

Les émotions légitimes que je ressentais à l’époque 🙂 n’étant pas accueillies consciemment par moi, se figeaient à l’intérieur de mon corps, pas pour former des pépites d’or mais pour former des scories. Comme des grains de sable qui bloquent le tout ! Des sensations corporelles désagréables et incompréhensibles ! Un malaise quotidien sans raison qui amène la confusion ! Une bombe à retardement pas prise en compte et prête à exploser au moment où on s’y attend le moins !

Maintenant, le plus souvent 🙂 si un « oh non » arrive, je dis « oui » à ce que je ressens afin de vivre ce moment en entier. Je laisse « couler les émotions » (cf chronique 6) et ainsi j’évite, autant que possible, la formation de résidus ou de dépôts invisibles mais tellement encombrants et absorbants.

J’adhère à ce qui est ET à ce que je ressens comme si je me donne entièrement le consentement de vivre cela. Les émotions sont ainsi vécues consciemment au moment où elles se passent et pas plus tard et ailleurs, sans sens.

note contentenote contente

Dire oui à ce qui se passe, c’est une possibilité de vivre le moment présent, en disant oui à ce que nous percevons ET ressentons avec tendresse et bienveillance pour soi !

Dire oui à ce qui se passe, c’est ouvrir  les deux bras tout grands pour accueillir des expériences multicolores !

Dire oui à ce qui se passe, c’est un observateur ou une observatrice au clair avec ce qu’il ou elle ressent… même si l’observation modifie ce qu’on observe selon la physique quantique 😉

Dire oui à ce qui se passe, maintenant, c’est un sentiment de paix à l’idée des futures expérimentations et sensations !

Alors… à quoi pourriez-vous dire oui aujourd’hui ?

note contentenote contente

Et y a des gens heureux
Des vies tristes qui dorment dehors
Et y a des gens heureux
Et d’autres qui brassent de l’or

Christophe Maé

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Chronique 16 : répéter https://aaper.ch/chroniques/2020/01/18/chronique-16-repeter/ https://aaper.ch/chroniques/2020/01/18/chronique-16-repeter/#respond Sat, 18 Jan 2020 07:58:00 +0000 http://aaper.ch/chroniques/?p=2940 Je répète mais je n’y arrive pas.

J’ai beaucoup répété et pourtant j’ai fait une mauvaise note.

Je dois tout le temps lui répéter de ranger sa veste, faire ses devoirs, venir manger, aller au lit, etc.

Si l’une de ces 3 affirmations est la vôtre ET que vous n’êtes pas satisfait-e,  je vous invite à arrêter de « répéter » puisque cela ne marche pas.

D’accord, mais alors je fais comment ?

Je vous invite à changer la façon de faire, à améliorer la qualité de votre action plutôt que la quantité.

D’accord, mais alors je fais comment ?

Vous vous répétez non ? 🙂 hihihi…

A la découverte !


détective

1. Identifier la façon de faire

2. Prendre conscience de ce qui est inutile et répétitif

3. Mettre en place le changement utile

EXEMPLE : « Je répète mais je n’y arrive pas. »

Qu’est-ce que tu fais toi, quand tu répètes ?

Je lis mon vocabulaire, mes feuilles d’histoire. Je regarde mes exercices de math. Puis je « cache » ou ma maman m’interroge ou j’essaie de refaire des exercices.

Et ?

Et je n’y arrive pas bien… même qu’on recommence beaucoup de fois… et même parfois on s’énerve… et c’est encore pire de continuer.

Donc cela ne sert à rien ou à pas grand chose ?

Oui et je suis découragé-e… et je n’ai pas envie de m’y mettre… cela me saoule…

Et si tu mettais ce que tu lis dans ta tête, tranquillement, comme c’est utile pour toi, POUR pouvoir l’utiliser seul-e après, quand tu vas « cacher » ou quand ta maman va t’interroger ?

EXEMPLE : « J’ai beaucoup répété et pourtant j’ai fait une mauvaise note. »

Qu’est-ce que tu fais toi, quand tu répètes ?

Cela dépend. Pour le vocabulaire, je lis un petit bout puis je « cache ». Puis je lis encore un bout de plus et je recommence depuis le début. Puis je recommence le lendemain. Et parfois je les écris. Et parfois je fais des cartons.Et parfois j’utilise quizlet. Et parfois ma maman ou mon papa m’interrogent. Pour l’histoire, on a des objectifs. Alors je fais les objectifs et mes parents me posent des questions. Et parfois je fais un résumé. Je relis le résumé. Pour les math, j’essaie de refaire les exercices.

Et ?

Et à la maison, je sais mais… à l’école je stresse… ou je ne comprends pas les questions… ou j’ai tout oublié…

Donc cela ne sert à rien ou à pas grand chose ?

Oui et en plus j’ai peur de faire faux… de me faire gronder… et de redoubler.

Et si tu mettais ce que tu lis dans ta tête, tranquillement, comme c’est utile pour toi, POUR pouvoir l’utiliser seule-e après, quand tu vas vérifier si tu sais ou quand tes parents vont t’interroger ou lors du contrôle ?

EXEMPLE : « Je dois tout le temps lui répéter de ranger sa veste, faire ses devoirs, venir manger, aller au lit, etc. »

Comment cela se passe ?

Je lui demande de ranger sa veste, une fois, deux fois puis je m’énerve. Je lui demande de venir faire ses devoirs, une fois, deux fois, même trois fois puis je m’énerve. Et pour le reste c’est la même chose…

Et ?

Et je finis par péter les plombs, … crier… et souvent cela finit en larmes.

Donc cela ne sert à rien ou pas grand chose ?

Oui et en plus, je m’en veux de m’énerver si rapidement… et je ne me sens pas à la hauteur.

Et si vous le préveniez que vous allez lui dire quelque chose une seule fois, qu’il va la mettre dans sa tête tout de suite ici et maintenant, comme c’est utile pour lui POUR qu’il puisse la faire seul-e juste après  ?

note contentenote contente

Répéter c’est redire exactement la même chose !

Et il est possible de le faire sans mettre de sens, sans comprendre, sans s’en souvenir, seulement comme un perroquet. Et à force, la quantité des répétitions donne l’impression de savoir… mais la réponse donnée est souvent seulement … une répétition de ce qui a été déjà dit !

Donc changeons ! Choisissons de mettre dans notre tête la nouvelle matière, de nouvelles informations, de nouvelles sollicitations ! Évoquons à notre façon ! Approprions-nous la nouveauté POUR l’utiliser ici ou ailleurs, maintenant ou plus tard !

Répéter c’est aussi s’entraîner !

D’ailleurs, le petit enfant est capable de choisir de répéter maintes et maintes fois le même geste pour apprendre à empiler des plots par exemple et il le fait jusqu’à la réussite. Il fabrique son réseau de neurones, tranquillement, comme c’est utile pour lui POUR pouvoir utiliser cela plus tard tout seul !

Les sportifs/sportives et les musiciens/musiciennes choisissent aussi de s’entraîner quotidiennement comme c’est utile pour eux/elles POUR pouvoir vivre leur passion lors d’un concours ou d’un concert.

Prêt-e pour l’entraînement ?

note contentenote contente

 

Une répétition longtemps

Ça use Ça use

Une répétition longtemps

Ça use les parents

Une répétition gnangnan

Ça use Ça use

Une répétition gnangnan

Ça use les enfants

coeur en musique

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Chronique 15 : de la bonne résolution à la contribution ? https://aaper.ch/chroniques/2020/01/08/chronique-15-de-la-bonne-resolution-a-la-contribution/ https://aaper.ch/chroniques/2020/01/08/chronique-15-de-la-bonne-resolution-a-la-contribution/#respond Wed, 08 Jan 2020 07:20:01 +0000 http://aaper.ch/chroniques/?p=2934 Bonne et heureuse année 2020 🙂

Un début d’année. Un début de décennie en plus. Une bonne résolution ? et même une contribution ?

Quoi ? Comment ? Combien ? Quand ? Où ? Pour ou avec qui ? Pourquoi ?

Moult questions qui pourraient agir comme un frein !

Voici de quoi presser sur la pédale de l’accélérateur en ce début janvier… ou à n’importe quel moment de l’année d’ailleurs !


partie

Il y a les contributions matérielles qui pourraient être faites dans la joie et la gratitude… une idée de bonne résolution ? 😉

Les contributions peuvent représenter uniquement les sommes d’argent payées aux impôts… comme contribuable… selon la taxation annuelle … et cette année on la fait en janvier 😉 … alors qu’il s’agit de notre part pour pouvoir utiliser différents services.

EXEMPLES

Notre contribution pour utiliser le réseau routier, le réseau d’eau, les écoles, les hôpitaux pour bénéficier des services sociaux, de la sécurité, etc… et oui on a besoin des autres pour pouvoir bénéficier de ces avantageson est redevable…

En plus des contributions imposées, il y a les contributions volontaires avec les dons aux nombreuses associations qui se rappellent à nous régulièrement dans la boîte aux lettres. Ils disent d’ailleurs que chaque don est important ! Ils comptent sur nous !

Il y a aussi les pourboires dans les restaurants, l’achat de pâtisseries pour les voyages d’étude, les pièces pour les musiciens des rues, etc.

Bien entendu, il y a notre contribution pour la planète avec le tri des déchets, la consommation durable, les voyages sans avion, etc.

Une cascade de potentielles bonnes résolutions à disposition !

Mais il n’y a pas que le matériel ou l’argent !

Les contributions comportementales

Dès qu’un groupe est rassemblé, une équipe, une classe, une famille, une file d’attente, des spectateurs, chacun contribue à ce qui se passe plus ou moins consciemment et plus ou moins visiblement !

EXEMPLES

Un entraîneur ou une entraîneuse qui encourage ses joueurs ou ses joueuses avec un clin d’oeil.

Une enseignante ou un enseignant qui console ou encourage avec un regard complice et bienveillant un ou une élève .

Un papa ou une maman ou un enfant qui est attentif/attentive aux autres autour de la table par sa présence impliquée.

Quelqu’un qui laisse passer son tour dans une file d’attente avec un simple geste.

Un spectateur qui regarde derrière lui pour veiller à ne pas gêner les personnes derrière lui.

Un individu pourrait aussi adopter un comportement différent pendant un moment.

EXEMPLE

Le mois de janvier sans alcool.

Une bonne résolution ou une contribution pour soi et pour son foie  !

Mais il n’y a pas que les contributions visibles !

Les contributions des idées, des pensées et des intentions

Il semble que le bonheur soit contagieux donc transmissible à notre entourage jusqu’au 3e niveau des relations (les amis des amis des amis)  ! Comme si nous étions une antenne relais !

Voilà une bonne résolution-contribution qui me convient, veiller à être heureuse ET contagieuse 🙂

note contente

note contente

 

 

Une contribution c’est notre part au tout !

Chaque note de la gamme permet la création d’une musique ! Que ferait le Do sans le Sol ou sans les autres notes ?

Chaque nuance de couleur contribue à la beauté d’un tableau, d’un paysage ou de l’arc-en-ciel ! Que ferait le rouge sans le bleu ?

Utilisons notre talent, notre nuance, notre note pour contribuer avec une intention consciente !

EXEMPLE

Manifester sa présence vivante, joyeuse et souriante à chaque instant quel qu’il soit, de façon visible ou invisible mais consciemment … et surtout autour de la table familiale, au travail ou en classe…

La bonne résolution-contribution serait de le faire durant 21 jours !!! car les neurosciences disent qu’il faut au moins ce temps-là pour mettre en place de nouvelles habitudes.

Alors c’est parti pour 21 jours de bonheur contagieux ?

note contentenote contente

Do le do il a bon dos
rayon de soleil d’or
Mi c’est la moitié d’un tout
Fa c’est facile à chanter
Sol la terre où vous marchez

La l’endroit où vous allez
Si c’est siffler comme un merle
Et comme ça on revient à Dooo

La Mélodie du Bonheur – 1965

Un film de Robert Wise Avec Julie Andrews, Christopher Plummer, Richard Haydn qui a reçu 2 oscars

coeur en musique

 

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Chronique 6 : les émotions https://aaper.ch/chroniques/2019/09/29/chronique-6-les-emotions/ Sun, 29 Sep 2019 17:20:11 +0000 http://aaper.ch/chroniques/?p=2665 J’ai de la peine à gérer mes émotions.

Tu es trop émotif/émotive.

Il/elle est très sensible.

Nous perdons tous nos moyens.

Vous êtes vite stressé-e-s.

Ils/elles crisent parfois et je ne sais pas quoi faire.

Cela vous parle ?  Vous aimeriez que cela change ? Alors chroniquons !


émotion image autorisée

Le saviez-vous ?

Une émotion est normale, éphémère et instructive… entre autres

Normale car nous sommes des humains vivants et c’est normal de sentir nos émotions dans notre corps.

Éphémère car elle ne circule pas dans notre corps jusqu’à la fin des temps. La colère c’est nonante secondes de circulation dans le corps… après c’est la tête qui peut prendre le relais… mais ce n’est pas obligé… et oui  !

Instructive car en général nous pouvons apprendre quelque chose de la situation qui a généré une émotion… soit sur nous, soit sur les autres et le monde !

Une émotion a un nom même si elle est invisible car on ne la voit pas vraiment concrètement comme un pot de confiture posé sur la table… par exemple 😉

Généralement, un enfant va apprendre ce qu’est un pot de confiture parce qu’on le lui dit en le nommant, qu’il peut y goûter et avoir un avis. Cela va ainsi mettre en route un processus de son vécu, avec des choix et des expérimentations diverses,  avec … un pot de confiture 🙂

Et si on faisait pareil, depuis tout petit avec nos enfants, pour les émotions ? … afin qu’ils puissent vivre leurs émotions.

Quand un jeune enfant vit une émotion ou que nous vivons une émotion à côté de lui, nous pourrions lui apprendre le nom des émotions et même faire la différence selon l’intensité :

EXEMPLES :

la peur : je suis inquiet-inquiète, je suis effrayé-e, je suis paniqué-e quand…

la colère : je suis agacé-e, je suis énervé-e , je suis furieux/furieuse quand…

la tristesse : je suis chagriné-e, je suis triste, je suis effondré-e quand…

la joie : je suis content-e, je suis joyeux/joyeuse , je suis enchanté-e quand…

Nous pourrions lui apprendre à comprendre sa réaction ou la nôtre en nommant le déclencheur et la régulation à mettre en place.

EXEMPLES pour petits enfants

La peur : je suis inquiet/inquiète quand tu descends les escaliers tout-e seul-e sans te tenir car j’ai peur que tu te fasses mal. Moi, je sens la peur dans mon ventre donc je viens te tenir la main et je suis tranquille.

La colère : je suis énervé-e quand tu lances tes jouets partout. Moi, je sens l’énervement dans ma poitrine donc je respire tranquillement pour me calmer et je viens prendre le temps de t’expliquer que je veux que tu poses tes jouets doucement.

La tristesse : je suis triste quand tu t’es fait mal. Moi, je sens la tristesse dans ma tête donc je respire tranquillement pour me calmer et je viens te consoler car cela me console aussi 🙂

La joie : je suis content-e quand je te vois jouer et réussir à avancer tout-e seul-e sur ton petit vélo. Moi, je sens la joie partout dans mon corps et je savoure ce moment-là.

Ainsi au fur et à mesure de son vécu, avec des choix et des expérimentations diverses, l’enfant apprend à vivre ses émotions de A à Z : les identifier dans son corps, les nommer avec différentes intensités, repérer le déclencheur pour permettre un choix futur en toute connaissance de cause, mettre en place une régulation pour se calmeret l’enfant deviendra grand 🙂

EXERCICES pour grands enfants 😉

Les … sont à compléter selon votre vécu, votre ressenti, votre choix du moment !

Quand je…, j’ai peur de ne pas y arriver, je sens cette peur dans mon/ma… donc je respire tranquillement pour me calmer et je… .

Quand je…, je suis furieux/furieuse, je sens cette colère dans mon/ma… donc je respire tranquillement pour me calmer et je… .

Quand je…, je suis triste, je sens cette tristesse dans mon/ma … donc je respire tranquillement pour me calmer et je… .

Quand je…, je suis joyeux/joyeuse, je sens cette joie dans mon/ma… et je… .

L’exercice est à répéter bien entendu car … ne fait-on pas des tartines à toutes sortes de confitures ? 🙂

ligne horizontale avec crayon

Gérer les émotions et avoir un QE – quotient émotionnel – de réussite pourrait se conjuguer en VIVRE les émotions de A à Z, au moment où elles se présentent, comme elles sont,  POUR éviter de les prendre avec… cela vous dit d’expérimenter ?

ligne horizontale avec crayon

Ainsi font font font les petites émotions

Ainsi font font font trois petits tours et puis s’en vont

notes de musique

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