Education – Les chroniques de Brigitte https://aaper.ch/chroniques Information, détail, explication, conseil Tue, 28 Nov 2023 19:24:14 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.6.16 Quelle pratique pour quel résultat ? https://aaper.ch/chroniques/2022/05/15/quelle-pratique-pour-quel-resultat/ Sun, 15 May 2022 17:21:47 +0000 http://aaper.ch/chroniques/?p=4205 Quelle pratique pour quel résultat ?

Questionnement

Avez-vous l’impression que votre pratique et vos résultats ne sont pas à la hauteur de vos attentes dans le domaine privé, professionnel, familial et/ou autres ?

Pensez-vous que vous pourriez trouver une autre façon de faire mais que pour le moment vous ne la connaissez pas ?

Etes-vous prêt-e à changer votre pratique pour optimiser vos résultats et être en accord avec vos attentes ?

Si trois fois oui, je vous invite à lire la suite 😉

 

Le décor

Depuis plus de 20 ans, je cultive l’art de la rencontre, avec des personnes de tous les âges, de toutes sortes de professions, en individuel ou en groupe et j’aime répondre à leur demande, qu’elle soit dans le domaine de la personne, du couple, de la famille, de la profession, de l’apprentissage, de l’enseignement, de l’éducation, de la fonction dirigeante, des relations professionnelles, etc. … au niveau physique, mental, émotionnel et/ou spirituel.

Autrement dit, je me sens à ma place pour aider à trouver le grain de sable qui bloque, à l’enlever et à apprendre à empêcher qu’un autre revienne à sa place… si c’est la demande de la personne.

Autrement dit : le libre-arbitre garde sa place.

Si le cœur vous en dit, je vous invite à lire la suite 😉

 

L’intrigue, l’enquête et le dénouement

Le déroulement de cette aventure se passe chez moi en présentiel ou par zoom, ou sur place chez vous ou dans un lieu neutre choisi pour un groupe, pour la durée et le nombre d’épisodes qui vous convient. Une aventure à la carte selon vos besoins !

Autrement dit : enquêter, découvrir ce que la personne/le groupe peut changer et le mettre en pratique.

Si cela vous parle, je vous invite à me contacter 😊

brigitte@tombez.chwww.aaper.ch

logo-new-r6.png

]]>
Chronique 33 : la réussite https://aaper.ch/chroniques/2020/07/08/chronique-33-la-reussite/ https://aaper.ch/chroniques/2020/07/08/chronique-33-la-reussite/#comments Wed, 08 Jul 2020 11:50:02 +0000 http://aaper.ch/chroniques/?p=3617 C’est la fin de l’année scolaire.

Les élèves ont reçu l’évaluation de leurs acquis en fonction de leurs apprentissages, âges, niveaux, etc. Les examens finaux ont eu lieu dans toutes les formations… sauf en 2020… et les apprenti-e-s et étudiant-e-s ont reçu leurs résultats et leurs certificats. La réussite leur est confirmée officiellement… c’est un aboutissement… quel bonheur !

C’est la fin du repas.

Les plats sont vides. Les gens se sont régalés. Un silence significatif a eu lieu… tellement c’était bon… et les compliments fusent. La réussite est confirmée par les convives… le résultat ou plutôt le jeu en valait la chandelle…

C’est la fin de la journée, de la semaine, des vacances, d’un projet, etc.

Pas d’indices officiels, ni de convives pour entendre le silence ou leurs mots de satisfaction …

Comment savoir si la réussite est là ?

Une question de juillet 2020 ou une question quotidienne possible, utile et judicieuse dans n’importe quel domaine ?

« Chroniquons » ?


3 choix

Quand une personne passe un examen ou une évaluation, idéalement, elle a la possibilité de repérer quelle question ou quelle partie recevra le plus de points : soit elle le sait , … car elle s’est renseignée… soit c’est indiqué directement sur le questionnaire.  Du coup, elle veille à y répondre le mieux possible, afin de mettre toutes les chances de son côté. Elle a fait un choix. Elle veut réussir, elle s’est préparée au mieux et s’engage à fond dans son choix jusqu’au bout. Avec lucidité, elle saura aussi ainsi si elle n’a pas pu répondre à la question principale qu’elle aura échoué.

Se donner les moyens de repérer la question/partie principale, celle qui remporte le plus de points et y répondre consciemment et avec soin ! Réussir à faire !

Et quand une personne ne passe pas d’examens ? Pas besoin de réussir à faire …  mais réussir à être… donc elle devrait savoir ou être renseignée ou s’être renseignée 😉 pour repérer la question/situation gagnante !

Par exemple :

Physiquement, la « question » principale est l’eau. L’eau représente 60 à 65 % du corps d’un adulte, 75 % de celui d’un bébé.

Nous donnons-nous les moyens d’y « répondre » consciemment et avec soin ?

Mentalement, la « question » principale est nos pensées. Nous pensons à une vitesse plus grande que celle de la lumière.

Nous donnons-nous les moyens d’y « répondre » consciemment et avec soin ?

Émotionnellement, la « question » principale concerne nos émotions. Nous ressentons des émotions normales car nous vivons et en plus nous ressentons des émotions car nous jugeons les situations.

Nous donnons-nous les moyens d’y « répondre » consciemment et avec soin ?

Lire la « question/situation », quel que soit le domaine… une perception aiguisée suivie d’une description impartiale ! Réussir à être !

Et pour réussir sa vie ? … elle sait… car elle s’est renseignée 😉

Selon l’éducation, les circonstances et les désirs de son âme, la personne apprend, expérimente, réussit et/ou échoue… donc apprend, expérimente, réussit et/ou échoue… et ainsi de suite éternellement !

Bien entendu, chaque personne peut choisir de mettre une grosse quantité de quelque chose dans sa vie… beaucoup de « points » pour la famille ou le travail ou le sport ou la santé ou la musique ou les jeux vidéo ou la nature ou la politique ou la planète ou les autres ou l’argent, etc. et ainsi se donner les moyens d’y répondre consciemment et avec soin… et de sentir la satisfaction !

Comme par exemple, lorsque la personne remplit son assiette à un buffet avec ses mets préférés… en se renseignant si elle peut y retourner une 2e ou une 3e fois… à volonté… et en ayant une perception aiguisée sur la taille de son assiette et de son estomac, sur la quantité de nourriture à disposition et sur le nombre de personnes présentes 🙂

Notre intention d’y mettre une quantité … dans l’assiette ou dans la vie… va de paire avec une ouverture sur la quantité à disposition dans la réalité ! Réussir à avoir !

note contentenote contente

Dans le cadre de mon travail, je rencontre régulièrement des élèves qui ne réussissent pas à apprendre et/ou des parents et des enseignant-e-s qui ne réussissent pas à faire apprendre et/ou des personnes qui ne réussissent pas à se sentir vivantes, joyeuses, tranquilles et en paix…

Apprendre à réussir fait partie des possibles à apprendre… quelle que soit la question/situation… c’est un choix … 

Ce que la personne sait faire, elle le fait et ce que la personne ne sait pas encore faire, elle l’apprend… elle choisit de l’apprendre … 

Cela passe par le choix de la perception aiguisée et la description impartiale de la question/situation…qu’est-ce que j’ai à apprendre, quelles connaissances me manquent, qu’est-ce que je peux changer ? …

Avec …  le choix d’accepter la réussite ou l’échec qui va suivre, avec … le choix d’accepter le « nombre de points » de la réalité du moment !

Qu’en dites-vous ?

Et si réussir sa vie, c’était cela… choisir continuellement en respectant notre libre-arbitre dans la réalité de l’instant ?

note contentenote contente

La lumièr’ revient déjà
Et le film est terminé
Je réveille mon voisin
Il dort comme un nouveau-né
Je relèv’ mon strapontin
J’ai une envie de bailler
C’était la dernièr’ séquence
C’était la dernièr’ chronique
Et le rideau sur l’écran est tombé

Bye bye …

coeur en musique

]]>
https://aaper.ch/chroniques/2020/07/08/chronique-33-la-reussite/feed/ 3
Chronique 31 : de l’utilité de l’analyse grammaticale https://aaper.ch/chroniques/2020/06/18/chronique-31-de-lutilite-de-lanalyse-grammaticale/ Thu, 18 Jun 2020 05:59:36 +0000 http://aaper.ch/chroniques/?p=3564 Je suis allée à l’école primaire dans un petit village du Vully. J’ai commencé en première année primaire, pas d’école enfantine. J’étais dans la même salle que les « deuxièmes » et les « troisièmes », tout en haut du collège. A l’étage en dessous, il y avait une autre grande salle pour les « quatrièmes » et les « cinquièmes ».

C’est là que j’ai appris à lire, à écrire, à compter et à faire de l’analyse grammaticale !

J’aimais vraiment beaucoup cela et il me semble que c’est seulement maintenant que je me rends compte de l’impact que cela a eu sur moi et mes choix.

Et vous, aimiez-vous l’analyse grammaticale ou la grammaire ? Ou comme la plupart des élèves que je rencontre actuellement mélangez-vous les CV, les CP, les GN ou les COD et les COI ?

Pensez-vous que l’analyse grammaticale est inutile ?

Voici mon analyse 🙂 de ce mois de juin 2020, que je partage avec vous !


 

partie manquante

Nature – Forme – Fonction

Voilà le titre des 3 colonnes qu’il fallait remplir pour analyser chacun des mots d’une phrase.

Nature = ce que c’est comme mot

Forme = sous quelle forme il apparaît là

Fonction = à quoi il sert dans la phrase

EXEMPLE selon la terminologie de mon époque !

Le soleil brille.

Le : article défini – masculin singulier – détermine le nom soleil

soleil : nom commun – masculin singulier – sujet du verbe brille

brille : verbe briller – 3e personne du singulier de l’indicatif présent – accordé avec le sujet soleil

Les nombreux exercices de l’époque avec des phrases toujours plus longues et avec plus de compléments m’ont passionnée. En effet, il y avait toujours une autre catégorie de mots à découvrir.

EXEMPLE

Le soleil qui brille aujourd’hui ici dans notre jardin met en valeur les rosiers de diverses couleurs complètement en fleurs, le gazon verdoyant et bien entendu le ciel bleu si pur.

Je me rends compte maintenant que chaque nouvelle catégorie a aiguisé ma curiosité. Chaque mot a une nature, une forme et une fonction propre, précise, utile et nécessaire dans la phrase qu’ils forment ensemble. Une trame invisible, une structure solide, une géométrie sacrée sur laquelle tout se pose !

En effet, l’apprentissage de la nature, de la forme et de la fonction des mots dans une phrase m’a permis de faire le lien, au fur et à mesure des expériences de ma vie avec la nature, la forme et la fonction des situations, des personnes, des problèmes et de leurs solutions !

Je me rends compte que prendre conscience de la nature, de la forme et de la fonction de ce que je vis est un moyen de vivre le moment présent. Une décomposition-description de ce qui est sans jugements ou émotions ou croyances limitantes ! La description systématique des faits chronologiques avec des mots précis et un ton assertif. Pour moi, un moyen de me libérer et d’éviter des sensations voire des sentiments désagréables et/ou inadéquats !

EXEMPLE

Je vois que le soleil brille.

Cet entraînement répétitif… a débouché sur un bénéfice très clair pour moi … maintenant … c’est le gain de temps et la capacité à mettre du sens et à découvrir le point de départ d’un problème ou d’une situation afin de stopper très vite la confusion ou la montée exponentielle de complications !

Cet apprentissage de l’analyse séquentielle permet de mettre en évidence très rapidement l’information qui manque, la non-connaissance de quelque chose qui débouche souvent sur une impasse. Une compétence pour repérer le noeud du problème !

EXEMPLE

L’élève qui pense que les soustractions c’est difficile alors qu’il n’a pas encore appris ce calcul.

J’ai pu constater que cela découle sur l’amélioration de l’écoute et de la communication, sur les prises de décisions donc sur la confiance en nos choix. Une influente analyse !

EXEMPLE

Le parent qui prend le temps de poser des questions à ses enfants par rapport à leurs actes, d’écouter vraiment leurs réponses et d’expliquer la nature, la forme et la fonction des conséquences positives ou négatives de ces actes.

Et les 3 titres de l’analyse grammaticale deviennent dans le quotidien :

Nature = ce que c’est …

Forme = sous quelle forme cela apparaît …

Fonction = à quoi cela sert …

 

note contentenote contente

L’analyse grammaticale des mots d’une phrase est ainsi devenue pour moi un vrai jeu voire une aventure, une façon d’exprimer la passion, la créativité. Il va sans dire que les mots sont importants pour moi dans la mesure où ils permettent l’expression de soi avec amour et humour. Juste des mots qui viennent du coeur remplis de joie ! … des mots dits, écrits ou pensés… car le silence est aussi une expression…

Si vous repérez les CV, les CP, les GN ou les COD et les COI, vous serez à l’aise avec le nominatif, l’accusatif, le datif et le génitif et vous pourrez faire des liens pour apprendre différentes langues… grâce à cette structure de base qu’est l’analyse grammaticale !

Si vous prenez conscience de la nature, de la forme et de la fonction des gens, des situations, des expériences, etc. autour de vous, vous pourriez être plus à l’aise et faire des liens… grâce à cette structure de référence qu’est l’analyse réelle des faits !

Si vous sentez la nature, la forme et la fonction de vos émotions, de vos blessures, de vos jugements, de vos sentiments, de vos sensations, etc., vous pourriez être en train reprendre votre plein pouvoir, avoir accès à votre potentiel et ainsi montrer l’exemple… grâce à cette structure bienveillante qu’est l’analyse ou l’introspection de soi !

… à défaut d’arriver à repérer le CV dans une phrase 🙂

note contentenote contente

C’est la « grammaire » Michèle qui a perdu son mot

Qui crie par la fenêtre qui l’lui analys’ra

C’est le bon père Lustucru qui lui a répondu

Et bien grammaire Michèle votre mot n’est pas perdu … je l’ai entendu !

coeur en musique

]]>
Chronique 30 : être à l’heure https://aaper.ch/chroniques/2020/06/08/chronique-30-etre-a-lheure/ https://aaper.ch/chroniques/2020/06/08/chronique-30-etre-a-lheure/#respond Mon, 08 Jun 2020 07:17:21 +0000 http://aaper.ch/chroniques/?p=3521 Pour mon père, être à l’heure signifiait être toujours en avance… voire très très en avance… dans les manifestations, rendez-vous, départs en voyage, etc. Pendant très longtemps, j’ai eu besoin d’être très en avance … quitte à être trop en avance !

Il y a bien eu une ou deux fois où cette marge s’est justifiée et a donc été utile … grâce à des imprévus 😉 Par contre, la plupart du temps, cette « avance » se justifiait uniquement au niveau de la quiétude !

J’ai aussi eu d’autres modèles dans mon enfance. Je pense en particulier à un personnage du village. Quand il était arrivé… en retard bien entendu et certainement à l’heure pour lui …, tout le monde pensait tellement fort en rigolant tendrement, que je pouvais « entendre » : « cela peut commencer maintenant qu’il est là !  »

Qu’est-ce qui se cache là derrière ?

Et si c’était en lien avec le temps plus qu’avec l’horaire ?

Il semble que le temps est venu pour moi de creuser la question !

Vous prenez le temps de m’accompagner ?

Oui ? A la bonne heure 🙂


temps passe vite

Au niveau matériel, être à l’heure, exige l’accès à une montre ou pendule dans le fuseau horaire du lieu. Actuellement, le téléphone portable nous donne cet accès instantanément… avant il y avait les cadrans solaires… Avoir accès à l’heure devrait permettre d’être à l’heure !

Au niveau mental, être à l’heure, exige une décision de départ et d’arrivée avec un but… Savoir décider et avoir un but devrait permettre d’être à l’heure !

Au niveau émotionnel, être à l’heure, exige de prendre en compte ce qui se passe à ce moment-là… Vivre le moment présent et s’adapter devrait permettre d’être à l’heure !

Et pourtant, parfois nous manquons des rendez-vous importants au niveau professionnel ou personnel… tout en étant présent-e d’ailleurs… un vrai sentiment d’avoir loupé le train du flux de la vie… d’avoir loupé notre propre rendez-vous avec nous !

Au niveau historique, après quelques recherches, l’heure a été inventée, semble-t-il, par Alfred le Grand au IXe siècle. Il s’en est servi pour connaître les heures de ses prières la nuit. En brûlant, la chandelle libère de petites perles à intervalles réguliers marquant ainsi le temps !

L’heure est donc une unité de mesure secondaire du temps et le mot désigne aussi l’instant lui-même, l’heure qu’il est vraiment ! Depuis 1967, la seconde est devenue l’unité de mesure du temps, définie par rapport à une propriété de la matière et non plus par rapport à l’année. La seconde est la durée de 9 192 631 770 périodes de la radiation correspondant à la transition entre les deux niveaux hyperfins de l’état fondamental de l’atome de césium 133. Une seconde à la précision atomique proposée par un chercheur anglais Louis Essen !

L’heure n’est plus qu’une unité correspondant à 3 600 secondes !

Et bien… le temps en lien avec les propriétés de la matière… j’en reviens pas 😉 … cela devait être dans l’air du temps !

Au niveau du concret, dans la nature sur notre précieuse Terre, il y a le Soleil et la Lune qui nous donnent l’heure POUR se lever, se coucher, semer ou planter ou récolter, prendre en compte les marées et veiller sur l’eau et notre eau, faire un voeu, couper les cheveux ou pas !

Au niveau du quotidien, il y a des journées où le temps passe trop vite. Il semble que les minutes s’écoulent plus vite que d’habitude et qu’il sera impossible de faire ce qui est prévu… sans parler des nuits si courtes que le matin est déjà là !

Bien sûr il y a aussi les journées ou les nuits où le temps s’étire en longueur et qui ne finissent pas de se passer ! Du temps perdu !

Et il y a ces moments où tout est juste parfait ! Les événements s’enchaînent dans le temps et dans l’espace si facilement qu’il semble que nous ne faisons rien pour que cela se passe. Tout coïncide ! Tout est synchronisé ! Nous vivons des synchronicités … peut-être 🙂

note contentenote contente

Au niveau humain, la durée des heures, minutes et secondes étant fixe, je me suis demandée quelle perception ou quelle sensation ou quel sentiment vient ainsi modifier notre vécu ? … quitte à ne plus « contrôler » le temps ou à le perdre ?

Et oui… en même temps, à la même heure, il est possible de se réjouir de partir en vacances et d’être triste qu’elles vont finir !

Une même heure pour un début heureux ou triste de quelque chose ET la fin heureuse ou triste d’une autre chose ! Voilà de quoi hésiter non ?

Du coup, à cette heure-là, vais-je être heureux/heureuse de partir en vacances ou triste parce qu’elles vont se terminer ?

Des instants de mélange du temps à vivre… hum hum … cela pourrait être une piste du « pas à l’heure » ! … une fuite devant ce que je ne peux pas contrôler ?

Trop en avance… peut-être car pas facile d’avoir suffisamment de temps pour tout faire et en profiter ? Déjà triste que cela va finir ?

En retard… peut-être car pas facile d’arrêter ce qui est déjà commencé pour passer à autre chose ? Déjà triste de devoir finir ?

Au niveau personnel, en ce printemps 2020, « être à l’heure » au niveau de la souplesse d’adaptation des événements m’a demandé et me demande encore des mises à jour sur différents plans POUR récupérer mon insouciance et reprendre mon plein pouvoir ! Je prends mon temps !

Retrouver ce sentiment de joie et d’allégresse de vivre le bon moment au bon endroit avec les bonnes personnes… sans rien avoir prévu ni organisé dans l’agenda personnel… est savoureux ! J’aime particulièrement le « enjoy » en anglais pour définir ces moments-là !

L’agenda de la vie a pris le relais ? 🙂 … ou encore mieux, avons-nous consciemment fait les mises à jour nécessaires pour que tous les « agendas » soient synchronisés ? Sommes-nous ainsi capable-s de profiter de chaque « heure » et ainsi y être ?

Oui ?… à la bonne heure !

note contentenote contente

Au premier temps de la valse
Toute seule tu souris déjà …

Au deuxième temps de la valse
On est deux, tu es dans mes bras …

Au troisième temps de la valse
Nous valsons enfin tous les trois …

Une valse à mille temps
Une valse a mis l´temps ..

Jacques Brel 1959

coeur en musique

]]>
https://aaper.ch/chroniques/2020/06/08/chronique-30-etre-a-lheure/feed/ 0
Chronique 28 : assez ou trop ? https://aaper.ch/chroniques/2020/05/18/chronique-28-assez-ou-trop/ https://aaper.ch/chroniques/2020/05/18/chronique-28-assez-ou-trop/#respond Mon, 18 May 2020 06:38:29 +0000 http://aaper.ch/chroniques/?p=3467 En principe, quand on a assez mangé ou bu, on sent qu’on est rassasié-e et on arrête… hum

EXEMPLE : le bébé qui ne veut plus boire même si son biberon n’est pas terminé.

En principe aussi, quand on en a fait assez, on voit que c’est bon, on entend que c’est bon ou on en a marre et on arrête… hum hum…

EXEMPLE : on voit que la chambre est rangée, on entend la cloche qui annonce la récréation ou on sent la lassitude et on arrête.

En principe toujours, quand on a donné assez, on se sent satisfait-e et on arrête… hum hum hum…

EXEMPLE : la personne qui s’assied en contemplant son travail avec bienveillance et satisfaction.

Pourtant, régulièrement, on continue, s’acharne, persiste, poursuit, allonge, s’éternise, s’entête, s’obstine, etc. parce qu’on juge que ce n’est pas encore assez ! Un « jamais assez » à la fois motivant et enthousiasmant mais aussi pesant et accablant !

Pas vous ? Moi cela m’arrive souvent et cela a donné cette chronique 🙂


Evaluer le « assez » par la quantité, la qualité, la forme, la couleur, le résultat, nos valeurs ou un autre critère précis ? … bon salaire pour mon travail ou pas assez payé au vu des efforts et du temps consacré…

Evaluer le « c’est suffisant » comme le 4 sur 6 de l’école ?… juste suffisant donc pas assez bien …

Evaluer « l’intensité » comme un goût dans les créations culinaires ou un ressenti dans les oeuvres artistiques ? … trop de sel ou pas assez de sel… pas assez abstrait ou pas assez réaliste… pas assez rock, trop classique…

Evaluer le « en avoir assez » en étant excédé, irrité, impatient comme lors d’une tâche/un devoir à faire dans un temps donné et en plus qu’on n’arrive pas à faire… comme une privation de liberté

En avoir assez, en faire assez, en donner assez… comment savoir quand c’est assez et pas déjà trop ?

Je vous propose l’intersection des 3 pyramides 🙂 un peu de géométrie sacrée … voire un diamantet surtout un équilibre !

La pyramide de Maslow (voir chronique 23 : l’essentiel) en lien avec nos besoins… pour notre corps, notre coeur et notre tête

maslow pyramide

EXEMPLE de question pour évaluer le « assez » : de quoi ai-je besoin ici et maintenant ? … pour me sentir en équilibre !

La pyramide de la taxonomie de Bloom (voir chronique 24 : l’évaluation) pour l’apprentissage et son évaluation… pour notre tête, notre coeur et notre corps …

bloom pyramide

EXEMPLE de question pour évaluer le « assez » : qu’est-ce que j’ai besoin d’apprendre ici et maintenant ? … pour me sentir en équilibre !

Et la 3e pyramide… celle des niveaux logiques de la PNL (Programmation Neuro Linguistique) … pour notre tête, notre corps et notre coeur …

pyramide niveaux logiques

Une invitation à repérer à quel niveau (environnement, comportement, capacité , croyance et identité) la réflexion/le problème se situe.

EXEMPLE de question pour évaluer le « assez » : comment faire pour adopter le bon comportement dans cet environnement ? … pour me sentir en équilibre !

Et l’intersection des 3 pyramides pourrait donner sous forme de question : 

En étant qui je suis, avec ce qui est important pour moi, dans cet environnement ici et maintenant, pour répondre à mes besoins, comment vais-je apprendre ce dont j’ai besoin et/ou que vais-je faire concrètement ?

Qu’est-ce que je choisis d’être ?

Et l’intersection des 3 pyramides  a donné pour moi sous forme de réponse :

En étant qui je suis, avec ce qui est important pour moi, dans cet environnement ici et maintenant, pour répondre à mes besoins, je choisis de récupérer ma liberté d’être qui je suis… et ce sera assez 🙂

note contentenote contente

La question du « assez » posée aux autres sera suivie de leur évaluation, leur avis, leur jugement, leur réponse . Parfois cela nous conviendra et nous passerons à l’action suivante. Parfois cela ne nous conviendra pas … car ce ne sera pas assez comme nous voulons… surgira alors une autre question sur le « assez », posée aux autres, avec le risque d’une évaluation ou réponse bloquante suivie de… tout cela sans fin… stop c’est assez !

EXEMPLE : la peur de ne pas être à la hauteur quand on nous répond : mais ouiiii… c’est booon, cela suffiiiit… arrêêête…

La question du « assez » posée à soi-même est notre évaluation, notre avis, notre jugement, en réponse à notre comparaison avec notre choix… et peut être suivie d’un sentiment de complétude… à nous de récupérer cette sensation d’équilibre… pour passer en toute liberté de choix  à une autre action !

EXEMPLE : je choisis, je suis le flux, je ressens, je choisis d’ajuster éventuellement et… c’est assez… pour cette fois !

D’abord un choix ! Car pas de choix pas de assez !

note contentenote contente

Promenons-nous dans le « assez »

Pendant que le « trop » n’y est pas

Car s’il y était il nous mangerait

Mais comme il n’y est pas

Il nous mangera pas

coeur en musique

]]>
https://aaper.ch/chroniques/2020/05/18/chronique-28-assez-ou-trop/feed/ 0
Chronique 27 : avoir une bonne mémoire ? https://aaper.ch/chroniques/2020/05/08/chronique-27-avoir-une-bonne-memoire/ https://aaper.ch/chroniques/2020/05/08/chronique-27-avoir-une-bonne-memoire/#respond Fri, 08 May 2020 08:20:04 +0000 http://aaper.ch/chroniques/?p=3417 AVANT… et depuis plus de 20 ans… donc depuis le siècle dernier, j’ai aidé des gens de tous les âges, avec bonheur et satisfaction, à mémoriser la matière dont ils avaient besoin … avoir une bonne mémoire cela a l’air positif ! … une sorte de perméabilité efficace !

MAINTENANT… et depuis la mi-mars 2020… donc depuis 8 semaines, j’ai aidé un peu les autres et je me suis aussi aidée à vivre cette période avec bonheur et satisfaction… en me demandant ce dont je me souviendrai dans 10 ans… avoir une bonne mémoire cela peut avoir l’air moins positif ! … une sorte d’imperméabilité utile !

APRÈS… aussi vite que possible mais… 🙂 … je répondrai de nouveau aux besoins des gens de tous les âges qui demanderont de l’aide pour arriver à mémoriser ce qu’ils ont envie et/ou choisi d’apprendre… avoir une bonne mémoire cela servira encore ! Le devoir de mémoire !

Comment trier tout cela ?

Se souvenir des choses utiles, des bons moments et ne pas se souvenir des autres ?

Etre perméable comme une éponge ou imperméable comme un bouclier ou un parapluie ?

Chroniquons cela ?


 

icone enregistrer

En gestion mentale, le geste de mémorisation se caractérise avec le projet de réutilisation ailleurs et plus tard de la matière.

EXEMPLE : J’apprends mon vocabulaire maintenant et ici POUR l’utiliser plus tard lors des exercices et tests à l’école ou ailleurs.

Cela marche pour autant que la personne ait accès à son plein potentiel (voir chronique 22 : PME***) et qu’elle traduise la matière en représentations mentales dans sa forme personnelle de réussite (visuelle, verbale, auditive ou kinesthésique).

Pourtant, on se souvient parfois de choses qu’on ne veut pas. Evidemment, on n’a pas le projet de réutiliser ce qui n’est pas utile !

EXEMPLE : Ne vous souvenez pas … que les éléphants c’est comme les souris, c’est gris !

Ah oui, le cerveau ne sait pas « penser » en négatif… je me souviens 😉

C’est pour cela qu’il vaut mieux dire « marche » que « ne cours pas » !

Au printemps 2020, on peut dire « sois confiant-e » plutôt que « n’aie pas peur » ! « sois prudent-e » plutôt que « n’approche pas » !

Pour pallier nos trous de mémoire du quotidien, nous faisons appel très facilement à Google via Internet pour trouver ou retrouver des informations… hors examen bien entendu

L’accès y est aisé et rapide avec un concentré d’informations quasi infini… quand il y a du réseau ou que le wifi fonctionne !

EXEMPLE : je viens de taper « mémoire » sur Google et j’ai eu environ 127 000 000 de résultats (en 0,60 secondes)  !

Et pour nous… Y a-t-il quelque chose qui nous sert de réseau ou de wifi ? Quelque chose qui permet d’avoir accès à de pareils résultats en consultant le regroupement de nos données enregistrées ?

Un réseau ou wifi interne où les perceptions physiques visuelles, auditives, kinesthésiques, tactiles, gustatives ont permis d’emmagasiner des informations ?

Un réseau ou wifi interne qui contient les programmes en cours d’exécution pour traiter les données et/ou les conserver ?

Un réseau ou wifi interne qui contient les programmes pour restituer les informations ?

Oui nous sommes des humains faits pour penser… avec 100 milliards de neurones au moins dans notre cerveau (depuis 20 ans, le nombre n’a cessé d’être mis à jour !) … le réseau est là ! A nous de sentir sa présence ! A nous d’être présent-e à sa présence !

Chaque pensée qui traverse notre réseau peut générer une action.

Chaque pensée qui traverse notre réseau est accompagnée d’une sensation ressentie dans le corps. Parfois la sensation est une émotion, une réaction normale, éphémère et instructive (voir chronique 6 : les émotions) liée à la situation ou à des croyances limitantes, mais qui peut créer une coupure de réseau et même bloquer l’action !

EXEMPLE : Au début d’une interrogation, un-e élève pense « oulala cela va être difficile ».

La peur pourrait s’installer et couper l’accès au plein potentiel… une panne de réseau… plus de bande passante 😉 plus d’accès à la mémoire et aux réponses ! … on rame… (hihihi … pour mémoire RAM)

Chaque pensée qui traverse notre réseau est accompagnée d’une sensation ressentie dans le corps. Parfois la sensation est un sentiment, un état stable, durable, solide que rien ne peut déstabiliser ni un examen ni une émotion éphémère.

EXEMPLE : je me sens prêt-e et efficace pour répondre.

Parfois la situation et l’émotion prennent le dessus, le sentiment de sécurité se liquéfie et le réseau tombe en panne !

EXEMPLE : je doute d’être capable de répondre et je ne me sens pas à la hauteur.

note contentenote contente

Avoir une bonne mémoire ?

Cette question a pu vous mettre dans un état proche de la panne de réseau quasi instantanément… car comme vous avez une bonne mémoire vous vous êtes peut-être souvenu-e de toutes les fois où elle n’a pas marché comme vous le vouliez ! … une sensation d’hésitation … non ?

Oui vous avez une bonne mémoire 🙂 pas de doute !

Par contre notre réseau interne n’est pas toujours net… un réseau interne net…hi hi hi

Notre réseau est parfois brouillé par des émotions, des blessures, des croyances, etc.

Apprendre la matière est une partie du travail. L’autre partie est d’entretenir et de renforcer notre réseau, nos sensations physiques, notre sentiment de sécurité, harmonie, joie et paix. Ainsi nous sommes capables de faire tous les liens nécessaires, en changeant le langage si nécessaire ou en traduisant, afin d’avoir accès aux données déjà enregistrées, pour les faire parler avec des mots ou des graphiques, des vrais data-journalistes en pleine action !

Apprenons à sentir et à entretenir notre propre wifi ! Apprenons à faire les mises à jour de notre propre wifi afin qu’il reste net !

Bien sûr, on peut toujours utiliser des mémoires externes…clés USB ou le icloud… les disquettes ce n’est plus adapté… pour conserver tout ce qu’on ne veut/peut pas graver dans notre mémoire !

Les éléphants c’est … vous vous souvenez ?

note contentenote contente

J’ai descendu dans ma mémoire

J’ai descendu dans ma mémoire

Pour y cueillir des sentiments

Gentil sentiment Mesdames Gentil sentiment nouveau

Gentil sentiment Mesdames Gentil sentiment nouveau

chanté par vous

ou

chanté par Barbra Streisand

coeur en musique

]]>
https://aaper.ch/chroniques/2020/05/08/chronique-27-avoir-une-bonne-memoire/feed/ 0
Chronique 24 : l’évaluation https://aaper.ch/chroniques/2020/04/08/chronique-24-levaluation/ Wed, 08 Apr 2020 06:50:23 +0000 http://aaper.ch/chroniques/?p=3242 J’ai peur des « éva » (évaluations) car je ne connais pas les questions ! me dit une jeune élève de moins de 10 ans lors d’un entretien de méthodes d’apprentissage pour l’aider à mieux réussir à l’école.

Tu connais les réponses par contre… donc tu es prête ! lui ai-je répondu.

Son inquiétude a été neutralisée par de la tranquillité !

Une vague dans un sens neutralisée par une vague dans l’autre sens !


vérification

Il y a les évaluations de l’école appelées aussi travaux écrits (TE), contrôles, examens (exa), etc.

Ces évaluations utiles au suivi de la progression engendrent souvent du stress. Cette petite fille n’avait pas peur de « faire l’évaluation » comme la plupart des gens qui ont eux peur de passer leur permis de conduire, de se rendre à un entretien, de passer les examens finaux, etc. Cette petite fille avait carrément peur de l’évaluation elle-même, de sa définition de base, de son sens… à savoir : questions/exercices que tu ne connais pas à l’avance et dont les réponses que tu donneras indiqueront si tu as mémorisé, compris, appliqué, analysé, synthétisé et évalué (pyramide de la taxonomie de Bloom) la matière en question !

bloom

Le « évalué » vient à la fin de la pyramide. Je vous invite à l’insérer entre chaque étape. Comme de la crème dans les mille-feuilles, plus il y en a meilleur c’est 😉 … J’évalue moi-même avant que quelqu’un ne me « fasse une évaluation » !

EXEMPLES

J’apprends mon vocabulaire et j’évalue si je l’ai mémorisé…s’il est dans ma tête et si j’arrive à le redire et à l’écrire… je suis prêt-e !

J’apprends une règle de grammaire et j’évalue si je l’ai mémorisée et comprise… si elle est dans ma tête et si j’arrive à l’expliquer à quelqu’un… je suis prêt-e !

J’apprends une formule de math et j’évalue si je l’ai mémorisée, comprise et si je sais l’appliquer… si elle est dans ma tête et si j’arrive à l’utiliser dans un nouvel exercice tout-e seul-e… je suis prêt-e !

Ces évaluations intermédiaires prennent la forme de vraies « vagues dans l’autre sens »,… des auto-évaluations sur mesure qui neutralisent le stress et permettent à la confiance de s’installer… non ?

Il y a aussi les évaluations du quotidien appelées perceptions, sensations, intuitions, discernement, etc.

EXEMPLES évaluation par les sens

Nos yeux, de très gentils gendarmes, vont nous montrer que le verre est très au bord de la table, que les chaussettes sont à l’envers, que l’assiette n’est pas finie, etc.

Nos oreilles, de très gentils gendarmes aussi, vont nous faire entendre que quelqu’un parle très fort, que quelqu’un pleure, que quelque chose est tombé, etc.

La « vague dans l’autre sens » va être une combinaison de nos sens… le bon sens 🙂 POUR prendre une décision.

EXEMPLES

La main qui repousse le verre au milieu de la table et l’oeil qui valide sa position.

La main qui se pose sur la bouche pour faire « chut » et l’oreille qui valide les décibels.

Et puis il y a la constante évaluation de notre bien être appelée aussi bonheur, joie, gratitude, tendresse, harmonie, etc.

On dit qu’on pèse le pour et le contre, qu’on estime, qu’on juge, qu’on apprécie, qu’on considère une situation.

Et parfois on n’est pas prêt-e … ni pour évaluer, ni pour décider… un arrêt sur image !

Et là, en général, nos proches sont là pour nous sourire et nous dire qu’il n’y a pas assez de sel, que la vie continue et que derrière les nuages le ciel reste bleu 🙂 … toutes sortes de précieuses et gentilles vaguelettes !

note contentenote contente

Pour ma part, je me suis rendu compte que je n’étais pas prête à tout cela, que je ne connaissais ni les questions ni les réponses, ni l’objet ni le processus. Par contre, j’ai appris le principe de la vague inverse 😉

Et donc quand je ne me sens pas bien, j’évalue au mieux la situation et je mets au mieux la « vague inverse sur mesure du moment » en place pour neutraliser cet instant POUR que la vie continue et pour que je sente mon élan de contribution !

EXEMPLES de vagues inverses qui ont marché pour moi parce que je ressentais de l’enthousiasme à l’idée de le faire 🙂

Ecouter de la musique sans parole, parler avec mes proches et des amies, dessiner un mandala, faire un gâteau aux poires, faire une séance de Pilates, prendre un bain, regarder le paysage, etc.

Ma vague inverse c’est l’enthousiasme ! Merci je viens de réussir à l’évaluer en écrivant cette chronique !

coelho entousiasme

Et vos « vagues inverses » c’est quoi ?

note contentenote contente

Il court, il court l’enthousiasme
L’enthousiasme du bois, Mesdames
Il court, il court l’enthousiasme
L’enthousiasme du bois joli
Il est passé par ici

Il repassera par là
Il court, il court l’enthousiasme
L’enthousiasme du bois, Mesdames
Il court, il court l’enthousiasme
L’enthousiasme du bois joli.

coeur en musique

]]>
Chronique 20 : la différence https://aaper.ch/chroniques/2020/02/28/chronique-20-la-difference/ https://aaper.ch/chroniques/2020/02/28/chronique-20-la-difference/#respond Fri, 28 Feb 2020 13:05:47 +0000 http://aaper.ch/chroniques/?p=3123 Une différence cela rime à quoi ?… ok… cela distingue une chose d’une autre, un être d’un autre… donc on sait qui c’est et ce que c’est 😉

Une différence c’est aussi un calcul donc une soustraction entre une quantité totale et une quantité à enlever, c’est comme un reste.

EXEMPLE

J’ai CHF 100.- et je dépense CHF 80.-. Il me reste CHF 20.- comme résultat.

Si j’additionne plein de différences, le résultat c’est quoi ? Pour finir… c’est un plus ou un moins ? … une nuance ou un abîme ?

Seule petite fille rouquine de la famille, du quartier voire du village, il est vraisemblable que les adultes de l’époque me regardaient et voyaient ma différence… de couleur de cheveux 🙂 Ai-je ainsi appris à me sentir différente ? Cette différence a-t-elle participé à qui je suis aujourd’hui ?

Ces derniers jours, la différence a rempli mon quotidien sous plusieurs formes et m’a inspiré cette chronique.


tulipe

Il y a les différences physiques qui riment avec tolérance.

EXEMPLE

Les personnes différentes par leur taille, leur poids, leur couleur de peau, leur morphologie, leur façon de s’habiller ou de se coiffer, etc.

Il y a les différences mentales qui riment avec connaissances et/ou indulgence.

EXEMPLE

Les personnes différentes par leur opinion politique, culturelle, religieuse, écologique, etc.

Il y a les différences émotionnelles qui riment avec bienveillance.

EXEMPLE

Les personnes différentes par leur sensibilité et leur réceptivité.

Et il y aussi les différences qui riment avec violence et maltraitance.

EXEMPLE

Les moqueries et/ou attaques à propos de la taille, de la couleur de la peau, des opinions, de la sensibilité, etc.

Il y a les différences qui riment avec impuissance.

EXEMPLE

Une personne qui agit dans un endroit en ne respectant ni les personnes, ni les règles, ni le matériel.

Il y a les différences qui riment avec excellence, endurance et persévérance.

EXEMPLE

Les quelques centièmes qui permettent de gagner une descente à ski.

La différence côtoie parfois la patience et/ou l’indifférence, cela dépend de l’écart… puis elle rime avec divergence.

EXEMPLE

Un adulte qui supporte le comportement inadéquat d’un enfant un moment… puis l’écart devient trop grand… et l’élastique pète à force de tirer dessus… et là peut-être que la différence c’était en plus un moyen d’attirer l’attention !

note contentenote contente
Et puis la quantité qui, ajoutée à une quantité, donne une somme égale à une autre est aussi une différence.
EXEMPLE
La différence entre 100 et 25 est 75.
Donc il est possible de penser différemment, faire différemment, et/ou de vouloir faire la différence en ajoutant quelque chose, un complément, pour arriver à l’égalité, et/ou à la moyenne et/ou à la norme sans s’éloigner et mettre trop de distance et risquer l’incohérence !
C’est peut-être cela se sentir à la hauteur…  ajouter qui on est, même si on se sent différent-e, POUR faire la différence, en prenant en compte les faits, nos besoins, nos désirs et la réalité !
note contentenote contente

Nous ajout’rons c’qui manque, les dés ne sont pas jetés !
La vie que voilà, ira le partager !

Entrez dans la différence ! Voyez comme on danse !

Chantez, dansez, embrassez qui vous voulez !

coeur en musique

]]>
https://aaper.ch/chroniques/2020/02/28/chronique-20-la-difference/feed/ 0
Chronique 19 : concret et/ou abstrait https://aaper.ch/chroniques/2020/02/18/chronique-19-concret-etou-abstrait/ Tue, 18 Feb 2020 17:25:24 +0000 http://aaper.ch/chroniques/?p=2974 Un arbre est visible concrètement. Quand on parle d’un arbre à quelqu’un, cette personne a eu, a ou aura l’occasion de voir concrètement un arbre pour s’en faire une représentation mentale… SA référence mentale de l’arbre, SA connaissance de l’arbre, selon son âge, son métier, son pays et les circonstances de la vie ! … avec des possibles mises à jour régulières 😉

EXEMPLE de référence mentale d’un arbre – un élément concret

Alors qu’on est assis-e au salon, cela peut être, dans notre tête : le souvenir d’une photo, d’un film ou comme si on y était maintenant vers un arbre, un schéma mental ou un film inventé de la croissance accélérée d’un arbre depuis sa graine jusqu’à sa taille d’une dizaine de mètres, le mot arbre écrit en couleur sur un écran mental, les lettres du mot arbre que l’on entend dire, la sensation du toucher de l’écorce ou du mouvement des branches, le bruit du vent dans les feuilles, etc.

En tous les cas, c’est notre façon de penser à un arbre… notre liberté d’y penser !

Et pour tout ce qui n’est pas visible concrètement, on fait comment puisqu’on ne peut rien voir « à d’vrai » ?

EXEMPLE de référence mentale d’un concept abstrait : la politesse

Heu…

On ne s’en fait pas de représentation mentale… hum…

On n’y pense pas… hum hum…

Et si on « chroniquait » ?


obtenir réussite

Si nous voyons concrètement notre monde quotidien, famille, collègues, animaux, maison, meubles, nourriture, outils, etc., nous sommes entourés de concepts abstraits invisibles, tout au long de notre vie :  les devoirs, la réussite, la motivation, l’ordre, la concentration, le courage, la politesse, la bêtise,  la tolérance,  l’autonomie, la confiance, l’originalité, la compassion, le temps, la loi, les valeurs, la méchanceté, la douceur, la joie et bien d’autres !

Nous ne les voyons pas et nous y faisons continuellement référence… en prononçant des mots qui peuvent atterrir dans des oreilles non informées … une vraie mine de confusion potentielle !

Chacun-e d’entre nous a vraisemblablement SA représentation mentale de la motivation, de la politesse, de la tolérance, etc. et c’est bien à SA représentation qu’il/elle se réfère quand il/elle en parle… et oui, voilà pourquoi on se prend la tête parfois… notre référence mentale est différente de celle de l’autre… mais on ne la voit pas !

EXEMPLE

Mon enfant a des problèmes de motivation et de concentration… étant souvent la traduction de … il n’a pas envie et ne comprend pas ce qu’il lit… et moi j’ai des problèmes car je ne sais pas comment faire…

Comment ou quoi faire pour acquérir les connaissances abstraites utiles et nécessaires dès le plus jeune âge ?

En donnant des descriptions et/ou en répondant aux questions POUR faciliter la création d’une représentation mentale, une sorte de petite pièce de théâtre mentale qui met en scène des gens, des décors, des paroles, des sensations, des odeurs, des goûts, des couleurs, des textures, etc. et parfois ses propres expériences. Une création mentale sur mesure, unique et personnelle qui mériterait bien un César voire un Oscar 🙂 POUR compléter la liberté de penser avec la responsabilité de penser et ainsi apprendre à penser ! Et tout ceci entrecoupé de petites pauses silencieuses pour que l’enfant ou la personne puisse penser à sa vitesse, créer et fignoler ses scénarios mentaux, tranquillement en sécurité !

EXEMPLES

Quand nous lisons des livres avec des tout petits, nous décrivons les animaux, les objets et toutes sortes d’éléments concrets, maintes et maintes fois en répétant les mêmes mots 🙂 . Et si nous faisions des petites pauses POUR respecter leur rythme et leur permettre de penser ? En plus, nous pouvons ajouter des éléments non visibles car il est toujours possible de compter quelque chose sur les images, de faire semblant d’ouvrir un cadeau, de goûter un gâteau, de sentir une fleur, etc. Idéalement se taire à nouveau quelques instants pour leur offrir un moment « d’activité psychique », pour les emmener dans leur imagination voire dans l’abstraction en tous les cas dans leurs pensées… un début de pièce de théâtre mentale… sera un début d’entraînement cérébral  et un pas vers l’abstrait !

Quand nous prenons du temps pour expliquer, montrer, dessiner, visiter, cuisiner, réparer, etc. et ainsi apprendre de nouveaux mots à quelqu’un POUR passer d’un objet à des schémas puis à des symboles, nous pouvons toujours nous taire quelques instants POUR favoriser ce temps d’évocation mentale puis nous intéresser à la représentation mentale de la personne et lui demandant de nous la communiquer !

Quand nous prenons du temps pour apprendre de nouveaux mots à quelqu’un en étant soi-même un exemple et un témoignage de motivation, de tolérance, de confiance, etc. dans le quotidien 😉 , nous pouvons ensemble évoquer POUR favoriser et s’intéresser à la représentation mentale de la personne à propos de ces concepts invisibles et abstraits mais bien présents… et bien sûr communiquer la nôtre !

note contente note contente

Quand un concept abstrait apparaît, c’est un vrai investissement que de prendre soin de lui donner sa représentation mentale « sa pièce de théâtre mentale » 🙂 Faisons des pauses évocatives !

EXEMPLE

Et si on disait que la grammaire c’est le mode d’emploi pour la construction des phrases ?… comme pour un lego où on a besoin des explications à suivre pour chaque partie et une description des pièces avec un schéma pour savoir comment elles vont s’emboîter les unes aux autres ?

La capacité d’abstraction cela s’apprend comme tout !

Pour comprendre et réfléchir, nous avons besoin d’évoquer mais aussi de manipuler dans notre pensée les concepts dans des raisonnements, de faire des liens entre des informations pour arriver à des déductions voire à des décisions qui pourront être exprimées et mises en oeuvre.

D’abord je pense et après je fais, d’abord je mets en scène dans ma tête et après je…

Encore un moyen de rester dans le moment présent et même d’éviter la tendance à l’impulsivité non bénéfique !

Bonne représentation 🙂

note contentenote contente

Il était un nouveau concept

Il était un nouveau concept

Qui n’avait ja-ja-jamais existé

Qui n’avait ja-ja-jamais été pensé

Ohé! Ohé! Matelot,
Matelot navigue sur les mots
Ohé! Ohé! Matelot,
Matelot navigue avec les mots

coeur en musique

]]>
Chronique 18 : l’exemple https://aaper.ch/chroniques/2020/02/08/chronique-18-lexemple/ https://aaper.ch/chroniques/2020/02/08/chronique-18-lexemple/#respond Sat, 08 Feb 2020 09:41:34 +0000 http://aaper.ch/chroniques/?p=3031 Quand on est grand-e, on doit montrer l’exemple.

Suis son exemple !

Quel exemple donnes-tu en faisant cela ?

Voici un exemple d’utilisation de la règle du participe passé avec avoir. 😉

Donnez-moi un exemple de verbe du 2e groupe ?

Par exemple, tu pourrais mettre la table pour me rendre service…

Je vous montre l’exemple et vous m’imitez ?

Inspirée par la « petite action exemplaire » de mise à disposition d’outils, à Vallorbe, diffusée dans l’émission Mise au point dimanche soir, je vous propose de « chroniquer » à propos de l’exemple. L’intention de cette personne est de rendre visible, modestement, avec ses moyens,  une alternative POUR faire comprendre, toucher ou rendre possible de grandes actions.

Un petit exemple pour l’homme ! Un grand pas pour l’humanité ? 🙂


donner

Aînée de la famille, on m’a dit de montrer l’exemple à mon frère et à ma soeur et cela m’a bien convenu. En plus, en rentrant de mon premier jour d’école, j’ai annoncé que je voulais… « faire maîtresse d’école » quand je serai grande… donc je montrais l’exemple et je commandais ce petit monde avec aisance… 😉

En grandissant, avec l’adolescence, montrer l’exemple a été une découverte différente. Oser se positionner, faire des choix, réagir, se définir, suivre l’exemple des parents ou être un exemple différent pour les parents ?

Puis, j’ai rencontré des adultes exemplaires qui m’ont clairement fait avancer tellement leur modèle était stimulant. Ils m’ont montré la bonté, la générosité, l’honnêteté, la clarté, la confiance, la joie. J’ai également rencontré des adultes non exemplaires qui m’ont permis d’avancer aussi, tellement leur exemple était décevant et m’obligeait à aller puiser dans mes ressources ! C’était une évidence de choisir de ne pas agir ainsi !

Les exemples étaient alors des moyens de comparer, de jauger, voir de juger … hum hum… et finalement de choisir. Ils m’ont servi de leçon ou d’avertissement.

Dans l’enseignement et l’apprentissage, les règles de grammaire, les théorèmes de math, etc. sont suivis d’exemples pour faciliter la compréhension et la mise en application. Et bien entendu, il y a des bons exemples pour une personne et des autres bons exemples pour une  autre personne …  L’exemple en général parle car il permet de faire un lien avec le vécu ou les connaissances et il devient une référence. Et parfois une explication sans exemple suffit !

Dans mon rôle de maman, j’ai été très touchée et fière de voir nos enfants suivre certains exemples 🙂 et d’avoir favorisé cette trace. Actuellement, j’ai la chance d’être grand-maman et ainsi d’avoir de tout jeunes et vrais exemples d’insouciance, de joie, de courage, de sensibilité, de drôlerie et j’en passe 🙂 .

Un exemple cela peut être une personne et une action. Alors quand une personne honnête fait une action exemplaire édifiante, cela pourrait devenir plus qu’un exemple… un modèle digne d’être imité !

Ouvrons nos yeux et nos oreilles pour repérer les exemples remarquables qui nous entourent chez les humains et dans les autres règnes. L’exemple de la nature (arbres qui communiquent par leurs racines via les champignons) et des animaux (les abeilles et les fourmis organisées et capables de communiquer entre elles) est une source inépuisable de modèles représentatifs et inspirants.

Et bien sûr, il y a les exemples précieux de nos proches qui ne sont plus là… qui resteront éternellement dans notre mémoire… avec un voile de tendresse autour.

note contente note contente

Un exemple visible et concret avec des actes et des gestes contient aussi une part d’exemple invisible au niveau de l’intention et du sens…. plus ou moins consciente d’ailleurs… que la personne soit jeune ou plus âgée, qu’elle fasse juste ou faux et que cela nous plaise ou pas !

A tous les coups, un exemple est une occasion d’utiliser notre libre-arbitre, une expérience pour évoluer et agir en accord avec nous-même !

Un exemple cela se montre, cela se donne, cela se prend, cela se suit… ou pas !

note contentenote contente

Exemple tu dors

Ton idée va trop vite ?

Exemple tu dors

ton idée va trop fort ?

ton idée ton idée va trop vite !

ton idée ton idée va trop fort !

coeur en musique

]]>
https://aaper.ch/chroniques/2020/02/08/chronique-18-lexemple/feed/ 0