C’est là que j’ai appris à lire, à écrire, à compter et à faire de l’analyse grammaticale !
J’aimais vraiment beaucoup cela et il me semble que c’est seulement maintenant que je me rends compte de l’impact que cela a eu sur moi et mes choix.
Et vous, aimiez-vous l’analyse grammaticale ou la grammaire ? Ou comme la plupart des élèves que je rencontre actuellement mélangez-vous les CV, les CP, les GN ou les COD et les COI ?
Pensez-vous que l’analyse grammaticale est inutile ?
Voici mon analyse de ce mois de juin 2020, que je partage avec vous !
Nature – Forme – Fonction
Voilà le titre des 3 colonnes qu’il fallait remplir pour analyser chacun des mots d’une phrase.
Nature = ce que c’est comme mot
Forme = sous quelle forme il apparaît là
Fonction = à quoi il sert dans la phrase
EXEMPLE selon la terminologie de mon époque !
Le soleil brille.
Le : article défini – masculin singulier – détermine le nom soleil
soleil : nom commun – masculin singulier – sujet du verbe brille
brille : verbe briller – 3e personne du singulier de l’indicatif présent – accordé avec le sujet soleil
Les nombreux exercices de l’époque avec des phrases toujours plus longues et avec plus de compléments m’ont passionnée. En effet, il y avait toujours une autre catégorie de mots à découvrir.
EXEMPLE
Le soleil qui brille aujourd’hui ici dans notre jardin met en valeur les rosiers de diverses couleurs complètement en fleurs, le gazon verdoyant et bien entendu le ciel bleu si pur.
Je me rends compte maintenant que chaque nouvelle catégorie a aiguisé ma curiosité. Chaque mot a une nature, une forme et une fonction propre, précise, utile et nécessaire dans la phrase qu’ils forment ensemble. Une trame invisible, une structure solide, une géométrie sacrée sur laquelle tout se pose !
En effet, l’apprentissage de la nature, de la forme et de la fonction des mots dans une phrase m’a permis de faire le lien, au fur et à mesure des expériences de ma vie avec la nature, la forme et la fonction des situations, des personnes, des problèmes et de leurs solutions !
Je me rends compte que prendre conscience de la nature, de la forme et de la fonction de ce que je vis est un moyen de vivre le moment présent. Une décomposition-description de ce qui est sans jugements ou émotions ou croyances limitantes ! La description systématique des faits chronologiques avec des mots précis et un ton assertif. Pour moi, un moyen de me libérer et d’éviter des sensations voire des sentiments désagréables et/ou inadéquats !
EXEMPLE
Je vois que le soleil brille.
Cet entraînement répétitif… a débouché sur un bénéfice très clair pour moi … maintenant … c’est le gain de temps et la capacité à mettre du sens et à découvrir le point de départ d’un problème ou d’une situation afin de stopper très vite la confusion ou la montée exponentielle de complications !
Cet apprentissage de l’analyse séquentielle permet de mettre en évidence très rapidement l’information qui manque, la non-connaissance de quelque chose qui débouche souvent sur une impasse. Une compétence pour repérer le noeud du problème !
EXEMPLE
L’élève qui pense que les soustractions c’est difficile alors qu’il n’a pas encore appris ce calcul.
J’ai pu constater que cela découle sur l’amélioration de l’écoute et de la communication, sur les prises de décisions donc sur la confiance en nos choix. Une influente analyse !
EXEMPLE
Le parent qui prend le temps de poser des questions à ses enfants par rapport à leurs actes, d’écouter vraiment leurs réponses et d’expliquer la nature, la forme et la fonction des conséquences positives ou négatives de ces actes.
Et les 3 titres de l’analyse grammaticale deviennent dans le quotidien :
Nature = ce que c’est …
Forme = sous quelle forme cela apparaît …
Fonction = à quoi cela sert …
L’analyse grammaticale des mots d’une phrase est ainsi devenue pour moi un vrai jeu voire une aventure, une façon d’exprimer la passion, la créativité. Il va sans dire que les mots sont importants pour moi dans la mesure où ils permettent l’expression de soi avec amour et humour. Juste des mots qui viennent du coeur remplis de joie ! … des mots dits, écrits ou pensés… car le silence est aussi une expression…
Si vous repérez les CV, les CP, les GN ou les COD et les COI, vous serez à l’aise avec le nominatif, l’accusatif, le datif et le génitif et vous pourrez faire des liens pour apprendre différentes langues… grâce à cette structure de base qu’est l’analyse grammaticale !
Si vous prenez conscience de la nature, de la forme et de la fonction des gens, des situations, des expériences, etc. autour de vous, vous pourriez être plus à l’aise et faire des liens… grâce à cette structure de référence qu’est l’analyse réelle des faits !
Si vous sentez la nature, la forme et la fonction de vos émotions, de vos blessures, de vos jugements, de vos sentiments, de vos sensations, etc., vous pourriez être en train reprendre votre plein pouvoir, avoir accès à votre potentiel et ainsi montrer l’exemple… grâce à cette structure bienveillante qu’est l’analyse ou l’introspection de soi !
… à défaut d’arriver à repérer le CV dans une phrase
C’est la « grammaire » Michèle qui a perdu son mot
Qui crie par la fenêtre qui l’lui analys’ra
C’est le bon père Lustucru qui lui a répondu
Et bien grammaire Michèle votre mot n’est pas perdu … je l’ai entendu !
P comme physique
M comme mental
E comme émotionnel
une super équipe à 3 partenaires, le trio gagnant… sans chef étoilé
Au repas, la plupart du temps, nous savourons un plat sans nous intéresser à ses ingrédients de base, la technique utilisée pour les cuisiner, l’apport « chimique » de chacun, l’expérience du cuisinier, etc.
Dans la vie, la plupart du temps, nous vivons notre quotidien sans nous intéresser à ses ingrédients de base, la technique utilisée pour les vivre, l’apport « chimique » de chacun, l’âge du capitaine , etc.
Dans les concours de cuisine, il y a parfois des ingrédients imposés et des éléments imprévus.
Dans la vie, les ingrédients imposés sont des journées de 24 h, un travail, une famille, des loisirs, etc., dans un climat parfois chahuté avec toujours des éléments imprévus !
En cuisine, on parle de de veiller à la texture en PME, je vous propose de prendre soin de votre posture !
EXEMPLE
Posture physique :
Je me tiens en équilibre dans mon corps et les autres le voient !
Posture mentale :
Je réfléchis de façon équilibrée et les autres le voient !
Posture émotionnelle :
Je prends le temps d’équilibrer mes émotions au fur et à mesure (voir chronique 6) et les autres le voient !
En cuisine pour exprimer de la créativité, on parle de mélange subtil des couleurs et des odeurs.
En PME, pour exprimer notre créativité, je vous propose un mélange subtil des valeurs !
EXEMPLE
Mélange subtil des valeurs physiques :
Je veille sur mon sommeil, ma nourriture, je respire, je m’aère, je fais du sport… je bouge au moins un peu …
Mélange subtil des valeurs mentales :
J’accepte la situation comme elle est à ce moment-là et je choisis de faire ce qui me paraît être juste à ce moment-là !
Mélange subtil des valeurs émotionnelles :
Je fais de mon mieux à ce moment-là pour me sentir fier/fière de moi !
En cuisine, on savoure un plat avec les yeux et le nez. On en a l’eau à la bouche !
La vie, on la croque à belles dents, on la savoure à coeur joie !
Parfois, nous mangeons des plats cuisinés par les autres et parfois, nous sommes devant le fait accompli : je vais devoir apprendre à cuisiner avec ce que j’ai sous la main… hum…
Parfois, nous laissons nos loisirs, notre travail, nos habitudes prendre le dessus de notre vie et parfois, nous sommes devant le fait accompli : je vais devoir apprendre à m’occuper avec ce que j’ai sous la main… hum...
Soit je le sais déjà et tant mieux, je continue en pouvant déjà peut-être même aider les autres par solidarité !
Soit je ne le sais pas encore et tant mieux, je vais avoir l’occasion d’apprendre quelque chose de nouveau !
Pour que l’apprentissage se passe avec plein potentiel (fermeture éclair en haut ...), j’ai besoin d’être prêt/prête au niveau PME.
Donc…
Je veille sur mon état physique, mental et émotionnel POUR moi et les autres !
A chaque seconde, notre PME nous permet de penser, faire et sentir au mieux de cet instant !
Et nous le valons bien !
Avec le recul, je me rends compte que ce qui m’aide le plus actuellement lors d’une épreuve, c’est de faire la différence entre chacune des parties de ma PME, de les prendre en compte séparément pour faire le constat de l’instant, puis de respirer consciemment POUR pouvoir retrouver mon unité… je démêle le sac de noeuds...
EXEMPLE
Je me rends compte que l’Emotion « peur », dans mon corps Physique apparaît avec une sensation désagréable dans le ventre et ferme mon Mental avec un sentiment d’abattement.
Puis je choisis de respirer de la tête aux pieds… au moins 3 fois et si possible debout pour avoir les deux pieds bien posés, en sentant l’air entrer par mes narines puis descendre dans mes poumons, en sentant les mouvements du diaphragme…
Puis mon corps Physique se détend, mon Mental s’ouvre vers une solution nouvelle et mon Emotion disparaît pour revenir à un sentiment de joie, de gratitude, d’amour et de paix.
Et si on en revenait aux fondamentaux ?
On ne fait pas d’omelettes sans casser des oeufs… donc apprenons à casser les oeufs… si on ne le sait pas encore
You Raise Me Up
Tu Me Relèves
When I am down and, oh my soul, so weary.
Quand je vais mal, oh mon âme, si lasse
When troubles come and my heart burdened be.
Quand les problèmes viennent et que mon coeur s’alourdit,
Then, I am still and wait here in the silence,
Alors je suis immobile et j’attends ici en silence,
Until you come and sit awhile with me.
Juste que tu viennes et que tu t’assoies un moment avec moi.
You raise me up, so I can stand on mountains ;
Tu m’élèves, alors je peux me tenir sur des montagnes.
You raise me up, to walk on stormy seas ;
Tu m’élèves, pour marcher sur des mers déchaînées.
I am strong, when I am on your shoulders ;
Je suis fort, quand je suis sur tes épaules.
You raise me up – to more than I can be.
Tu m’élèves – vers plus que je puisse être
You Raise Me Up est une chanson du groupe irlando-norvégien Secret Garden sortie le 26 mars 2002.
Un reflet stable ou paniqué ? Lumineux ou terne ? Impulsif ou réfléchi ?
Il est possible de découvrir quelque chose par son reflet. Cela m’est arrivé, il y a quelques années avec la lune… et oui, j’étais au bord du lac de Neuchâtel, à la pointe du Grain, un soir. La pleine lune énorme se reflétait sur le lac tout lisse juste devant moi. Elle brillait et semblait si proche, non seulement à portée d’oeil mais aussi de main. Le lac prêtait sa surface pour qu’elle puisse y miroiter ! Habituellement très éloigné, souvent invisible, cet astre en se laissant toucher m’a touchée. C’est depuis ce jour-là que je l’ai prise en compte consciemment !
Notre comportement dans un domaine peut aussi se refléter ailleurs.
EXEMPLE
Un amateur de boxe qui a l’habitude de combattre sur le ring et de se relever maintes fois pour terminer le combat et qui… dans la vie professionnelle, ne baisse pas sa garde et est prêt à répondre à toute attaque.
Un mal peut refléter un bien.
EXEMPLE
La pollution qui baisse dans la région de Wuhan selon une prise de vue par satellite.
La tête des gens autour de nous est très souvent le reflet de notre comportement.
EXEMPLE
Le sourire reçu en réponse à un bonjour le matin… bon mais pas trop tôt
Après, le reflet peut aussi être ce qu’on nous fait miroiter pour nous séduire et qui peut être une sorte de publicité mensongère.
EXEMPLE
Les promesses faites lors d’une campagne présidentielle… à l’étranger !
Et puis bien sûr, il y a le reflet du miroir de la marâtre de Blanche-Neige qui lui dit qu’elle n’est pas la plus belle et vous connaissez la suite… heureusement qu’il y avait sept petits nains et un prince charmant
Avec tous ces événements (incendies, tempêtes, épidémies, etc.), nous avons l’occasion de refléter notre état d’âme quotidiennement autour de nous.
Et là, pas de prince charmant ou de petits nains pour nous aider !
Selon le dictionnaire, le reflet est un phénomène par lequel une lumière, colorée ou non, renvoyée par un corps ou une surface réfléchissante, produit dans une zone moins éclairée une image affaiblie de cette lumière… notre lumière aussi renvoyée par les autres ?
Il reste à décider quel type de ricochet nous voulons co-créer avec notre reflet ?
Notre reflet est comme l’eau, il est comme l’eau vive
Il court comme un ruisseau, que les enfants poursuivent
Courez, courez vite si vous le pouvez
Jamais, jamais vous ne le rattraperez !
Oh non… (avec un soupir)… mais bon… (avec un soupir)… cela va aller… (avec un soupir)… allons-y !
Et vous ? Cela vous arrive de soupirer et de dire « oh non… » ?
Et si, avec ou sans soupir, … vous disiez … oui … ?
Parfois, il arrive qu’une personne se sente obligée d’être là, de faire cela, de vivre cela. Comme si elle avait été parachutée là, sans le demander… tellement les circonstances sont rébarbatives voire inhumaines !
EXEMPLES … vécus…
Une maman, au téléphone à 7 h du matin avec un médecin, car un de ses trois enfants a une énorme fièvre et très mal au ventre à droite… et une souris lui passe entre les pieds !
Une personne, en train de prendre des fleurs de Bach sur le parking d’un hôpital, avec l’estomac tellement serré et les jambes qui la soutiennent à peine, à l’idée de ce qu’elle va vivre à l’intérieur de la chambre avec la personne en fin de vie !
A l’époque, j’avais pensé très fort, soupiré et peut-être même dit à haute voix « Oh non… mais bon… cela va aller… allons-y… ».
En fait je me rends compte que je disais consciemment non à ce que je voyais concrètement. Je disais non à l’enfant malade, la possible opération, les problèmes d’organisation, la souris, la maladie, la douleur, la mort. Je ne voulais pas vivre cela.
Par contre, je ne me rendais pas compte, que je disais du coup aussi non à ce que je ressentais sur le moment. Je disais non à ma peur de ne pas savoir, de ne pas y arriver, de ne pas être à la hauteur de la situation. Je disais non à mon envie de fuir et de ne pas être là. Je disais non à ma culpabilité qui suivait … Je disais non à un vrai cocktail émotionnel explosif !
Voilà où je veux en venir
Les émotions légitimes que je ressentais à l’époque n’étant pas accueillies consciemment par moi, se figeaient à l’intérieur de mon corps, pas pour former des pépites d’or mais pour former des scories. Comme des grains de sable qui bloquent le tout ! Des sensations corporelles désagréables et incompréhensibles ! Un malaise quotidien sans raison qui amène la confusion ! Une bombe à retardement pas prise en compte et prête à exploser au moment où on s’y attend le moins !
Maintenant, le plus souvent si un « oh non » arrive, je dis « oui » à ce que je ressens afin de vivre ce moment en entier. Je laisse « couler les émotions » (cf chronique 6) et ainsi j’évite, autant que possible, la formation de résidus ou de dépôts invisibles mais tellement encombrants et absorbants.
J’adhère à ce qui est ET à ce que je ressens comme si je me donne entièrement le consentement de vivre cela. Les émotions sont ainsi vécues consciemment au moment où elles se passent et pas plus tard et ailleurs, sans sens.
Dire oui à ce qui se passe, c’est une possibilité de vivre le moment présent, en disant oui à ce que nous percevons ET ressentons avec tendresse et bienveillance pour soi !
Dire oui à ce qui se passe, c’est ouvrir les deux bras tout grands pour accueillir des expériences multicolores !
Dire oui à ce qui se passe, c’est un observateur ou une observatrice au clair avec ce qu’il ou elle ressent… même si l’observation modifie ce qu’on observe selon la physique quantique
Dire oui à ce qui se passe, maintenant, c’est un sentiment de paix à l’idée des futures expérimentations et sensations !
Alors… à quoi pourriez-vous dire oui aujourd’hui ?
…
Et y a des gens heureux
Des vies tristes qui dorment dehors
Et y a des gens heureux
Et d’autres qui brassent de l’or
…
Christophe Maé
]]>Vous vous en souvenez ? … une habillée en rouge, l’autre en vert et la troisième en bleu…
Qu’ont-elles offert ?
La beauté de la part de Flora, une belle voix de Pâquerette puis Maléfice la méchante sorcière vexée de ne pas avoir été invitée au baptême jette un mauvais sort à Aurore. Pimprenelle atténue le mauvais sort en offrant l’espoir à la Belle au Bois Dormant.
Dans la vraie vie, ici et maintenant, si j’étais une fée et que j’avais une baguette magique…, j’offrirais en cadeau la confiance à tous les habitants de la planète quel que soit leur âge.
Vous aimeriez recevoir ce cadeau ?… Vous l’avez déjà reçu ?
SI vous avez déjà reçu ce cadeau, vous répondez oui ou non ou je ne sais pas quand on vous pose une question… sinon vous dites, oui mais… ou non mais… ou cela dépend… ou je ne ne sais pas trop mais… ou plutôt un peu…
AVOIR confiance en soi et en les autres apparaît dans le langage.
EXEMPLES
Est-ce que tu aimes les épinards ? Oui répond l’un et non répond l’autre et je ne sais pas car je n’y ai jamais goûté répond le dernier… confiants et certains de leur avis.
Est-ce que tu fais de bonnes notes en allemand ? J’sais pas trop… cela dépend… répondent souvent les élèves en difficultés.
Vous osez dire que vous avez un problème…sinon vous dites que vous avez des p’tits soucis et/ou que c’est plutôt un peu difficile.
SI vous avez déjà reçu ce cadeau, vous êtes confiant-e car vous savez que vous êtes capable, responsable et apprécié-e parce qu’on vous l’a déjà dit.
EXEMPLES
Je vois que tu es capable de ranger ta veste tout-e seul-e.
Dès maintenant tu es responsable de ton heure de coucher car je sais que tu vas prendre la bonne décision.
J’apprécie que tu m’aides à faire le repas sans que je te le demande.
Evidemment, les félicitations, encouragements et applaudissements qui participent à sentir la confiance en soi quand on réussit doivent être bien dosés. Imaginez que vous continuiez de féliciter votre fils de 8 ans tous les matins parce qu’il s’est habillé tout seul et rapidement… alors que c’est normal car il sait le faire depuis longtemps… hihihi… ses repères de réussite, de satisfaction, de confiance en vous pourraient être faussés !
Après les ingrédients extérieurs à la réception de la confiance, il y a les ingrédients intérieurs.
ETRE confiant-e et se sentir confiant-e
C’est une sensation du corps physique qui est là à notre disposition tout le temps… et oui … et c’est un apprentissage que de choisir de s’y plonger à tout moment !
EXEMPLES
Je suis confiant-e quand je vois un jeune enfant apprendre à descendre les escaliers, à utiliser des ciseaux, etc.
Je me sens confiant-e quand je dépose mon enfant à la crèche ou à la structure d’accueil ou à l’école.
Je suis confiant-e quand un client, un collègue ou un supérieur me parle.
Je me sens confiant-e quand je réponds aux questions lors d’un examen, quand je lève la main pour poser une question.
SI vous avez déjà reçu ce cadeau, vous expérimentez :
FAIRE confiance à soi, aux autres et à la vie
EXEMPLES
Je fais confiance à mes collègues, à mes employé-e-s, à ma direction, etc.
Je confie mes enfants.
Je me fie à mon intuition.
J’inspire la confiance autour de moi.
Je me fais confiance de prendre de bonnes décisions au bon moment et d’en faire part à n’importe qui, quel que soit le sujet, dans le respect de l’autre et de soi.
SI vous avez déjà reçu ce cadeau… l’avez-vous utilisé ?
SI vous l’avez reçu et utilisé, l’avez-vous donné à votre tour ?
C’est sûrement cela une baguette magique… c’est quand on donne ce qu’on a reçu !
Qu’en dites-vous ?
PS. pour enseignants/enseignantes… et les autres aussi si vous voulez !
Se faire confiance est un des éléments du descripteur « Connaissance de soi ».
Connaissance de soi est est un des éléments de la capacité « Collaborer ».
Collaborer est un des éléments des capacités transversales .
Les capacités transversales sont un des éléments du Plan d’Etudes Romand PER.
Les capacités transversales sont non enseignées et non évaluées mais offertes à chaque élève lors d’un processus afin de favoriser le plus souvent possible par des mises en situation leur expérimentation… donc leur acquisition… non ?
Je rêvais d’un autre monde
Où la terre serait ronde
Où la lune serait blonde
Et la vie serait féconde.
Jean-Louis Aubert
]]>
La bonne nouvelle c’est qu’on a des oeufs !
L’ombre ne peut apparaître que parce qu’il y a du soleil !
La bonne nouvelle c’est qu’on a du soleil !
La motivation a le risque d’être suivie par de la Frustration !… et même d’une crise selon l’âge, non ?
La bonne nouvelle c’est que si on a une grosse frustration, on a une grande motivation
La Frustration, une émotion normale, éphémère et instructive (voir chroniques 6) apparaît quand mon besoin essentiel du moment ne peut pas être satisfait, quand je suis empêché-e d’atteindre mon but, quand je n’ai pas pu réaliser un désir, quand on me résiste et cela depuis ma plus tendre enfance !
Je me sens privé-e de…, je suis en colère et frustré-e car ce n’est pas juste… depuis mon point de vue… qui n’est pas forcément celui de mon entourage !
EXEMPLES dans le BESOIN D’AVOIR :
L’enfant veut prendre, toucher, avoir, utiliser quelque chose qu’il ne peut pas, ne doit pas ou n’a pas la permission d’avoir… selon la décision des deux parentS… et oui il est temps de se serrer les coudes
pour les petits : la télécommande, un couteau, l’ordinateur de papa, un produit de nettoyage, un médicament, etc.
pour les plus grands : ce que vous avez décidé en tant que parentS !
à l’école, pour l’élève : ce que l’enseignant-e a décidé
EXEMPLES dans le BESOIN DE FAIRE :
L’enfant veut faire quelque chose et le parent décide que non.
pour les petits : continuer de jouer dehors alors que c’est l’heure de rentrer, grimper sur une barrière, se mettre debout sur la table, etc.
pour les plus grands : ce que vous avez décidé en tant que parentS !
à la piscine, pour les utilisateurs : ce que le garde-bain a décidé !
EXEMPLES dans le BESOIN DE NE PAS FAIRE :
L’enfant ne veut pas faire quelque chose et le parent décide que oui.
pour les petits : prendre sa douche maintenant, manger des légumes, aller se coucher, etc.
pour les plus grands : prendre sa douche maintenant, manger des légumes, aller se coucher, etc. … hi hi hi ! … et en plus faire ses devoirs !
EXEMPLES dans l’ÉCHEC DE RÉALISATION DU BESOIN :
L’enfant n’arrive pas à faire ce qu’il veut en ayant accès au matériel et à l’autorisation parentale.
pour les petits : mettre la bonne forme dans le bon trou, enfiler ses chaussures, etc.
pour les plus grands : réussir un contrôle de math ou d’allemand, réussir un examen, etc.
Pour éviter la crise à répétitions qui pourrait aboutir à un blocage, l’apprentissage à vivre l’émotion de frustration de A à Z permet, depuis tout petit, de grandir et de transformer cette frustration en … motivation POUR obtenir peut-être quelque chose PLUS TARD… un pas de plus vers l’autonomie !
Je vois que tu es frustré-e quand je t’interdis de toucher le couteau, quand je t’oblige à rentrer alors que tu veux encore jouer dehors, quand il est l’heure pour toi d’aller te coucher, quand tu as du vocabulaire à apprendre et que tu aimerais regarder la télévision, etc.
C‘est une émotion normale car tu ne peux pas faire ce que tu veux POUR LE MOMENT… bientôt cela va passer.
Maintenant je t’aide en respirant tranquillement avec toi pour te calmer et je compte avec toi un, deux, trois, quatre, etc.
Rappel : la colère « coule » durant nonante secondes dans notre corps
Pour les adultes, cela marche aussi, cela vous dit d’expérimenter ?
Si oui, il suffit de compléter les … avec votre vécu du moment, tous les … dans les lignes ci-dessous :
Je me sens privé-e de …, je suis en colère et frustré-e car ce n’est pas juste de … depuis mon point de vue de …
Je me rends compte que je suis frustré-e quand … POUR LE MOMENT, bientôt cela va passer, je respire tranquillement pour me calmer et je compte un, deux, trois, quatre, etc.
Sur le pont de la frustration
On y danse, on y danse
Sur le pont de la frustration
On y danse tous en rond !
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Tu es trop émotif/émotive.
Il/elle est très sensible.
Nous perdons tous nos moyens.
Vous êtes vite stressé-e-s.
Ils/elles crisent parfois et je ne sais pas quoi faire.
Cela vous parle ? Vous aimeriez que cela change ? Alors chroniquons !
Le saviez-vous ?
Une émotion est normale, éphémère et instructive… entre autres…
Normale car nous sommes des humains vivants et c’est normal de sentir nos émotions dans notre corps.
Éphémère car elle ne circule pas dans notre corps jusqu’à la fin des temps. La colère c’est nonante secondes de circulation dans le corps… après c’est la tête qui peut prendre le relais… mais ce n’est pas obligé… et oui !
Instructive car en général nous pouvons apprendre quelque chose de la situation qui a généré une émotion… soit sur nous, soit sur les autres et le monde !
Une émotion a un nom même si elle est invisible car on ne la voit pas vraiment concrètement comme un pot de confiture posé sur la table… par exemple
Généralement, un enfant va apprendre ce qu’est un pot de confiture parce qu’on le lui dit en le nommant, qu’il peut y goûter et avoir un avis. Cela va ainsi mettre en route un processus de son vécu, avec des choix et des expérimentations diverses, avec … un pot de confiture
Et si on faisait pareil, depuis tout petit avec nos enfants, pour les émotions ? … afin qu’ils puissent vivre leurs émotions.
Quand un jeune enfant vit une émotion ou que nous vivons une émotion à côté de lui, nous pourrions lui apprendre le nom des émotions et même faire la différence selon l’intensité :
EXEMPLES :
la peur : je suis inquiet-inquiète, je suis effrayé-e, je suis paniqué-e quand…
la colère : je suis agacé-e, je suis énervé-e , je suis furieux/furieuse quand…
la tristesse : je suis chagriné-e, je suis triste, je suis effondré-e quand…
la joie : je suis content-e, je suis joyeux/joyeuse , je suis enchanté-e quand…
Nous pourrions lui apprendre à comprendre sa réaction ou la nôtre en nommant le déclencheur et la régulation à mettre en place.
EXEMPLES pour petits enfants
La peur : je suis inquiet/inquiète quand tu descends les escaliers tout-e seul-e sans te tenir car j’ai peur que tu te fasses mal. Moi, je sens la peur dans mon ventre donc je viens te tenir la main et je suis tranquille.
La colère : je suis énervé-e quand tu lances tes jouets partout. Moi, je sens l’énervement dans ma poitrine donc je respire tranquillement pour me calmer et je viens prendre le temps de t’expliquer que je veux que tu poses tes jouets doucement.
La tristesse : je suis triste quand tu t’es fait mal. Moi, je sens la tristesse dans ma tête donc je respire tranquillement pour me calmer et je viens te consoler car cela me console aussi
La joie : je suis content-e quand je te vois jouer et réussir à avancer tout-e seul-e sur ton petit vélo. Moi, je sens la joie partout dans mon corps et je savoure ce moment-là.
Ainsi au fur et à mesure de son vécu, avec des choix et des expérimentations diverses, l’enfant apprend à vivre ses émotions de A à Z : les identifier dans son corps, les nommer avec différentes intensités, repérer le déclencheur pour permettre un choix futur en toute connaissance de cause, mettre en place une régulation pour se calmer … et l’enfant deviendra grand
EXERCICES pour grands enfants
Les … sont à compléter selon votre vécu, votre ressenti, votre choix du moment !
Quand je…, j’ai peur de ne pas y arriver, je sens cette peur dans mon/ma… donc je respire tranquillement pour me calmer et je… .
Quand je…, je suis furieux/furieuse, je sens cette colère dans mon/ma… donc je respire tranquillement pour me calmer et je… .
Quand je…, je suis triste, je sens cette tristesse dans mon/ma … donc je respire tranquillement pour me calmer et je… .
Quand je…, je suis joyeux/joyeuse, je sens cette joie dans mon/ma… et je… .
L’exercice est à répéter bien entendu car … ne fait-on pas des tartines à toutes sortes de confitures ?
Gérer les émotions et avoir un QE – quotient émotionnel – de réussite pourrait se conjuguer en VIVRE les émotions de A à Z, au moment où elles se présentent, comme elles sont, POUR éviter de les prendre avec… cela vous dit d’expérimenter ?
Ainsi font font font les petites émotions
Ainsi font font font trois petits tours et puis s’en vont
On pourrait alors avoir de la peine à décider,… de la peine à choisir… et en plus de la peine à accepter ? Il y a vraiment de quoi fuir
Cela mérite bien quelques nuances de « accepter » !
49 nuances de accepter trouvées sur la toile
être d’accord, accéder, accueillir, acquiescer, adhérer, adopter, agréer, approuver, assumer, autoriser, avaler, concéder, condescendre, consentir, croire, déférer, daigner, digérer, dire oui, embrasser, endosser, endurer, entendre à, homologuer, marcher, obéir, passer, pâtir, permettre, promettre, ratifier, recevoir, s’admettre, s’assumer, se conformer, se prêter, se rallier, se résigner, se rendre, se soumettre, signer, souscrire, subir, supporter, tolérer, tomber d’accord, toper, trouver bon, vouloir !
Ah… voilà pourquoi parfois, on dit que…
« c’est pas facile à avaler » et cela reste sur l’estomac, on ne se sent pas approuvé-e et cela reste sur le coeur, les enfants n’obéissent pas, on ne daigne pas faire quelque chose, on n’adopte pas une nouveauté, on n’arrive pas à promettre, on subit, on n’assume pas nos responsabilités, on n’adhère pas à la façon de faire d’autrui, on devient intolérant, on croit qu’on n’y arrivera pas…
il y a quelque chose qu’on n’accepte pas ! Encore faudrait-il savoir quoi !
Cela demande un constat précis de la chose, une description concrète de la situation… facile !
EXEMPLE :
J’ai travaillé toute la journée et quand je rentre le soir, cela ne se passe comme je veux à la maison dans le cadre familial.
Mais cela ne suffit pas pour comprendre ce qu’il y a à accepter… qui devrait permettre un choix donc une décision pour que cela change !… Booo !
Ajoutons un autre constat, invisible mais bien présent, une description concrète de notre état interne… hum hum!
Mentalement : je pense que c’est inacceptable d’avoir travaillé toute la journée et que quand je rentre le soir, cela ne se passe pas comme je veux à la maison dans le cadre familial.
Émotionnellement : je me sens découragé-e, j’ai peur de ne pas y arriver, je suis frustré-e
Voilà ce qu’il y a à accepter, c’est vraisemblablement le tout d’une situation avec son processus visible et nos états internes invisibles afin de pouvoir ACCEPTER ce moment comme il est pour l’instant ! Vivre le moment présent !
EXEMPLE :
Je préférerais pouvoir rentrer à la maison dans le cadre familial après une journée de travail et n’avoir rien à décider ni à choisir… hihihi… et me sentir tranquille et détendu-e mais je me rends compte que je préfère « prendre le train » POUR suivre le flux de la vie plutôt que de rester bloqué-e sur le quai de la gare… ou sur mon canapé
AUTRE EXEMPLE :
Je regarde dehors et je vois que c’est le printemps, l’été, l’automne ou l’hiver et j’accepte ce que la nature me donne … puis je décide quels habits je vais mettre, quelle activité je vais faire ou pas faire, etc. POUR vivre cette journée-là !
ENCORE UN AUTRE EXEMPLE :
Je vois le flash du radar qui mesure ma vitesse en voiture et je ralentis. Je pense que j’allais trop vite et que je vais payer une amende. Je décide de sentir que c’est une bonne chose POUR ma sécurité future et celle de mes proches
Et si décider = choisir + accepter se transformait en… décider = accepter … puis choisir ?
Décider de vivre le moment présent comme il est… l’accepter comme il est… puis utiliser notre libre-arbitre pour créer le moment présent d’après avec le choix qui s’impose comme il est… et la décision qui suit… comme elle est ?
Cela vous dit d’expérimenter ?
Une pensée de Marc Aurèle (121-180)
Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé
et le courage de changer ce qui peut l’être
mais aussi la sagesse de distinguer l’un de l’autre.
OU
La prière de la sérénité par Reinhold Niebuhr (1892–1971)
Dieu, donne-nous la grâce
d’accepter avec sérénité
les choses qui ne peuvent être changées,
le courage de changer celles qui devraient l’être,
et la sagesse de les distinguer l’une de l’autre
– Je ne sais pas ! répond un enfant
Mince j’ai pris la mauvaise décision. Cela ne va pas ! pense une personne
J’y vais ou j’y vais pas. Qu’est-ce que je décide ? Je n’arrive pas à me décider et j’en ai marre ! pense un-e adolescent-e
Je le fais ou je le fais pas. Hum…. j’hésite et j’en ai marre ! pense un-e employé-e
Si vous avez déjà expérimenté la sensation désagréable que quelque chose ne va pas accompagnée en plus de la difficulté de décider de changer … alors je vous invite à « chroniquer » autour de la décision.
Définition et synonymes
Décision : jugement qui apporte une solution / exemple : arrêté, décret, sentence, verdict…. ouh lala c’est du sérieux !
Décision : fin de la délibération dans l’acte volontaire de faire ou ne pas faire (une chose) / exemple : détermination, parti, résolution… il faut délibérer et s’engager hein ?
Et quand on n’arrive pas à prendre une décision, une conclusion arrive à un moment ou à un autre, de l’extérieur ou de l’intérieur, sous forme de jugement : « … pas de caractère et pas de volonté ! »
Pourtant, une étude dit que notre cerveau d’humain décide environ 35000 fois par jour… donc on devrait y arriver facilement non ?
mais que nous ne sommes conscients que de 0.26 % donc 91 décisions. Cela laisse songeur/songeuse ! 24 décisions inconscientes pour 0.75 décision consciente à la minute … les bras m’en tombent !
Comment on décide ? Comment on se décide ?
En fait, on décide vite que telle ou telle personne a raison ou tort.
EXEMPLE : C’est bien comme tu as fait ou c’est pas bien comme tu as fait.
On a vite un avis sur ce qui se passe. On évalue depuis notre angle de vision, depuis nos perceptions, depuis notre système de croyances … et oui on juge facilement et rapidement les actes des autres comme SPECTATEUR ou SPECTATRICE de la situation !
Est-ce à dire qu’on a besoin de se juger pour se décider ? Hum … ?
EXEMPLE : Je juge que je ne suis pas capable donc je décide de pas le faire ?
Et si se décider demandait d’être consciemment ACTEUR ou ACTRICE de la situation ?
EXEMPLE :
Entre de la glace au chocolat et de la glace à la framboise, quel parfum allez-vous décider de prendre ?
Vous avez pris chocolat parce que vous êtes allé-e dans vos souvenirs et vous vous êtes souvenu-e de son bon goût et vous, vous avez préféré prendre framboise parce que vous êtes allé-e dans vos souvenirs et que vous vous êtes souvenu-e que vous n’aimiez pas le goût de l’autre.
Votre décision repose souvent sur une expérience dont VOUS avez tiré des conclusions … quelles qu’elles soient ! et en principe il vous est facile de vous décider car vous avez un avis déjà entraîné …
VOUS êtes ACTEUR ou ACTRICE, impliqué-e, concerné-e, vivant un moment déjà connu !
Cependant, vos décisions ne peuvent pas faire appel toujours à des souvenirs car vous n’avez pas encore vécu cette situation.
EXEMPLE : votre enfant a triché, vous avez perdu votre carte d’identité, vous arrivez dans un pays inconnu, etc.
Et là, la décision se transforme en choix ! … en toute liberté !
Envisager le choix dans son ensemble et notre capacité de choisir, à ce moment-là, le moment présent, avec ce que nous savons humblement c’est aussi décider et c’est surtout expérimenter quelque chose de nouveau !
Possibilités :
Je choisis d’agir tout de suite… pour la tricherie punir, pour la carte d’identité en commander une, pour le pays inconnu louer une voiture.
Je choisis de demander conseil à quelqu’un… pour la tricherie un parent ou une connaissance, pour la carte d’identité au bureau communal, pour le pays à l’office du tourisme
Je subis car je pense que « je n’ai pas le choix »… c’est la vie et je reste bloqué-e émotionnellement !
Je…
Comment se décider à changer ?
Comment choisir quand on a l’impression de ne pas avoir le choix et qu’on veut aller de l’avant au lieu de rester bloqué-e ?
Apprendre à ACCEPTER
et la proposition pourrait devenir : décider = choisir + accepter
Rendez-vous à la chronique 5 pour creuser ?
Changer le monde
Changer les choses
Avec des bouquets de roses
Changer les femmes
Changer les hommes
Avec des géraniums
Laurent Voulzy