Chronique 7 : la trilogie MFA – épisode 1
Quand il/elle est motivé-e, cela va tout seul !
Il/elle n’est pas motivé-e.
Comment faire pour motiver mon enfant ?
La motivation M, voilà de quoi « chroniquer » !
Revenons sur l’historique de la motivation de votre enfant !
A votre petit bébé, à un moment jugé idéal par vous, que vous détectez juste en l’observant car il est réveillé et car vous voulez l’éveiller, vous décidez de montrer un hochet et de lui dire que c’est un hochet. Puis vous secouez le hochet et vous lui dites que cela fait un joli bruit… et vous lui souriez de tout votre coeur ! … motivation extérieure car c’est vous qui faites tout… et oui 🙂
Il observe et réagit peut-être visiblement. Son cerveau reçoit des informations qu’il va stocker et qui vont modifier sa carte du monde. Et cela c’est invisible pour vous !
VOUS êtes motivé-e en tant que parents à lui donner la meilleure éducation possible car vous l’aimez. Vous lui faites découvrir quelque chose de nouveau pour lui. Vous le motivez à découvrir son environnement. Vous lui donnez quelque chose POUR qu’il le reçoive ! Votre but est clair !
Puis un moment plus tard, vous recommencez à secouer le hochet et ainsi de suite. A un autre moment jugé idéal par vous, vous lui mettez le hochet dans la main et vous secouez sa main. Son cerveau reçoit d’autres informations qu’il va stocker et qui vont encore modifier sa carte du monde. Vous lui donnez l’occasion d’expérimenter quelque chose de nouveau !
Puis arrive le moment où il bouge sa main en ayant le hochet dans la main, d’abord par hasard puis par décision, car il a appris :
hochet + bouger ma main = un bruit et un bol d’amour, de sourires et de rires à recevoir potentiellement ! … le feedback grâce à votre présence et à votre attention 🙂
Une partie du résultat est audible et l’autre est invisible mais se sent sous forme de satisfaction dans le camp de l’acteur enfant et du spectateur parent.
Et il va recommencer, recommencer, recommencer presque indéfiniment … et parfois cela casse les oreilles non ?
Il fait ce qu’il sait faire, nous donne l’information qu’il sait le faire et augmente son capital estime de soi car, quand nous ne le félicitons plus, il se félicite lui-même et ressent le plaisir d’avoir réussi… et l’idée ne nous vient plus de faire à sa place, non ?
Puis, vous mettez le hochet sur le tapis afin qu’il se mette en mouvement, une motivation sous forme de carotte… et il va ainsi apprendre à se déplacer POUR avoir, posséder, faire ce qu’il a décidé avant et sentir la fierté de la réussite… motivation intérieure… et oui 🙂
La motivation carotte va être souvent utilisée en grandissant :
EXEMPLES :
D’abord tu prends ta douche et après je te raconte une histoire.
D’abord, je range la vaisselle et après je lis le journal.
D’abord, nous faisons les devoirs et après tu peux aller jouer et moi je peux préparer le souper.
Carotte ou motivation extérieure = quelque chose que l’enfant aime faire ou avoir ou que vous savez déjà que l’enfant aime faire ou avoir ou que vous espérez que l’enfant aimerait faire ou avoir… dans la réalité cela ne marche pas toujours…
Le danger est que l’enfant ne soit motivé que lorsqu’il y a une carotte… et quand les carottes ne sont plus assez grandes qu’est-ce qu’on fait ?
Lui apprendre à SE motiver !
Comment faire pour motiver son enfant ?
Cesser de le faire à sa place afin qu’il apprenne à le faire tout seul !
Lui lâcher le hochet 🙂
Sur le pont d’la motiv
On y danse on y danse
Sur le pont d’la motivation
On y danse tous en rond !