tous – Les chroniques de Brigitte https://aaper.ch/chroniques Information, détail, explication, conseil Tue, 28 Nov 2023 19:24:14 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.6.16 Table des matières – 33 chroniques AAPER https://aaper.ch/chroniques/2020/07/08/table-des-matieres-33-chroniques-aaper/ https://aaper.ch/chroniques/2020/07/08/table-des-matieres-33-chroniques-aaper/#respond Wed, 08 Jul 2020 11:55:45 +0000 http://aaper.ch/chroniques/?p=3639 C’est en écrivant la 33e chronique que je me suis rendu compte que tout était déjà là au début quand j’ai commencé… sinon comment serait-il possible que la dernière chronique arrive au début des vacances scolaires, que les 33 chroniques se divisent parfaitement en 3 chapitres, que je puisse prendre comme titre de ces 3 chapitres le nom que j’ai donné à mes cours en 2004, à mon site en 2013, à mon premier livre en 2015 ?

Voilà encore une fois les coulisses des chroniques, elles sont arrivées au gré des rencontres, expérimentations et rêves, sans que je sache au début ce qui allait être écrit… des mots soufflés à mon oreille POUR que je les entendes et POUR que je puisse les partager avec vous ?

transparent-main-droite-puzzle

Chronique 0 : introduction aux chroniques

APPRENDRE

Chronique 1 : le ton

Chronique 2 : le contenu

Chronique 3 : le code familial

Chronique  4 : décider = choisir + ?

Chronique 5 : décider = choisir + accepter ?

Chronique 6 : les émotions

Chronique 7 : la trilogie MFA – épisode 1

Chronique 8 : la trilogie MFA – épisode 2

Chronique 9 : la trilogie MFA – épisode 3

Chronique 10 : la confiance

Chronique 11 : action, réaction, attentes et conséquences

AVEC PLAISIR

Chronique 12 : la procrastination, une conséquence de quelque chose ?

Chronique 13 : concentration et organisation

Chronique 14 : concentration ou pourcentage ?

Chronique 15 : de la bonne résolution à la contribution

Chronique 16 : répéter

Chronique 17 : dire oui à …

Chronique 18 : l’exemple

Chronique 19 : concret et/ou abstrait

Chronique 20 : la différence

Chronique 21 : le reflet

Chronique 22 : top PME ***

ET RÉUSSIR

Chronique 23 : l’essentiel

Chronique 24 : l’évaluation

Chronique 25 : le vecteur

Chronique 26 : du nombre au colibri

Chronique 27 : avoir une bonne mémoire ?

Chronique 28 : assez ou trop ?

Chronique 29 : c’est qui « on » ?

Chronique 30 : être à l’heure

Chronique 31 : de l’utilité de l’analyse grammaticale

Chronique 32 : de l’utilité des équations

Chronique 33 : la réussite

coeur en musique

On peut vivre sans richesse
Presque sans le sou
Des seigneurs et des princesses
Y en a plus beaucoup
Mais vivre sans tendresse
On ne le pourrait pas
Non, non, non, non
On ne le pourrait pas

La Tendresse, interprétée par Bourvil en 1963

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Chronique 33 : la réussite https://aaper.ch/chroniques/2020/07/08/chronique-33-la-reussite/ https://aaper.ch/chroniques/2020/07/08/chronique-33-la-reussite/#comments Wed, 08 Jul 2020 11:50:02 +0000 http://aaper.ch/chroniques/?p=3617 C’est la fin de l’année scolaire.

Les élèves ont reçu l’évaluation de leurs acquis en fonction de leurs apprentissages, âges, niveaux, etc. Les examens finaux ont eu lieu dans toutes les formations… sauf en 2020… et les apprenti-e-s et étudiant-e-s ont reçu leurs résultats et leurs certificats. La réussite leur est confirmée officiellement… c’est un aboutissement… quel bonheur !

C’est la fin du repas.

Les plats sont vides. Les gens se sont régalés. Un silence significatif a eu lieu… tellement c’était bon… et les compliments fusent. La réussite est confirmée par les convives… le résultat ou plutôt le jeu en valait la chandelle…

C’est la fin de la journée, de la semaine, des vacances, d’un projet, etc.

Pas d’indices officiels, ni de convives pour entendre le silence ou leurs mots de satisfaction …

Comment savoir si la réussite est là ?

Une question de juillet 2020 ou une question quotidienne possible, utile et judicieuse dans n’importe quel domaine ?

« Chroniquons » ?


3 choix

Quand une personne passe un examen ou une évaluation, idéalement, elle a la possibilité de repérer quelle question ou quelle partie recevra le plus de points : soit elle le sait , … car elle s’est renseignée… soit c’est indiqué directement sur le questionnaire.  Du coup, elle veille à y répondre le mieux possible, afin de mettre toutes les chances de son côté. Elle a fait un choix. Elle veut réussir, elle s’est préparée au mieux et s’engage à fond dans son choix jusqu’au bout. Avec lucidité, elle saura aussi ainsi si elle n’a pas pu répondre à la question principale qu’elle aura échoué.

Se donner les moyens de repérer la question/partie principale, celle qui remporte le plus de points et y répondre consciemment et avec soin ! Réussir à faire !

Et quand une personne ne passe pas d’examens ? Pas besoin de réussir à faire …  mais réussir à être… donc elle devrait savoir ou être renseignée ou s’être renseignée 😉 pour repérer la question/situation gagnante !

Par exemple :

Physiquement, la « question » principale est l’eau. L’eau représente 60 à 65 % du corps d’un adulte, 75 % de celui d’un bébé.

Nous donnons-nous les moyens d’y « répondre » consciemment et avec soin ?

Mentalement, la « question » principale est nos pensées. Nous pensons à une vitesse plus grande que celle de la lumière.

Nous donnons-nous les moyens d’y « répondre » consciemment et avec soin ?

Émotionnellement, la « question » principale concerne nos émotions. Nous ressentons des émotions normales car nous vivons et en plus nous ressentons des émotions car nous jugeons les situations.

Nous donnons-nous les moyens d’y « répondre » consciemment et avec soin ?

Lire la « question/situation », quel que soit le domaine… une perception aiguisée suivie d’une description impartiale ! Réussir à être !

Et pour réussir sa vie ? … elle sait… car elle s’est renseignée 😉

Selon l’éducation, les circonstances et les désirs de son âme, la personne apprend, expérimente, réussit et/ou échoue… donc apprend, expérimente, réussit et/ou échoue… et ainsi de suite éternellement !

Bien entendu, chaque personne peut choisir de mettre une grosse quantité de quelque chose dans sa vie… beaucoup de « points » pour la famille ou le travail ou le sport ou la santé ou la musique ou les jeux vidéo ou la nature ou la politique ou la planète ou les autres ou l’argent, etc. et ainsi se donner les moyens d’y répondre consciemment et avec soin… et de sentir la satisfaction !

Comme par exemple, lorsque la personne remplit son assiette à un buffet avec ses mets préférés… en se renseignant si elle peut y retourner une 2e ou une 3e fois… à volonté… et en ayant une perception aiguisée sur la taille de son assiette et de son estomac, sur la quantité de nourriture à disposition et sur le nombre de personnes présentes 🙂

Notre intention d’y mettre une quantité … dans l’assiette ou dans la vie… va de paire avec une ouverture sur la quantité à disposition dans la réalité ! Réussir à avoir !

note contentenote contente

Dans le cadre de mon travail, je rencontre régulièrement des élèves qui ne réussissent pas à apprendre et/ou des parents et des enseignant-e-s qui ne réussissent pas à faire apprendre et/ou des personnes qui ne réussissent pas à se sentir vivantes, joyeuses, tranquilles et en paix…

Apprendre à réussir fait partie des possibles à apprendre… quelle que soit la question/situation… c’est un choix … 

Ce que la personne sait faire, elle le fait et ce que la personne ne sait pas encore faire, elle l’apprend… elle choisit de l’apprendre … 

Cela passe par le choix de la perception aiguisée et la description impartiale de la question/situation…qu’est-ce que j’ai à apprendre, quelles connaissances me manquent, qu’est-ce que je peux changer ? …

Avec …  le choix d’accepter la réussite ou l’échec qui va suivre, avec … le choix d’accepter le « nombre de points » de la réalité du moment !

Qu’en dites-vous ?

Et si réussir sa vie, c’était cela… choisir continuellement en respectant notre libre-arbitre dans la réalité de l’instant ?

note contentenote contente

La lumièr’ revient déjà
Et le film est terminé
Je réveille mon voisin
Il dort comme un nouveau-né
Je relèv’ mon strapontin
J’ai une envie de bailler
C’était la dernièr’ séquence
C’était la dernièr’ chronique
Et le rideau sur l’écran est tombé

Bye bye …

coeur en musique

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Chronique 32 : de l’utilité des équations https://aaper.ch/chroniques/2020/06/28/chronique-32-de-lutilite-des-equations/ https://aaper.ch/chroniques/2020/06/28/chronique-32-de-lutilite-des-equations/#respond Sun, 28 Jun 2020 07:45:42 +0000 http://aaper.ch/chroniques/?p=3592 Certains préfèrent les branches littéraires et d’autres les branches scientifiques… ou pas

Pour ma part, en plus de l’analyse grammaticale (chronique 31) 😉 , j’aimais beaucoup les mathématiques et peu la physique.

Et vous ?

Je me rends compte que j’aimais beaucoup résoudre les équations et effectuer les études de fonction sans pouvoir faire le lien avec leur application en physique… et voilà de quoi « chroniquer »… aimer résoudre mais pas appliquer… hum hum

Voici le partage de ma réflexion.


peace equation

Pourquoi j’aimais les équations et les résoudre ?… et pourquoi je pense parfois en équation ?

Selon mes recherches, une équation est, en mathématiques, une relation (en général une égalité) contenant une ou plusieurs variables. Résoudre l’équation consiste à déterminer les valeurs que peut prendre la variable pour rendre l’égalité vraie. La variable est aussi appelée inconnue et les valeurs pour lesquelles l’égalité est vérifiée solutions.

Les idées de relation, d’égalité, de variables, d’inconnues, de solutions résonnent très fort au fond de moi… comme des ingrédients de base présents tout le temps et comme si je ne peux pas concevoir chaque instant autrement qu’avec une relation, une égalité, des variables, des inconnues et des solutions !

Avec l’équation, il y a la possibilité de représenter la même chose autrement et ainsi de permettre d’autres représentations et de tenir compte des autres… une ouverture… 3x + 2 = 8 ou  3x = 8 – 2 ou 3x = 6

Avec l’équation, il y a la possibilité de trouver l’inconnue… une aventure…  3 x = 6 donc x = 2

Dans une équation, il peux y avoir une ou plusieurs variables, une ou plusieurs solutions voire une infinité de solutions et… pas de solution ! … ce n’est pas une sinécuremais cela reste une ouverture et une aventurenon ?

En tous les cas, je me rends compte aujourd’hui, qu’une partie de moi pas consciente à l’époque … aimait beaucoup l’idée que dans une égalité, il peut y avoir des inconnues qui ne sont que des variables… et pas des ennuis… et que cela peut déboucher sur une, des ou pas de solution-s ! … un infini futur...

En ce début d’été 2020, je rencontre régulièrement dans le cadre de mon travail, des « situations-équations » pourtant avec variables et solutions… mais où l’inconnu-e, le « je ne sais pas encore », le « ce que je vais pouvoir trouver et/ou apprendre » fait peur et est décrit comme difficile ou compliqué… aucune ouverture ou aventure fermeture…

La technique de résolution des équations d’identifier les éléments de la même « famille » et de les regrouper d’un côté du = pour aboutir à la solution était pour moi une sorte de gymnastique qui m’apportait de la souplesse… et même de la désinvolture…

EXEMPLE

3a + 4b = 2x + 3b

3a + 4b – 3b = 2x + 3b – 3b

3a + 1b = 2x

(3a +b) /2 = x

Puis arriva le moment de la représentation dans un système d’axe. Il était possible de « dessiner une équation » en posant un axe vertical, un horizontal et une unité de référence, donc de voir l’équation et de passer à la fonction y = ax ou y = ax +b … presque de l’architecture...

droites

Actuellement, mon équilibre dépend de mon axe vertical et horizontal … l’intersection étant le moment présent en lien avec mon passé et mon futur… Il est appelé « origine » dans le système d’axe mathématique. Et il est maintenant évident que je ne peux avancer depuis mon origine que dans mon « unité »… ma posture

En ce début d’été 2020, je rencontre régulièrement dans le cadre de mon travail, des « situations-équations » pourtant avec variables et solutions … mais avec une difficulté à vivre le présent comme il est, comme si les axes ont bougé, les repères sont perdus et il n’y a pas d’unité… plus d’armature

Dans le cadre des études de fonctions, il est demandé de faire  le calcul de l’intersection avec l’axe vertical (x=0) et l’axe horizontal (y=0). Une droite affine ou linéaire définie par deux points peut ainsi être tracée très facilement… deux points reliés et vous avez une droite infinie… Pour d’autres fonctions, il sera demandé le calcul de l’asymptote verticale ou horizontale, de faire tendre l’inconnue vers l’infini… mésaventure ?… le graphique représentera une parabole … donc une droite qui tourne comme une ceinture…

Dans les études de fonctions, j’ai vraiment beaucoup aimé appliquer une procédure pour découvrir le graphique de la fonction… et ainsi en avoir une autre lecture…

Par contre, je n’ai vraiment pas réussi à appliquer tous ces outils mathématiques à la physique car je n’y mettais pas de sens… mais cela je ne le sais que maintenant… déconfiture ou immature ?

note contentenote contente

Ai-je appris d’autres outils sans les utiliser pour ce à quoi ils sont prévus ? … oui assurément...

Les ai-je détournés de leur utilisation de départ ? … oui assurément…

Par exemple, actuellement, je me rends compte qu’à chaque instant, le plus confortable pour moi, est de mettre le futur et le passé à zéro pour juste vivre ce moment-là… une intersection continuelle avec un système d’axes invisibles mais présents… une ossaturepas pour dessiner un chemin forcément tout droit … tout en étant consciente de « l’infiniture » des possibilités… et de ma participation à cette création éternelle avec libre-arbitre …

new problem

Et oui, c’est peut-être cela l’idée, à chaque instant, nous expérimentons avec notre acquis, apprenons des procédures et créons des outils avec des utilisations nouvelles en lien avec nos besoins POUR y répondre et être la pièce unique, légitime et nécessaire du grand puzzle !

Une inconnue dans la situation-équation de départ + une inconnue dans la solution + une inconnue dans l’utilisation = des variables infinies de possibilités ?

Qu’en dites-vous ?

note contentenote contente

Solutions inconnues

Fleurissent fleurissent

Solutions apparues

L’début d’la nouveauté… l’début d’l’autonomie … l’début d’la liberté !

coeur en musique

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Chronique 31 : de l’utilité de l’analyse grammaticale https://aaper.ch/chroniques/2020/06/18/chronique-31-de-lutilite-de-lanalyse-grammaticale/ Thu, 18 Jun 2020 05:59:36 +0000 http://aaper.ch/chroniques/?p=3564 Je suis allée à l’école primaire dans un petit village du Vully. J’ai commencé en première année primaire, pas d’école enfantine. J’étais dans la même salle que les « deuxièmes » et les « troisièmes », tout en haut du collège. A l’étage en dessous, il y avait une autre grande salle pour les « quatrièmes » et les « cinquièmes ».

C’est là que j’ai appris à lire, à écrire, à compter et à faire de l’analyse grammaticale !

J’aimais vraiment beaucoup cela et il me semble que c’est seulement maintenant que je me rends compte de l’impact que cela a eu sur moi et mes choix.

Et vous, aimiez-vous l’analyse grammaticale ou la grammaire ? Ou comme la plupart des élèves que je rencontre actuellement mélangez-vous les CV, les CP, les GN ou les COD et les COI ?

Pensez-vous que l’analyse grammaticale est inutile ?

Voici mon analyse 🙂 de ce mois de juin 2020, que je partage avec vous !


 

partie manquante

Nature – Forme – Fonction

Voilà le titre des 3 colonnes qu’il fallait remplir pour analyser chacun des mots d’une phrase.

Nature = ce que c’est comme mot

Forme = sous quelle forme il apparaît là

Fonction = à quoi il sert dans la phrase

EXEMPLE selon la terminologie de mon époque !

Le soleil brille.

Le : article défini – masculin singulier – détermine le nom soleil

soleil : nom commun – masculin singulier – sujet du verbe brille

brille : verbe briller – 3e personne du singulier de l’indicatif présent – accordé avec le sujet soleil

Les nombreux exercices de l’époque avec des phrases toujours plus longues et avec plus de compléments m’ont passionnée. En effet, il y avait toujours une autre catégorie de mots à découvrir.

EXEMPLE

Le soleil qui brille aujourd’hui ici dans notre jardin met en valeur les rosiers de diverses couleurs complètement en fleurs, le gazon verdoyant et bien entendu le ciel bleu si pur.

Je me rends compte maintenant que chaque nouvelle catégorie a aiguisé ma curiosité. Chaque mot a une nature, une forme et une fonction propre, précise, utile et nécessaire dans la phrase qu’ils forment ensemble. Une trame invisible, une structure solide, une géométrie sacrée sur laquelle tout se pose !

En effet, l’apprentissage de la nature, de la forme et de la fonction des mots dans une phrase m’a permis de faire le lien, au fur et à mesure des expériences de ma vie avec la nature, la forme et la fonction des situations, des personnes, des problèmes et de leurs solutions !

Je me rends compte que prendre conscience de la nature, de la forme et de la fonction de ce que je vis est un moyen de vivre le moment présent. Une décomposition-description de ce qui est sans jugements ou émotions ou croyances limitantes ! La description systématique des faits chronologiques avec des mots précis et un ton assertif. Pour moi, un moyen de me libérer et d’éviter des sensations voire des sentiments désagréables et/ou inadéquats !

EXEMPLE

Je vois que le soleil brille.

Cet entraînement répétitif… a débouché sur un bénéfice très clair pour moi … maintenant … c’est le gain de temps et la capacité à mettre du sens et à découvrir le point de départ d’un problème ou d’une situation afin de stopper très vite la confusion ou la montée exponentielle de complications !

Cet apprentissage de l’analyse séquentielle permet de mettre en évidence très rapidement l’information qui manque, la non-connaissance de quelque chose qui débouche souvent sur une impasse. Une compétence pour repérer le noeud du problème !

EXEMPLE

L’élève qui pense que les soustractions c’est difficile alors qu’il n’a pas encore appris ce calcul.

J’ai pu constater que cela découle sur l’amélioration de l’écoute et de la communication, sur les prises de décisions donc sur la confiance en nos choix. Une influente analyse !

EXEMPLE

Le parent qui prend le temps de poser des questions à ses enfants par rapport à leurs actes, d’écouter vraiment leurs réponses et d’expliquer la nature, la forme et la fonction des conséquences positives ou négatives de ces actes.

Et les 3 titres de l’analyse grammaticale deviennent dans le quotidien :

Nature = ce que c’est …

Forme = sous quelle forme cela apparaît …

Fonction = à quoi cela sert …

 

note contentenote contente

L’analyse grammaticale des mots d’une phrase est ainsi devenue pour moi un vrai jeu voire une aventure, une façon d’exprimer la passion, la créativité. Il va sans dire que les mots sont importants pour moi dans la mesure où ils permettent l’expression de soi avec amour et humour. Juste des mots qui viennent du coeur remplis de joie ! … des mots dits, écrits ou pensés… car le silence est aussi une expression…

Si vous repérez les CV, les CP, les GN ou les COD et les COI, vous serez à l’aise avec le nominatif, l’accusatif, le datif et le génitif et vous pourrez faire des liens pour apprendre différentes langues… grâce à cette structure de base qu’est l’analyse grammaticale !

Si vous prenez conscience de la nature, de la forme et de la fonction des gens, des situations, des expériences, etc. autour de vous, vous pourriez être plus à l’aise et faire des liens… grâce à cette structure de référence qu’est l’analyse réelle des faits !

Si vous sentez la nature, la forme et la fonction de vos émotions, de vos blessures, de vos jugements, de vos sentiments, de vos sensations, etc., vous pourriez être en train reprendre votre plein pouvoir, avoir accès à votre potentiel et ainsi montrer l’exemple… grâce à cette structure bienveillante qu’est l’analyse ou l’introspection de soi !

… à défaut d’arriver à repérer le CV dans une phrase 🙂

note contentenote contente

C’est la « grammaire » Michèle qui a perdu son mot

Qui crie par la fenêtre qui l’lui analys’ra

C’est le bon père Lustucru qui lui a répondu

Et bien grammaire Michèle votre mot n’est pas perdu … je l’ai entendu !

coeur en musique

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Chronique 30 : être à l’heure https://aaper.ch/chroniques/2020/06/08/chronique-30-etre-a-lheure/ https://aaper.ch/chroniques/2020/06/08/chronique-30-etre-a-lheure/#respond Mon, 08 Jun 2020 07:17:21 +0000 http://aaper.ch/chroniques/?p=3521 Pour mon père, être à l’heure signifiait être toujours en avance… voire très très en avance… dans les manifestations, rendez-vous, départs en voyage, etc. Pendant très longtemps, j’ai eu besoin d’être très en avance … quitte à être trop en avance !

Il y a bien eu une ou deux fois où cette marge s’est justifiée et a donc été utile … grâce à des imprévus 😉 Par contre, la plupart du temps, cette « avance » se justifiait uniquement au niveau de la quiétude !

J’ai aussi eu d’autres modèles dans mon enfance. Je pense en particulier à un personnage du village. Quand il était arrivé… en retard bien entendu et certainement à l’heure pour lui …, tout le monde pensait tellement fort en rigolant tendrement, que je pouvais « entendre » : « cela peut commencer maintenant qu’il est là !  »

Qu’est-ce qui se cache là derrière ?

Et si c’était en lien avec le temps plus qu’avec l’horaire ?

Il semble que le temps est venu pour moi de creuser la question !

Vous prenez le temps de m’accompagner ?

Oui ? A la bonne heure 🙂


temps passe vite

Au niveau matériel, être à l’heure, exige l’accès à une montre ou pendule dans le fuseau horaire du lieu. Actuellement, le téléphone portable nous donne cet accès instantanément… avant il y avait les cadrans solaires… Avoir accès à l’heure devrait permettre d’être à l’heure !

Au niveau mental, être à l’heure, exige une décision de départ et d’arrivée avec un but… Savoir décider et avoir un but devrait permettre d’être à l’heure !

Au niveau émotionnel, être à l’heure, exige de prendre en compte ce qui se passe à ce moment-là… Vivre le moment présent et s’adapter devrait permettre d’être à l’heure !

Et pourtant, parfois nous manquons des rendez-vous importants au niveau professionnel ou personnel… tout en étant présent-e d’ailleurs… un vrai sentiment d’avoir loupé le train du flux de la vie… d’avoir loupé notre propre rendez-vous avec nous !

Au niveau historique, après quelques recherches, l’heure a été inventée, semble-t-il, par Alfred le Grand au IXe siècle. Il s’en est servi pour connaître les heures de ses prières la nuit. En brûlant, la chandelle libère de petites perles à intervalles réguliers marquant ainsi le temps !

L’heure est donc une unité de mesure secondaire du temps et le mot désigne aussi l’instant lui-même, l’heure qu’il est vraiment ! Depuis 1967, la seconde est devenue l’unité de mesure du temps, définie par rapport à une propriété de la matière et non plus par rapport à l’année. La seconde est la durée de 9 192 631 770 périodes de la radiation correspondant à la transition entre les deux niveaux hyperfins de l’état fondamental de l’atome de césium 133. Une seconde à la précision atomique proposée par un chercheur anglais Louis Essen !

L’heure n’est plus qu’une unité correspondant à 3 600 secondes !

Et bien… le temps en lien avec les propriétés de la matière… j’en reviens pas 😉 … cela devait être dans l’air du temps !

Au niveau du concret, dans la nature sur notre précieuse Terre, il y a le Soleil et la Lune qui nous donnent l’heure POUR se lever, se coucher, semer ou planter ou récolter, prendre en compte les marées et veiller sur l’eau et notre eau, faire un voeu, couper les cheveux ou pas !

Au niveau du quotidien, il y a des journées où le temps passe trop vite. Il semble que les minutes s’écoulent plus vite que d’habitude et qu’il sera impossible de faire ce qui est prévu… sans parler des nuits si courtes que le matin est déjà là !

Bien sûr il y a aussi les journées ou les nuits où le temps s’étire en longueur et qui ne finissent pas de se passer ! Du temps perdu !

Et il y a ces moments où tout est juste parfait ! Les événements s’enchaînent dans le temps et dans l’espace si facilement qu’il semble que nous ne faisons rien pour que cela se passe. Tout coïncide ! Tout est synchronisé ! Nous vivons des synchronicités … peut-être 🙂

note contentenote contente

Au niveau humain, la durée des heures, minutes et secondes étant fixe, je me suis demandée quelle perception ou quelle sensation ou quel sentiment vient ainsi modifier notre vécu ? … quitte à ne plus « contrôler » le temps ou à le perdre ?

Et oui… en même temps, à la même heure, il est possible de se réjouir de partir en vacances et d’être triste qu’elles vont finir !

Une même heure pour un début heureux ou triste de quelque chose ET la fin heureuse ou triste d’une autre chose ! Voilà de quoi hésiter non ?

Du coup, à cette heure-là, vais-je être heureux/heureuse de partir en vacances ou triste parce qu’elles vont se terminer ?

Des instants de mélange du temps à vivre… hum hum … cela pourrait être une piste du « pas à l’heure » ! … une fuite devant ce que je ne peux pas contrôler ?

Trop en avance… peut-être car pas facile d’avoir suffisamment de temps pour tout faire et en profiter ? Déjà triste que cela va finir ?

En retard… peut-être car pas facile d’arrêter ce qui est déjà commencé pour passer à autre chose ? Déjà triste de devoir finir ?

Au niveau personnel, en ce printemps 2020, « être à l’heure » au niveau de la souplesse d’adaptation des événements m’a demandé et me demande encore des mises à jour sur différents plans POUR récupérer mon insouciance et reprendre mon plein pouvoir ! Je prends mon temps !

Retrouver ce sentiment de joie et d’allégresse de vivre le bon moment au bon endroit avec les bonnes personnes… sans rien avoir prévu ni organisé dans l’agenda personnel… est savoureux ! J’aime particulièrement le « enjoy » en anglais pour définir ces moments-là !

L’agenda de la vie a pris le relais ? 🙂 … ou encore mieux, avons-nous consciemment fait les mises à jour nécessaires pour que tous les « agendas » soient synchronisés ? Sommes-nous ainsi capable-s de profiter de chaque « heure » et ainsi y être ?

Oui ?… à la bonne heure !

note contentenote contente

Au premier temps de la valse
Toute seule tu souris déjà …

Au deuxième temps de la valse
On est deux, tu es dans mes bras …

Au troisième temps de la valse
Nous valsons enfin tous les trois …

Une valse à mille temps
Une valse a mis l´temps ..

Jacques Brel 1959

coeur en musique

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Chronique 29 : c’est qui « on » ? https://aaper.ch/chroniques/2020/05/28/chronique-29-cest-qui-on/ Thu, 28 May 2020 06:15:59 +0000 http://aaper.ch/chroniques/?p=3496 On pourrait aller se promener …

On pourrait ralentir …

On pourrait manger plus sainement…

On devrait faire quelque chose pour la planète…

On devrait changer nos mauvaises habitudes…

On devrait arriver à éviter les conflits…

On n’y est pas encore arrivé…

On a besoin de plus de temps…

On va y penser…

« On » c’est qui ?


 

empreinte coeur

Parfois, « on » cela pourrait être « je » mais avec une touche d’hésitation et/ou un soupçon de non conscience et/ou de non responsabilité et/ou de non confiance en sa propre réussite ! … un moyen de détourner l’attention et ainsi éviter de se sentir inférieur-e ?

EXEMPLE 

On pourrait ralentir … = je pourrais ralentir MAIS … est-ce que je vais y arriver, est-ce que c’est vraiment une bonne idée ?

Parfois, « on » cela pourrait être « je + tu » mais avec une touche de retenue et/ou un soupçon d’agacement et/ou de découragement et/ou de jugement ! … un moyen de détourner l’attention et ainsi éviter de se sentir coupable ?

EXEMPLE

On devrait changer … = je devrais changer MAIS …. est-ce que je vais y arriver, est-ce que c’est vraiment une bonne idée ? … et en plus tu devrais changer aussi… est-ce que tu vas y arriver ?

Parfois, « on » cela pourrait être « nous » MAIS avec une touche de questionnement, de demande d’approbation  ou un soupçon d’espoir dans le futur ! … un moyen de détourner l’attention et ainsi éviter de se sentir seul-e ?

EXEMPLE

On va y penser … = nous allons y penser MAIS … d’abord on doit décider si et quand on va y penser … hihihi...

En grammaire, « on » est un pronom indéfini neutre qui peut prendre le genre et le nombre du sujet, donc être masculin ou féminin ou singulier ou pluriel, … une grande souplesse … et une infinie quantité de possibilités … et de confusion…

Dans mon travail, il arrive qu’après avoir répondu à la demande de la personne, elle dit : BON, ON VA ESSAYER !

Et là, au « on » s’ajoute le « essayer » avec son lot de doutes, d’incertitudes, de craintes, d’échecs, d’usure voire de hasards !

EXEMPLE

On va essayer de changer ce qui ne va pas donc de ne pas s’énerver pour les devoirs… ne l’aviez-vous pas déjà fait avant ?

Au risque de me répéter, j’en profite pour vous déconseiller d’essayer …  car une partie de vous sait qu’en essayant, elle risque de ne pas réussir! Faites de votre mieux à ce moment-là ni plus ni moins !

 

note contentenote contente

Quand on dit « on »… sommes-nous vraiment conscient-e de qui parle ?

Quand on dit « on » … prenons-nous les responsabilités de ce qui nous appartient, avec notre libre-arbitre, POUR inviter ou passer à l’action, POUR donner la liberté de choix, POUR permettre la cocréation, la créativité, la solidarité ?

Quand on dit « on » … prenons-nous notre place en étant qui nous sommes ?

Quand on dit « on »… communiquons-nous avec une haute teneur en informations ?

Si oui, nous pourrons certainement entendre ce que disent les autres, l’opinion d’autrui sur notre conduite et nos actions…voir venir le « quand-dira-t-on » de notre entourage…

Si non, on pourrait parler en anglais… pas de « on » unique… mais plusieurs possibilités de traduction… dont « we » … prononciation oui … 🙂

note contentenote contente

Oh toi, plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui, plus elle
Et tous ceux qui sont seuls
Allez, venez
Et entrez dans la danse
Allez, venez
C’est notre jour de chance

Grégoire, 2008

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Chronique 28 : assez ou trop ? https://aaper.ch/chroniques/2020/05/18/chronique-28-assez-ou-trop/ https://aaper.ch/chroniques/2020/05/18/chronique-28-assez-ou-trop/#respond Mon, 18 May 2020 06:38:29 +0000 http://aaper.ch/chroniques/?p=3467 En principe, quand on a assez mangé ou bu, on sent qu’on est rassasié-e et on arrête… hum

EXEMPLE : le bébé qui ne veut plus boire même si son biberon n’est pas terminé.

En principe aussi, quand on en a fait assez, on voit que c’est bon, on entend que c’est bon ou on en a marre et on arrête… hum hum…

EXEMPLE : on voit que la chambre est rangée, on entend la cloche qui annonce la récréation ou on sent la lassitude et on arrête.

En principe toujours, quand on a donné assez, on se sent satisfait-e et on arrête… hum hum hum…

EXEMPLE : la personne qui s’assied en contemplant son travail avec bienveillance et satisfaction.

Pourtant, régulièrement, on continue, s’acharne, persiste, poursuit, allonge, s’éternise, s’entête, s’obstine, etc. parce qu’on juge que ce n’est pas encore assez ! Un « jamais assez » à la fois motivant et enthousiasmant mais aussi pesant et accablant !

Pas vous ? Moi cela m’arrive souvent et cela a donné cette chronique 🙂


Evaluer le « assez » par la quantité, la qualité, la forme, la couleur, le résultat, nos valeurs ou un autre critère précis ? … bon salaire pour mon travail ou pas assez payé au vu des efforts et du temps consacré…

Evaluer le « c’est suffisant » comme le 4 sur 6 de l’école ?… juste suffisant donc pas assez bien …

Evaluer « l’intensité » comme un goût dans les créations culinaires ou un ressenti dans les oeuvres artistiques ? … trop de sel ou pas assez de sel… pas assez abstrait ou pas assez réaliste… pas assez rock, trop classique…

Evaluer le « en avoir assez » en étant excédé, irrité, impatient comme lors d’une tâche/un devoir à faire dans un temps donné et en plus qu’on n’arrive pas à faire… comme une privation de liberté

En avoir assez, en faire assez, en donner assez… comment savoir quand c’est assez et pas déjà trop ?

Je vous propose l’intersection des 3 pyramides 🙂 un peu de géométrie sacrée … voire un diamantet surtout un équilibre !

La pyramide de Maslow (voir chronique 23 : l’essentiel) en lien avec nos besoins… pour notre corps, notre coeur et notre tête

maslow pyramide

EXEMPLE de question pour évaluer le « assez » : de quoi ai-je besoin ici et maintenant ? … pour me sentir en équilibre !

La pyramide de la taxonomie de Bloom (voir chronique 24 : l’évaluation) pour l’apprentissage et son évaluation… pour notre tête, notre coeur et notre corps …

bloom pyramide

EXEMPLE de question pour évaluer le « assez » : qu’est-ce que j’ai besoin d’apprendre ici et maintenant ? … pour me sentir en équilibre !

Et la 3e pyramide… celle des niveaux logiques de la PNL (Programmation Neuro Linguistique) … pour notre tête, notre corps et notre coeur …

pyramide niveaux logiques

Une invitation à repérer à quel niveau (environnement, comportement, capacité , croyance et identité) la réflexion/le problème se situe.

EXEMPLE de question pour évaluer le « assez » : comment faire pour adopter le bon comportement dans cet environnement ? … pour me sentir en équilibre !

Et l’intersection des 3 pyramides pourrait donner sous forme de question : 

En étant qui je suis, avec ce qui est important pour moi, dans cet environnement ici et maintenant, pour répondre à mes besoins, comment vais-je apprendre ce dont j’ai besoin et/ou que vais-je faire concrètement ?

Qu’est-ce que je choisis d’être ?

Et l’intersection des 3 pyramides  a donné pour moi sous forme de réponse :

En étant qui je suis, avec ce qui est important pour moi, dans cet environnement ici et maintenant, pour répondre à mes besoins, je choisis de récupérer ma liberté d’être qui je suis… et ce sera assez 🙂

note contentenote contente

La question du « assez » posée aux autres sera suivie de leur évaluation, leur avis, leur jugement, leur réponse . Parfois cela nous conviendra et nous passerons à l’action suivante. Parfois cela ne nous conviendra pas … car ce ne sera pas assez comme nous voulons… surgira alors une autre question sur le « assez », posée aux autres, avec le risque d’une évaluation ou réponse bloquante suivie de… tout cela sans fin… stop c’est assez !

EXEMPLE : la peur de ne pas être à la hauteur quand on nous répond : mais ouiiii… c’est booon, cela suffiiiit… arrêêête…

La question du « assez » posée à soi-même est notre évaluation, notre avis, notre jugement, en réponse à notre comparaison avec notre choix… et peut être suivie d’un sentiment de complétude… à nous de récupérer cette sensation d’équilibre… pour passer en toute liberté de choix  à une autre action !

EXEMPLE : je choisis, je suis le flux, je ressens, je choisis d’ajuster éventuellement et… c’est assez… pour cette fois !

D’abord un choix ! Car pas de choix pas de assez !

note contentenote contente

Promenons-nous dans le « assez »

Pendant que le « trop » n’y est pas

Car s’il y était il nous mangerait

Mais comme il n’y est pas

Il nous mangera pas

coeur en musique

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Chronique 27 : avoir une bonne mémoire ? https://aaper.ch/chroniques/2020/05/08/chronique-27-avoir-une-bonne-memoire/ https://aaper.ch/chroniques/2020/05/08/chronique-27-avoir-une-bonne-memoire/#respond Fri, 08 May 2020 08:20:04 +0000 http://aaper.ch/chroniques/?p=3417 AVANT… et depuis plus de 20 ans… donc depuis le siècle dernier, j’ai aidé des gens de tous les âges, avec bonheur et satisfaction, à mémoriser la matière dont ils avaient besoin … avoir une bonne mémoire cela a l’air positif ! … une sorte de perméabilité efficace !

MAINTENANT… et depuis la mi-mars 2020… donc depuis 8 semaines, j’ai aidé un peu les autres et je me suis aussi aidée à vivre cette période avec bonheur et satisfaction… en me demandant ce dont je me souviendrai dans 10 ans… avoir une bonne mémoire cela peut avoir l’air moins positif ! … une sorte d’imperméabilité utile !

APRÈS… aussi vite que possible mais… 🙂 … je répondrai de nouveau aux besoins des gens de tous les âges qui demanderont de l’aide pour arriver à mémoriser ce qu’ils ont envie et/ou choisi d’apprendre… avoir une bonne mémoire cela servira encore ! Le devoir de mémoire !

Comment trier tout cela ?

Se souvenir des choses utiles, des bons moments et ne pas se souvenir des autres ?

Etre perméable comme une éponge ou imperméable comme un bouclier ou un parapluie ?

Chroniquons cela ?


 

icone enregistrer

En gestion mentale, le geste de mémorisation se caractérise avec le projet de réutilisation ailleurs et plus tard de la matière.

EXEMPLE : J’apprends mon vocabulaire maintenant et ici POUR l’utiliser plus tard lors des exercices et tests à l’école ou ailleurs.

Cela marche pour autant que la personne ait accès à son plein potentiel (voir chronique 22 : PME***) et qu’elle traduise la matière en représentations mentales dans sa forme personnelle de réussite (visuelle, verbale, auditive ou kinesthésique).

Pourtant, on se souvient parfois de choses qu’on ne veut pas. Evidemment, on n’a pas le projet de réutiliser ce qui n’est pas utile !

EXEMPLE : Ne vous souvenez pas … que les éléphants c’est comme les souris, c’est gris !

Ah oui, le cerveau ne sait pas « penser » en négatif… je me souviens 😉

C’est pour cela qu’il vaut mieux dire « marche » que « ne cours pas » !

Au printemps 2020, on peut dire « sois confiant-e » plutôt que « n’aie pas peur » ! « sois prudent-e » plutôt que « n’approche pas » !

Pour pallier nos trous de mémoire du quotidien, nous faisons appel très facilement à Google via Internet pour trouver ou retrouver des informations… hors examen bien entendu

L’accès y est aisé et rapide avec un concentré d’informations quasi infini… quand il y a du réseau ou que le wifi fonctionne !

EXEMPLE : je viens de taper « mémoire » sur Google et j’ai eu environ 127 000 000 de résultats (en 0,60 secondes)  !

Et pour nous… Y a-t-il quelque chose qui nous sert de réseau ou de wifi ? Quelque chose qui permet d’avoir accès à de pareils résultats en consultant le regroupement de nos données enregistrées ?

Un réseau ou wifi interne où les perceptions physiques visuelles, auditives, kinesthésiques, tactiles, gustatives ont permis d’emmagasiner des informations ?

Un réseau ou wifi interne qui contient les programmes en cours d’exécution pour traiter les données et/ou les conserver ?

Un réseau ou wifi interne qui contient les programmes pour restituer les informations ?

Oui nous sommes des humains faits pour penser… avec 100 milliards de neurones au moins dans notre cerveau (depuis 20 ans, le nombre n’a cessé d’être mis à jour !) … le réseau est là ! A nous de sentir sa présence ! A nous d’être présent-e à sa présence !

Chaque pensée qui traverse notre réseau peut générer une action.

Chaque pensée qui traverse notre réseau est accompagnée d’une sensation ressentie dans le corps. Parfois la sensation est une émotion, une réaction normale, éphémère et instructive (voir chronique 6 : les émotions) liée à la situation ou à des croyances limitantes, mais qui peut créer une coupure de réseau et même bloquer l’action !

EXEMPLE : Au début d’une interrogation, un-e élève pense « oulala cela va être difficile ».

La peur pourrait s’installer et couper l’accès au plein potentiel… une panne de réseau… plus de bande passante 😉 plus d’accès à la mémoire et aux réponses ! … on rame… (hihihi … pour mémoire RAM)

Chaque pensée qui traverse notre réseau est accompagnée d’une sensation ressentie dans le corps. Parfois la sensation est un sentiment, un état stable, durable, solide que rien ne peut déstabiliser ni un examen ni une émotion éphémère.

EXEMPLE : je me sens prêt-e et efficace pour répondre.

Parfois la situation et l’émotion prennent le dessus, le sentiment de sécurité se liquéfie et le réseau tombe en panne !

EXEMPLE : je doute d’être capable de répondre et je ne me sens pas à la hauteur.

note contentenote contente

Avoir une bonne mémoire ?

Cette question a pu vous mettre dans un état proche de la panne de réseau quasi instantanément… car comme vous avez une bonne mémoire vous vous êtes peut-être souvenu-e de toutes les fois où elle n’a pas marché comme vous le vouliez ! … une sensation d’hésitation … non ?

Oui vous avez une bonne mémoire 🙂 pas de doute !

Par contre notre réseau interne n’est pas toujours net… un réseau interne net…hi hi hi

Notre réseau est parfois brouillé par des émotions, des blessures, des croyances, etc.

Apprendre la matière est une partie du travail. L’autre partie est d’entretenir et de renforcer notre réseau, nos sensations physiques, notre sentiment de sécurité, harmonie, joie et paix. Ainsi nous sommes capables de faire tous les liens nécessaires, en changeant le langage si nécessaire ou en traduisant, afin d’avoir accès aux données déjà enregistrées, pour les faire parler avec des mots ou des graphiques, des vrais data-journalistes en pleine action !

Apprenons à sentir et à entretenir notre propre wifi ! Apprenons à faire les mises à jour de notre propre wifi afin qu’il reste net !

Bien sûr, on peut toujours utiliser des mémoires externes…clés USB ou le icloud… les disquettes ce n’est plus adapté… pour conserver tout ce qu’on ne veut/peut pas graver dans notre mémoire !

Les éléphants c’est … vous vous souvenez ?

note contentenote contente

J’ai descendu dans ma mémoire

J’ai descendu dans ma mémoire

Pour y cueillir des sentiments

Gentil sentiment Mesdames Gentil sentiment nouveau

Gentil sentiment Mesdames Gentil sentiment nouveau

chanté par vous

ou

chanté par Barbra Streisand

coeur en musique

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Chronique 26 : du nombre au colibri https://aaper.ch/chroniques/2020/04/28/chronique-26-du-nombre-au-colibri/ https://aaper.ch/chroniques/2020/04/28/chronique-26-du-nombre-au-colibri/#respond Tue, 28 Apr 2020 08:49:12 +0000 http://aaper.ch/chroniques/?p=3387 Il y a le nombre des guéri-e-s, le nombre des parti-e-s, le nombre des testé-e-s, le nombre des atteint-e-s, le nombre des immunisé-e-s.

Il y a le nombre de jours passés à distance, le nombre de jours à vivre à distance encore.

Il y a les nombres réels, rationnels, complexes, premiers, premiers jumeaux, remarquables, décimaux.

Il y a le nombre d’or et pi … 🙂 … et pi…

Il y a des nombres pour des dates, des heures, des quantités, des dosages.

Il y a des nombres pour les graphiques des data journalistes 🙂

Il y a un bon nombre d’incertitudes… et de « je ne sais pas »… quasi un nombre infini !

Et il y a le colibri !


 

colibri

Colibri est un terme très général du vocabulaire courant en en français qui ne correspond pas exactement à un niveau de classification des oiseaux-mouches … à la fois un nom scientifique et à la fois un nom indigène … selon ce que j’ai compris !

colibri en vol

Les colibris sont particuliers à plusieurs égards, ils peuvent voler vers l’arrière ou sur place et effectuer des voltiges impressionnantes. Ils sont capables d’une « hibernation » nocturne et de voir les ultra-violets. En outre, ils ont un métabolisme extrêmement élevé, un rapport entre la masse corporelle et la masse du cerveau tout aussi élevé, une capacité à faire des vocalises complexes et une capacité d’apprentissage des chants… selon mes recherches sur la toile !

colibri sur branche

Et il y a cette légende amérindienne du colibri qui a volé vers moi… 2 fois… 

Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! « 

Et le colibri lui répondit : « Je le sais, mais je fais ma part. »

Voici une partie de la légende racontée par Pierre Rabhi :

Vous pouvez trouver la fin de la légende facilement sur la toile… si le coeur vous en dit…  et si vous ne l’avez pas déjà devinée !

note contentenote contente

Etre 1 colibri = être particulier et unique fascinant car petit ET capable de voler très rapidement, en battant des ailes plusieurs dizaines de fois par seconde … et du coup on ne peut plus voir ses ailes en vol !

Etre 1 colibri = être particulier et unique capable de voler en arrière, de faire des voltiges impressionnantes, de voir les ultra-violets, de faire des vocalises complexes et d’apprendre des chants !

Etre 1 colibri = être particulier et unique capable de prendre conscience avec lucidité que 2 ou 3 gouttes d’eau ne va pas éteindre le feu !

Etre 1 colibri = être particulier et unique capable de faire sa part et ainsi de montrer 1 exemple !

Etre 2 colibris = êtres particuliers et uniques doublement fascinants car …

Etre 3 colibris = êtres particuliers et uniques triplement fascinants car…

Etre soi au printemps 2020 et faire SA part consciemment aussi petite soit-elle = être un très grand nombre … 🙂 … de colibris… non ?

Qu’en dites-vous ?

PS : chronique écrite le 22.4.2020 pour ceux qui aiment faire vivre et parler les nombres !

note contentenote contente

Un colibri, ça trompe, ça trompe
Un colibri, ça trompe énormément
La peinture à l’huile
C’est bien difficile
Mais c’est bien plus beau
Que la peinture à l’eau

Deux colibris, ça trompe, ça trompe
Deux colibris, ça trompe, énormément

La peinture à l’huile
C’est bien difficile
Mais c’est bien plus beau
Que la peinture à l’eau

coeur en musique

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Chronique 25 : le vecteur https://aaper.ch/chroniques/2020/04/18/chronique-25-le-vecteur/ Sat, 18 Apr 2020 07:59:27 +0000 http://aaper.ch/chroniques/?p=3317 Je voulais continuer sur ma lancée et vous parler d’une troisième pyramide instructive… Et voilà que s’est profilé, en ce temps de Pâques, un autre aspect de cette sacrée géométrie… ou de la géométrie sacrée !

Arrivé de trois directions différentes quasi en même temps, par trois personnes sans lien entre elles mais toutes les trois très importantes pour moi, le mot « vecteur » a fait irruption dans ma vie, via trois messages reçus : « soyons des vecteurs … »

Vecteur n’est pas un mot de mon vocabulaire quotidien … et en plus c’est un concept abstrait … donc qui a besoin d’une représentation mentale concrète pour y mettre du sens (voir chronique 19 : le concret et/ou l’abstrait) … il n’en fallait pas plus pour que cela m’interpelle sur différents plans… et j’ai eu très envie de vous les partager !

Voici la récolte « instructive » de mes recherches … à votre disposition, si le coeur vous en dit 🙂


Grâce à mes souvenirs d’algèbre linéaire, le mot vecteur m’a d’abord fait penser à une flèche qui indique une direction avec une pente plus ou moins glissante.

Ok… donc soyons des vecteurs…prenons une direction ?

Ok… mais quelle direction ?

Au niveau physique, il est vrai que, quand nous montrons le chemin à quelqu’un qui vient de nous le demander, les explications suivent mais nous tendons en général le bras dans cette direction… un vecteur ?

Dans les contes, histoires ou séries, le héro ou l’héroïne est aussi souvent un vecteur, un modèle. Il nous montre une direction voire le droit chemin en suivant ses valeurs : Robin des Bois pour la justice, Ulysse avec son intelligence rusée et persévérante, Lagardère fidèle et protecteur, Flipper le dauphin complice avec Bud qui se laisse apprivoiser et qui va sauver dans l’eau les humains dans de sales draps et ma préférée… Polyanna avec son jeu du contentement qui choisit de voir le beau côté quoi qu’il se passe … soyons des héros ou des héroïnes ?

Qu’ont-ils en commun ? me suis-je demandée. Et il m’est apparu qu’ils arrêtent de fuir et font face à ce qui se présente ! Ils donnent une réponse à la situation ! Des héros/héroïnes qui donnent une réponse… cela doit être cela, être responsable… non ?

dauphin flèche

Pour compléter mes souvenirs, j’ai regardé dans le dictionnaire et là… oh surprise… en plus de la définition mathématique il y en avait bien d’autres ! J’en ai extrait cinq et du coup cela fait très sérieux pour un tout petit mot de sept lettres !

MATHÉMATIQUES : Segment de droite orienté, formant un être mathématique sur lequel on peut effectuer des opérations. Grandeur, direction, sens d’un vecteur. Ok… rien de neuf !

MÉDECINE : Organisme ( spécialement insecte) susceptible de transmettre un agent infectieux d’un sujet à un autre. Oh la la… d’abord cela fait peur… puis, je me suis dit que la transmission pouvait être positive et saine !

MILITAIRE : Aéronef, engin capable de transporter une charge nucléaire. Ok … il y a toujours l’idée de transporter, transmettre…

SANS DOMAINE DÉSIGNÉ : Ce qui sert de support à la transmission des informations, d’un message, etc. : Les principaux vecteurs de la presse. Ok … pour la transmission et la communication ! 

SANS DOMAINE DÉSIGNÉ : Chose ou personne qui sert d’intermédiaire. A voilà du nouveau… un vecteur sert d’intermédiaire  ! 

Bien résumons : « soyons des vecteurs… » 

Au niveau physique, une direction comme avec le bras. 

Au niveau mental, un modèle responsable avec des valeurs profondes. 

Dans d’autres domaines, un transmetteur. 

Et quelque chose ou quelqu’un qui sert d’intermédiaire ! 

Après… ne serait-ce pas le hasard qui a fait apparaître ce mot en même temps trois fois ? … hum hum hum… et du coup on peut arrêter de réfléchir !

Ou alors un hasard heureux (= sérendipité) qui fait découvrir au chercheur ou à la chercheuse quelque chose d’inattendu, de supérieur, une vrai chance à saisir ?

note contentenote contente

Et bien j’ai saisi cette chance et j’en suis vraiment très heureuse !

En effet, c’est à l’intérieur de mon coeur, que la flèche vecteur a pris la direction vecteur et a fait une transmission vecteur pour servir d’intermédiaire vecteur !

Un changement est arrivé ! Un nouveau message est arrivé ! ai-je réalisé et senti. Un nouveau souffle !

Dans un des nombreux livres que je raconte à notre petit-fils, il y a des girouettes sur les toits des maisons avec la flèche en acier qui montrent des directions différentes selon le souffle du vent… mais dans ce village-là en plus… elles sont individualisées avec un camion de pompier sur la flèche de la girouette du toit de la caserne, une locomotive sur celle de la gare, un poisson sur celle de la maison du port, un croissant sur celle de la boulangerie, etc. Chaque maison a spécifiquement la sienne ! Dans l’histoire, la girouette du garage est cassée mais comme les histoires finissent bien, ils la réparent et y installent un marteau !

Tout est bien qui finit bien, la girouette du garage a retrouvé son identité !

Soyons des vecteurs… du changement disaient ces trois personnes !

Retrouvons notre identité profonde ! Réparons-nous ! Soyons qui nous sommes en train d’être !

Qu’en dites-vous ?

note contentenote contente

Y a d’la joie
Bonjour bonjour les hirondelles
Y a d’la joie
Dans le ciel par dessus le toit
Y a d’la joie
Et du soleil dans les ruelles
Y a d’la joie
Partout y a d’la joie

de Charles Trenet en 1936

coeur en musique

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